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Ostéoporose

CMP 01303

CIM-9 733.0

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Définition

L'ostéoporose est une affection osseuse caractérisée par la réduction de la densité osseuse. Le rapport entre la teneur en composants minéraux et la teneur en composants organiques demeure normal. La réduction de la densité osseuse augmente le risque de fracture.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) considère qu'une personne est atteinte d'ostéoporose si sa densité minérale osseuse est au moins 2,5 écarts types sous la densité osseuse moyenne des jeunes adultes du même sexe, ou si elle présente des preuves radiographiques d'une fracture ostéoporotique et d'une réduction de la densité osseuse dans la région de la fracture.

Si le résultat obtenu n'est pas au moins 2,5 écarts types sous la moyenne, on ne peut pas poser un diagnostic d'ostéoporose.

L' « ostéopénie » est un terme générique employé pour désigner toute réduction de la masse osseuse. Elle englobe l'ostéoporose et l'ostéomalacie (ramollissement des os dû à l'altération de la minéralisation et caractérisé par la douleur, la sensibilité, la faiblesse musculaire, l'anorexie et la perte de poids).

Lorsque l'ostéoporose est secondaire par rapport à une affection primaire, elle peut soit être considérée comme faisant partie de l'affection primaire, soit être traitée comme une conséquence de l'affection primaire, selon le cas.

Norme diagnostique

Un diagnostic doit être posé par un médecin qualifié. Une densimétrie osseuse et/ou une radiographie montrant la compression/fracture ostéoporotique doit être fournie.

Anatomie et physiologie

L'une des caractéristiques distinctives de l'ostéoporose est la diminution de la minéralisation osseuse et de la trame osseuse qui entraîne l'amincissement des os.

Le squelette est la structure qui soutient le corps (muscles et organes). Il emmagasine le calcium et d'autres minéraux essentiels du corps. Le squelette est composé de deux types de tissus osseux : un tissus compact appelé cortical (80 %), concentré dans le squelette appendiculaire et le col du fémur, et un tissu spongieux appelé trabéculaire (20 %), plus actif sur le plan métabolique, situé dans la colonne vertébrale, l'épiphyse et le bassin. Les os consistent en deux éléments : une trame organique et des minéraux inorganiques (calcium et phosphate).

Les os se renouvellent constamment afin de permettre la croissance, la réparation et l'entretien du corps. La résorption et la production osseuses sont associées à l'équilibre fragile entre les actions des 2 types de cellules présentes dans les tissus organiques. Les ostéoclastes, cellules qui assurent la médiation de la résorption osseuse, sont activées par les concentrations de calcium, de phosphore, de vitamine D, de parathormone et d'autres hormones systémiques. Parmi les facteurs inhibiteurs de la résorption osseuse, notons les oestrogènes, les modulateurs des récepteurs oestrogéniques, la calcitonine et les biphosphonates. Les ostéoblastes sont des cellules qui constituent la partie des os participant au processus de minéralisation. Dans des circonstances physiologiques à l'état d'équilibre, le taux de résorption osseuse à médiation ostéoclastique est égal et couplé à la formation osseuse stimulée par les ostéoblastes.

Le développement de l'ostéoporose, ou la résistance à cette affection, dépend de l'équilibre entre la résorption et la formation osseuses. Parmi les facteurs locaux de l'os qui influent sur cet équilibre, notons les prostaglandines, les somatomédines, les interleukines (IL-1, IL-6 et IL-11), la cachectine et les facteurs de croissance transformants. L'ostéoporose apparaît à la suite de la diminution de la masse osseuse. L'os cortical devient plus poreux et mince, tandis que la structure de l'os trabéculaire est altérée, ce qui rend l'ossature plus faible et fragile.

Pour les besoins des pensions d'ACC, il existe deux principaux types d'ostéoporose, soit le type I et le type II. L'ostéoporose de type I, également appelée ostéoporose postménopausique, frappe les femmes âgées de 50 à 75 ans à la suite d'une baisse soudaine du taux d'oestrogène qui entraîne une perte de calcium accélérée. L'ostéoporose de type II, également appelée ostéoporose sénile, découle d'un déséquilibre des processus de résorption et de formation osseuses qui entraîne le ralentissement du renouvellement des os. Elle touche à des degrés divers la population entière d'hommes et de femmes âgés. Le facteur déterminant dans le diagnostic de l'ostéoporose de type I ou de type II est le degré de calcium restant dans les os.

