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Communiquer avec les convois par la lampe ASDIC

Des héros se racontent

Communiquer avec les convois par la lampe ASDIC

Transcription
Il y a eu des inventions aussi sur le côté allié. Évidemment, le radar existait au début de la guerre, mais là, il y a eu des radars améliorés avec une performance, on pouvait prendre un bateau à 90 miles, ça veut dire que c'était quelque chose, ça. Ça nous aidait à retrouver des convois. Comme vous savez, un convoi c'était caché, mais le Commodore, l'Amirauté nous disait le convoi est à peu près telle latitude, telle longitude sur l'océan, mais c'était approximatif, c'était à nous de le trouver. Intervieweur : Est-ce que c'était approximatif parce qu'on voulait pas donner d'information trop précise? C'était silence radio. Pour un radiotélégraphiste, c'est curieux! C'était silence radio, on ne pouvait pas se servir du radio. C'est pour ça qu'on se servait seulement de la lampe ASDIC quand on communiquait avec eux autres. Il n'y avait pas de RT, rien de ça. Intervieweur : Pouvez-vous me parler un peu plus de cette lampe-là pour ceux qui connaissent pas, comment vous faisiez pour communiquer avec la lampe? Cette lampe-là, on avait appris à s'en servir en code Morse, durant le cours de télégraphie. Di-Da-Di-Da-Dit la même chose, mais en signaux. Un signaux court, un signaux long. Fait que imaginez que c'était long à communiquer avec le bateau du Commodore. Intervieweur : Il fallait laisser les messages courts, j'imagine! Il fallait faire les messages très courts mais clairs.
Description

M. Bruneau raconte comment les communications s’effectuaient avec le Commodore du convoi à l’aide de la lampe ASDIC, car c’était silence radio.

Gustave Bruneau

Monsieur Bruneau est né à Québec, le 17 février 1921. Enfant, il était fasciné par les avions, ayant lu des livres de la guerre de 1914-1918 où il était fait mention des héros de l’aviation. Il allait souvent voir les avions à l’aéroport de Sainte-Foy. Adolescent, alors qu’il fréquentait un collège franco-américain à Berthierville, il a fait la rencontre d’étudiants Américains qui ne parlaient que d’aviation, ce qui l’a motivé encore plus à poursuivre sa passion. Au déclenchement de la guerre, il essaie de s’enrôler, mais il est refusé car il est trop jeune. Il s’est finalement enrôlé en août 1940 avec la permission de sa mère et a servi jusqu’à la fin de la guerre, le 8 août 1945. Il était radiotélégraphiste dans un équipage qui protégeait les convois du haut des airs contre les redoutables sous-marins allemands. Il fut basé à Dartmouth et à Sydney, en Nouvelle-Écosse et après avoir complété son tour d’opération, soit 1000 heures de vol, il a agi comme opérateur radar à Pennfield Ridge, au Nouveau-Brunswick. Monsieur Bruneau était le seul Canadien français de son escadrille.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Date d’enregistrement :
3 décembre 2013
Durée :
1:40
Personne interviewée :
Gustave Bruneau
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Campagne :
Coastal Command
Branche :
Aviation
Occupation :
Télégraphiste

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