Construction

En 1924, la Commission des champs de bataille nationaux retenait les services d'Oscar Faber, un jeune ingénieur de structure danois, pour la préparation des plans et la supervision de la pose de la fondation pour l'oeuvre de Walter Allward. Cette tâche était compliquée par la présence des tunnels, des fils barbelés, des obus non explosés et des cadavres dont le sol était encore truffé. Les travaux débutèrent en 1925. Peu à peu, à la pioche et à la pelle, le terrain fut creusé, nettoyé des débris de la guerre et aplani.(Travaux d'excavation en vue de l'aménagement du Monument commémoratif du Canada à Vimy. Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)

La construction de la fondation débuta peu après.(Fondations du Monument commémoratif du Canada à Vimy. Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)

Durant des années, les ouvriers se sont activés...(Hommes posant l'armature du béton de la fondation du Monument commémoratif du Canada à Vimy. Musée des beaux-arts du Canada.)

Transportant 65 000 tonnes de craie, d'argile et d'autres matériaux de construction dans des wagons légers tirés par des chevaux...(Des chevaux tirent des « charriots » sur des rails dans le cadre des travaux d'excavation et d'aménagement des fondations du Monument commémoratif du Canada à Vimy. Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)

... installant quelque 285 tonnes de barres d'armature en acier...(Ouvriers sur l'armature d'acier des pylônes de béton centraux du Monument commémoratif du Canada à Vimy. Musée des beaux-arts du Canada.)

... et coulant manuellement 6 300 verges cubes de béton...(Des ouvriers travaillent sur l'armature de béton des fondations du Monument commémoratif du Canada à Vimy. Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)

... jusqu'à ce qu'une fondation assez solide pour supporter le monument soit en place.(Fondations en béton du Monument commémoratif du Canada à Vimy. Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)

En 1928, après trois années de travail, voici comment apparaissait la plate-forme. Elle était presque prête à recevoir le doux calcaire blanc de Seget choisi par le créateur du monument.(Construction du Monument commémoratif du Canada à Vimy. Musée Royal du 22^e Régiment.)

Ces pierres avaient été extraites d'une carrière voisine de Split, aujourd'hui en Croatie. Particulièrement difficiles à extraire, les pierres furent transportées en bateau, non sans mal, jusqu'en France. De fait, il leur fallut une année entière pour faire le voyage!(Le port (carte postale). Musée des beaux-arts du Canada.)

Une fois sur place, tous les blocs furent inventoriés... (Blocs de pierre taillée dans la cour de triage. Musée des beaux-arts du Canada.)

... et alignés en groupes en fonction de leur position finale sur le monument.(La crête de Vimy, février 1928. W. et M. le Chat. Musée des beaux-arts du Canada.)

De vastes hangars furent construits pour abriter les tailleurs de pierre et les sculpteurs chargés de dégrossir les blocs bruts...(Ouvriers au travail sur des blocs de pierre équarris et numérotés dans un hangar. Musée des beaux-arts du Canada.)

Débutèrent ensuite les travaux de couverture de l'immense socle de béton par les dalles de belle pierre blanche qui allaient bientôt dominer le paysage, visibles à des kilomètres à la ronde.(Installation du revêtement en pierre. Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)

Progressivement, les travailleurs commencèrent à poser avec soin les blocs dans lesquels seraient sculptées les 20 statues allégoriques.(Montage sur rampe d'un gros bloc de pierre, Monument commémoratif du Canada à Vimy. Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)

La Figure représentant le Canada serait taillée dans le plus gros bloc de calcaire utilisé pour le monument.(Mise en place d'une grosse pierre au Monument commémoratif du Canada à Vimy. Musée des beaux-arts du Canada.)

Tandis que progressait la construction des pylônes (à gauche), un studio de bois fut construit (à droite) autour du bloc de deux mètres de profond par quatre mètres de haut pour abriter les sculpteurs des intempéries.(Vue rapprochée d'une face du monument, premier niveau avec abri. Musée des beaux-arts du Canada.)

Quand les pylônes de 30 mètres furent en place, il fallut sculpter le groupe des huit statues formant le Choeur. Il est intéressant d'observer les blocs bruts et asymétriques, presque suspendus aux pylônes, attendant les coups de ciseaux du sculpteur.(Vue latérale des pylônes centraux avec couverture renforcée. Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)

Par conséquent, un studio suspendu plus grand fut construit au-dessus de la structure.(Pylônes centraux encloisonnés, vus de la gauche. Musée des beaux-arts du Canada)

Sur cette photo aérienne, on peut voir que tous les groupes de statues ont fini par être recouverts de studios provisoires dans lesquels les sculpteurs allaient pouvoir travailler.(Vue aérienne du Monument commémoratif du Canada à Vimy. Bibliothèque et Archives Canada.)

... fut ensuite utilisé pour produire, à partir de modèles en plâtre à l'échelle 1:2, des ébauches équarries des statues...(Reproduction de La Femme en deuil. Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)

Le Tombeau a aussi été créé de cette façon.(Un sculpteur taille le Tombeau du Monument commémoratif du Canada à Vimy, en France, 1935. Bibliothèque et Archives Canada.)

... et après tout ce labeur, la tâche la plus importante et la plus laborieuse put enfin débuter. Soigneusement passer au jet de sable...(Homme portant un masque protecteur passant au jet les noms sur la face du Monument commémoratif du Canada à Vimy, accompagné d'un homme vêtu d'un manteau et tenant un livre. Musée des beaux-arts du Canada.)

... les noms de 11 285 soldats canadiens portés disparus après la guerre furent enfin ciselés sur les parois d'un blanc immaculé, témoignage permanent du coût de la liberté.

Après plus de 16 ans de planification et de construction, le monument put enfin être dévoilé!(Deux hommes en train de graver des noms sur une face du Monument commémoratif du Canada à Vimy. Musée des beaux-arts du Canada.)

... qui allaient être achevées à la main par des maîtres sculpteurs sous l'oeil vigilant d'Allward, qui prit part à tous les aspects de la construction de son monument.(« Compassion des Canadiens pour les faibles, touches finales, 18 octobre 1932. Bibliothèque et Archives Canada.)

Tout en haut de leur pylône, toujours à l'abri de leur studio de protection, les statues terminées de la Justice et de la Foi attendent la sculpture de l'Espoir.(Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)

Sur cette photo, la Paix et l'Honneur, au-dessus des blocs dans lesquels sera reproduite la Charité.(Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)

Éventuellement, des statues comme Les Défenseurs : Compassion des Canadiens pour les faibles (ci-dessous) furent prêtes au dévoilement.(Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)

Des travailleurs s'activèrent tout autour du monument pour les touches finales...(Photo de l'arrière de la Figure représentant le Canada avant la mise en place de part et d'autre des pierres de couronnement. On aperçoit la plaine de Douai à l'arrière-plan. Musée des beaux-arts du Canada.)

... et de sculpter des pièces décoratives plus détaillées comme celles-ci.(Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)

À cet endroit, un appareil appelé pantographe (tige et pointe de métal noir suspendues depuis le haut de la photo)...(Blocs de pierre de taille dans le chantier de travaux. Musée des beaux-arts du Canada, don de Peter Allward, 1986.)