Il existe un troisième type d'ostéoporose, appelé ostéoporose secondaire, qui apparaît à la suite de certaines affections (p. ex. insuffisance hépatique chronique, hyperthyroïdie et insuffisance rénale) et de la prise de certains médicaments (p. ex. corticostéroïdes, héparinothérapie continue).

Caractéristiques cliniques

La densité osseuse atteint son maximum après la puberté et se maintient durant la vingtaine. À la ménopause, la perte osseuse s'accélère. Les facteurs qui semblent augmenter le risque d'ostéoporose sont un faible indice de masse corporelle (IMC), les fractures subies avant l'âge de 50 ans, les antécédents familiaux d'ostéoporose et le tabagisme. Parmi les autres déterminants de l'ostéoporose, notons les facteurs de risque non modifiables tels que le vieillissement, l'appartenance à la race blanche et la démence.

Les facteurs de risque modifiables comprennent entre autres l'apport insuffisant en calcium, les troubles alimentaires, un faible taux de testostérone (hommes), une carence en oestrogènes préménopausique, l'aménorrhée durant plus d'un an, la ménopause avant l'âge de 45 ans, la consommation excessive d'alcool, la santé fragile ou un mauvais état de santé, l'absence d'activité physique, les troubles neurologiques et l'exposition insuffisante au soleil.

En général, l'ostéoporose atteint un stade avancé avant l'apparition des premiers signes. Elle peut causer la fracture d'une vertèbre, de la hanche, de l'avant-bras ou de toute autre partie osseuse si la déminéralisation est suffisante. Les fractures sont souvent dues à un traumatisme d'apparence mineure tel que se pencher, soulever un objet, sauter ou tomber de la position debout. La douleur, le défigurement et l'affaiblissement sont courants aux stades avancés de l'affection. Les fractures par tassement de la colonne vertébrale peuvent passer inaperçues durant une période prolongée, mais après la perte d'une proportion importante du calcium, des écrasements vertébraux se produisent, entraînant graduellement une posture courbée appelée cyphose ou « bosse de sorcière ». Une personne affectée peut perdre jusqu'à 6 pouces de taille.

Considérations liées à la pension

Sur cette page

  1. Causes et / ou aggravation

    Les conditions énoncées ci-dessous ne doivent pas obligatoirement être remplies. Dans chaque cas, la décision doit se-prendre en fonction du bien-fondé de la demande et des preuves fournies.

    1. Ostéoporose primaire

      Bien que les causes de l'ostéoporose primaire soient actuellement inconnues (affection idiopathique), on considère que les facteurs suivants influent sur l'occurrence de l'affection :

      1. Tabagisme

        Le tabagisme doit être présent avant l'apparition ou l'aggravation des symptômes. La personne doit consommer au moins 10 paquets-années de cigarettes ou une quantité équivalente d'autres produits du tabac.

        * Un paquet-année consiste en 7 300 cigarettes, 1 460 cigares ou 7,3 kg de tabac à pipe.

      2. Consommation d'alcool

        La consommation d'alcool est calculée en estimant à 10 grammes la quantité d'alcool absolu par consommation. On considère que 150 kg d'alcool équivalent à 4 consommations normales par jour pendant 10 ans. Une consommation normale correspond à 175 cm3 de vin, à 350 cm3 de bière ou à 30 cm3 d'une autre boisson alcoolisée.

        Pour les besoins d'ACC, la consommation d'alcool est définie comme suit :

        Hommes - consommation d'au moins 150 kg d'alcool sur toute période de 10 ans dans les 20 ans qui précèdent l'apparition ou l'aggravation des symptômes

        Femmes - consommation d'au moins 75 kg d'alcool sur toute période de 10 ans dans les 20 ans qui précèdent l'apparition ou l'aggravation des symptômes.

