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Défense de la côte de l’Angleterre et visite du général Montgomery

Des héros se racontent

Défense de la côte de l’Angleterre et visite du général Montgomery

Transcription
Après ça là, éventuellement on est parti de Caterham, puis on est descendu à Brighton, puis on a gardé la côte là. Puis au bout de quelques jours ils nous ont déménagés du côté est je pense, non ouest, de Brighton où on était... chaque compagnie était dans un village. Puis là, Percy était parti, puis « Old Man Poirier » était parti. C’était Paulo Bernatchez qui commandait. Il m’avait donné la compagnie « A » je pense. Oui, la compagnie « A ». Alors j’étais à Ferring, moi. Puis la compagnie « C » était à Goring, puis la compagnie « D » était à [Inaudible] . Puis le reste était un peu en arrière vers Storrington, je ne sais pas quoi. Alors, on gardait la côte. On a été là pendant un bon bout de temps. On avait l’artillerie de la division oui, mais il n’avait pas de coastal artillery dans les alentours et puis... mais un moment donné on avait relevé les positions d’un bataillon anglais, puis un peu en arrière là au commencement des Downs . Ils avaient installé des positions défensives sur les, en plein sur les Downs . Puis Montgomery était le genre - Montgomery qui commandait le Sud-Est du pays dans le temps - était venu visiter le régiment, puis il avait visité ma compagnie puis il dit, il dit : « Major, if they come, you’re gonna be blasted away from the top of those hills. Get down closer to the sea, good defensive positions, good trenches, you’ll be a lot better than on top of those hills that’ll be bombarded to hell. » Puis il avait raison dans le fond. Alors c’est ce qu’on a fait. Le nom des commandants de compagnie ? À ma gauche pendant un bout de temps - à la « C » - il y avait Adélard Ménard, qui a été remplacé par Frémont Trudeau Il y avait Joe Trudeau, il y avait Charles Bellavance - non Bellavance commandait pas de compagnie, il était second en commande. Qui est-ce qu’il y avait donc ? Philippe Vaillant commandait la compagnie « D » puis... je ne me souviens plus. Vous savez, des gars qui sont partis avec le régiment en 1939, il en reste seulement trois. Il reste Ernest Côté, Bob L’Espérance de Montréal, puis moi.
Description

M. Turcot raconte les stratégies de défense de la côte anglaise. Il parle de la visite du général Montgomery et des conseils que celui-ci lui a donnés quant aux positions défensives.

Gilles Turcot

Gilles-Antoine Turcot est né à Québec le 8 décembre 1913. Il a fait ses études au Séminaire de Québec et à l'Université Laval. En 1935, il s'est enrôlé dans la milice avec les Voltigeurs de Québec. En 1938, il était attaché au Royal 22e Régiment. En 1939, quand la guerre a éclaté, il a décidé de s'enrôler dans l’Armée parce qu’il avait aimé son expérience avec le Royal 22e Régiment. Il a servi en Angleterre, en Sicile et en Italie, où il était commandant de compagnie. M. Turcot a été blessé en Sicile. Lors du transfert de son régiment dans le Nord-Ouest de l'Europe, il a été promu lieutenant-colonel et nommé commandant, poste qu'il a occupé jusqu'à la fin de la guerre. À son retour au Canada, il a formé un nouveau régiment. Après la guerre, M. Turcot a joint les rangs du Collège d’état-major de l'Armée canadienne, à Kingston en Ontario. Par la suite, il a occupé divers postes de haut rang au Quartier général de l'Armée de terre à Ottawa et a passé 3 ans à Londres, en Angleterre, à titre d'agent de liaison pour l'Armée canadienne dans le cadre de l'Organisation de défense de l'Union européenne occidentale. Durant son séjour en Angleterre, il s’est joint au Collège d'état-major interarmes, à Latimer. M. Turcot a été le premier officier canadien à occuper le poste de commandant du Grand quartier général des Puissances alliées en Europe (OTAN), à Seckenheim, en Allemagne. Enfin, M. Turcot est retourné à la Citadelle de Québec pour prendre une seconde fois le commandement du Royal 22e Régiment. En 1952, le lieutenant-général Turcot a été promu au rang de colonel et nommé directeur des Opérations et Plans militaires au Quartier général de l'Armée. Entre 1956 et 1957, il a servi au Collège de la Défense nationale à Kingston. En août 1957, il a été promu au grade de brigadier et nommé à la Commission internationale de surveillance de la trêve au Laos. À son retour au Canada en octobre 1958, il a été nommé colonel chargé de l'administration du Commandement du quartier général du Québec, situé à Montréal. En septembre 1959, il a été promu de nouveau au grade de brigadier et nommé commandant du Groupe-brigade d'infanterie canadienne, à Calgary. En août 1962, il a été nommé directeur général de la formation militaire de l'Armée canadienne. En octobre 1964, il a été promu au rang de major général et nommé officier général commandant du Quartier général de l'Est, qui regroupe les quatre provinces atlantiques. Le 8 août 1969, il a été nommé commandant de la Force mobile (forces terrestres et armée aérienne tactique). Il était en charge des opérations d'aide au pouvoir civil durant la Crise d'octobre 1970. M. Turcot a pris sa retraite des Forces armées le 9 janvier 1973. En mai 1974, il a été nommé colonel du Royal 22e Régiment, poste qu'il a occupé jusqu'en 1978. Après sa retraite des Forces, M. Turcot a été invité à se joindre à l'équipe du Comité organisateur des Jeux olympiques de Montréal à titre de directeur des services généraux. Entre 1973 et 1976, il y a dirigé un personnel de 13 000 employés. M. Turcot est aussi ancien président national du Fonds du Souvenir et ancien président national du Corps canadien des commissionnaires. M. Turcot garde de nombreux bons souvenirs de la guerre. Bien qu'il ait voyagé en Italie, il n'est jamais retourné en Sicile. M. Turcot et son épouse, feu Hélène Mitchell, ont eu 2 filles ainsi que 4 petits-enfants et un arrière-petit-fils. M. Turcot demeure à Magog au Québec, où il pratique la marche, joue au golf et garde des chevaux.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
03:05
Personne interviewée :
Gilles Turcot
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Europe
Branche :
Armée
Grade militaire :
Major

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