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Patrouilles et No Man's Land

Transcription

Présentatrice : Afin de protéger la ligne établie le long du 38e parallèle, il est important d'être attentif aux moindres mouvements de l'ennemi. Pour cette raison, nos hommes fouillent la zone neutre entre les deux lignes de défense, le No Man's Land, en espérant ne pas être la cible d'une attaque-surprise.

Quand les fantassins ne creusent pas, ils patrouillent.

Charlie Rees : C'était une guerre statique, la ligne statique du 38e parallèle.
(Soldats en patrouille avec leur char d'assaut)

Paul-Émile Pomerleau : Là, c'est le No Man's Land. Nous autres on a le droit d'aller là, les Chinois, les Coréens du Nord avaient le droit de venir.
(Soldat en patrouille)

Charlie Rees : Tout le travail se faisait en patrouilles.

Henry Schreyer : On patrouillait toutes les nuits.
(Scène de nuit en Corée)

Raymond Tremblay : Ils vont voir. « Où c'qu'ils sont ? Où c'qu'ils sont ? Où c'qu'ils sont ? » T'sais là ? On est comme chien et chat, on s'watch, hein ? C'est de même ça marche.
(Patrouille de nuit)

Charles Trudeau : D'abord t'as une route de tracée parce que, dans les positions, le No Man's Land tout ça, y'a des champs de mines. Y'a toutes sortes d'affaires.
(Soldats discutant de la route à prendre)

Arthur Lortie : Les patrouilles, ben ça c'est toujours dangereux. Y'a différentes sortes de patrouilles.

Paul-Émile Pomerleau : Y'a des fighting patrols. Des fighting, ben quand ça accroche, ça accroche.
(Explosions lors d'une patrouille de nuit)

Charles Trudeau : Ton but c'est de faire contact à l'ennemi, l'achaler t'sais ?

Henry Schreyer : On s'enduisait le visage et les mains de cirage à chaussure, et on enlevait nos montres, quand on en avait une.
(Soldat appliquant de la cire à chaussure noire sur son visage)

Charles Trudeau : Faut pas que tu sois vu par l'ennemi parce que si tu serais vu, c'est toi qui mange la claque.

Kenneth Albert Himes : Il y avait aussi l'escouade d'intervention, dont le but était d'attraper un prisonnier.

Joseph Niles : Il y avait des patrouilles de reconnaissance. Ça veut dire qu'on sortait, on regardait, et rien d'autre.
(Soldats en patrouille de reconnaissance)

Ray Nickerson : Comme ça, on savait où ils se trouvaient et ce qui se passait.

Claude Petit : La patrouille d'écoute consistait à aller devant nos positions, en général trois hommes.

Charles Trudeau : Toi t'es dans un trou là pis t'attends l'ennemi. Il va passer à côté de toi, essayer de passer sans que tu m'vois.

Claude Petit : On utilisait des téléphones de campagne. Il fallait transporter les fils.
(Soldats transportant des fils de communication)

Luther Ferguson : Le fil partait d'un téléphone, descendait trois ou quatre cent mètres dans la vallée, et c'était notre lien de communication.
(Collines et vallées de Corée)

Charles Trudeau : Pis là je vais dire à mon commandant, à telle place y'a ça, à telle place y'a ça.

Paul-Émile Pomerleau : Une patrouille, y'a deux scouts en avant, pis là quand ils nous font signe d'avancer, ben là on avance. Pis quand on est rendu à eux autres, eux autres ils font un autre petit bout pis ça se passe de même.
(Soldats en discussion lors d'une patrouille)

Raymond Tremblay : C'est moins dangereux être scout que d'être avec ta gang parce que, mais qu'ils attaquent, ils vont attaquer la gang en arrière, hein ? Mais y'a rien qu'une affaire par exemple, si y'avait des mines c'est nous autres qui la pognait en premier.
(Prendre soin d'un soldat blessé)

Kenneth Garbutt : La plupart de nos pertes ont eu lieu en patrouilles même pendant le cessez-le-feu.


Saviez-vous ...

En trois ans, le 426e Escadron de l’ARC transporte 13 000 militaires et 3 millions de kilogrammes de matériel et de courrier.

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