    2. Ostéoporose secondaire

      Les causes et/ou les facteurs d'aggravation de l'ostéoporose secondaire doivent être présentés comme des conséquences de l'affection primaire :

      1. Insuffisance rénale chronique ou maladie hépatique cholestatique chronique au moment de l'apparition ou de l'aggravation des symptômes

        L'insuffisance rénale chronique est une affection clinique due à une multitude de processus pathologiques qui entraînent le dérèglement et l'insuffisance des fonctions excrétoires et régulatrices du rein.

        Une maladie hépatique cholestatique chronique désigne toute maladie chronique intrahépatique ou extrahépatique qui empêche la sécrétion de bile dans le tube digestif. L'accumulation subséquente de substances biliaires dans le plasma entraîne habituellement la jaunisse.

      2. Prise d'un médicament spécifique avant l'apparition ou l'aggravation des symptômes

        Les médicaments spécifiques comprennent entre autres les médicaments ci-dessous :

        • Phénytoïne - Prise tous les jours durant au moins 2 mois consécutifs dans les 2 années qui précèdent l'apparition ou l'aggravation des symptômes. La phénytoïne nuit au métabolisme de la vitamine D.

        • Glucocorticoïdes* (voie intraveineuse, intramusculaire ou orale) - Tous les jours ou tous les 2 jours durant au moins 6 mois consécutifs dans les 2 années qui précèdent l'apparition ou l'aggravation des symptômes. Des exemples de glucocorticoïdes : prednisone, prednisolone et cortisone.

        • Glucocorticoïdes inhalés* - Posologie supérieure à 1 200 ug/jour de béclométhasone ou d'un médicament équivalent durant au moins 12 mois consécutifs dans les 2 années qui précèdent l'apparition ou l'aggravation des symptômes.

          * Les corticostéroïdes se divisent en 2 classes : Glucocorticoïdes et minéralocorticoïdes. La majorité des corticostéroïdes sont des glucocorticoïdes; ils servent à traiter l'asthme et d'autres affections. Le Compendium des produits et spécialités pharmaceutiques (CPS) peut aider à déterminer si un médicament est un glucocorticoïde.

        • Corticotrophines - Au moins une dose par semaine durant au moins 12 mois consécutifs dans les 2 années qui précèdent l'apparition ou l'aggravation des symptômes. Les corticotrophines stimulent la sécrétion des corticostéroïdes.

        • Héparine (voie intraveineuse ou sous-cutanée) - Au moins 20 000 unités tous les jours (dose thérapeutique) durant au moins 3 mois consécutifs dans les 12 mois qui précèdent l'apparition ou l'aggravation des symptômes. On considère que l'effet ostéoporotique est réversible dans les mois qui suivent l'abandon du traitement.

        • Hormone thyroïdienne/thyroxine (voie orale) - Toute dose supraphysiologique prise durant au moins 6 mois consécutifs dans les 2 années qui précèdent l'apparition ou l'aggravation des symptômes. Une dose supraphysiologique d'hormones thyroïdiennes consiste en un excès d'hormones thyroïdiennes causé par :

          1. production excessive de la thyroïde (p. ex. goitre exophtalmique)
          2. consommation de thyroxine supérieure à la dose thérapeutique
          3. perte de la fonction de mise en réserve et fuite de la thyroïde
        • Médicaments immunosuppresseurs - Médicaments tels que la cyclosporine utilisés dans la greffe d'organes pleins (p. ex. coeur, poumon, rein) et pris durant au moins 6 mois.

      3. Maladie endocrinienne avant l'apparition ou l'aggravation des symptômes

        Pour pouvoir considérer qu'une maladie endocrinienne a causé ou aggravé l'ostéoporose, elle doit avoir été présente durant au moins un an dans les 10 années qui ont précédé l'apparition ou l'aggravation de l'ostéoporose.

        Parmi les maladies endocriniennes en cause, notons :

        • Hypogonadisme - Cette affection peut être primaire (associée à un retard de la croissance et du développement sexuel) ou secondaire. Elle peut être causée par une autre maladie, un traumatisme, une exérèse, une castration chimique ou une baisse du taux d'oestrogène ou de testostérone;
        • Hyperprolactinémie - Associée à l'aménorrhée et à la galactorrhée chez les femmes;
        • Syndrome de Cushing;
        • Hyperthyroïdie ou traitement contre l'hyperthyroïdie;
        • Hyperparathyroïdie;
        • Hypercalciurie.

        La perte de la fonction gonadique peut se manifester chez les hommes atteints d'hémachromatose ou de thalassémie, affections associées à la réduction de la densité osseuse.

      4. Polyarthrite rhumatoïde ou spondylarthrite ankylosante au moment de l'apparition ou de l'aggravation des symptômes

        La polyarthrite rhumatoïde est une affection chronique générale qui touche principalement les articulations. Elle est caractérisée par la synovite inflammatoire, les atteintes articulaires, l'atrophie musculaire et l'ostéolyse.

        La spondylarthrite ankylosante peut entraîner une réduction de la densité osseuse et des fractures. (Voir les lignes directrices sur l'admissibilité au droit à pension pour la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante)

      5. Infiltration de la moelle osseuse au moment de l'apparition ou de l'aggravation des symptômes

        Voici quelques exemples d'infiltration :

        • Myélome multiple;
        • Mastocytose diffuse;
        • Maladie de Gaucher (accumulation de glucosylcéramides dans les macrophages de la rate, du foie et de la moelle osseuse);
        • Leucémie.
      6. Maladie chronique causant la malabsorption intestinale avant l'apparition ou l'aggravation des symptômes

        Pour pouvoir considérer qu'une maladie chronique causant la malabsorption intestinale a causé ou aggravé l'ostéoporose, elle doit avoir été présente durant au moins un an dans les 10 années qui ont précédé l'apparition ou l'aggravation de l'ostéoporose.

        La malabsorption intestinale est une affection causée par une vaste gamme de maladies, toutes caractérisées par la mauvaise absorption intestinale d'éléments nutritifs essentiels tels que les matières grasses, les vitamines et les sels minéraux, notamment :

        • gastrectomie partielle ou totale;
        • une résection partielle ou totale du grêle ou du gros intestin;
        • une insuffisance pancréatique, notamment la fibrose kystique et la pancréatique chronique;
        • une maladie coeliaque;
        • une cirrhose biliaire primitive.
      7. Maladie de Crohn ou colite ulcéreuse (rectocolite hémorragique) avant l'apparition ou l'aggravation des symptômes

        Pour pouvoir considérer que la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse a causé ou aggravé l'ostéoporose, elle doit avoir été présente durant au moins un an dans les 10 années qui ont précédé l'apparition ou l'aggravation de l'ostéoporose.

        La maladie de Crohn est une infection inflammatoire qui peut s'attaquer à toute partie du tube digestif. Elle est caractérisée par l'inflammation chronique des parties affectées. L'infection peut s'étendre à toutes les couches de la paroi du tube digestif. On l'appelle également iléite régionale ou entérite régionale.

        La colite ulcéreuse consiste en une inflammation chronique du tube digestif qui affecte principalement le gros intestin. Elle se limite habituellement aux muqueuses et aux sous-muqueuses.

      8. Anorexie mentale au moment de l'apparition ou de l'aggravation des symptômes

        L'anorexie mentale est un trouble psychiatrique défini dans le DSM-IV, qui se manifeste principalement chez les femmes, généralement à l'adolescence. Elle est caractérisée par le refus de maintenir un poids corporel normal, la crainte morbide de devenir obèse (non atténuée par la perte de poids), la distorsion de l'image corporelle (impression d'être obèse malgré un aspect très émacié) et l'aménorrhée (chez les femmes).

      9. Immobilité avant l'apparition ou l'aggravation des symptômes

        Pour pouvoir considérer que l'immobilité a causé ou aggravé l'ostéoporose, elle doit avoir été présente durant environ 60 jours consécutifs dans l'année qui a précédé l'apparition ou l'aggravation de l'ostéoporose.

        L'immobilité est définie comme la restriction continue dans une position couchée ou assise, telle que prescrite par un médecin, y compris l'hospitalisation prolongée avec repos forcé au lit, la quadriplégie ou l'extension prolongée de la colonne vertébrale.

      10. Maladie héréditaire des tissus conjonctifs au moment de l'apparition ou de l'aggravation des symptômes

        Les maladies héréditaires des tissus conjonctifs comprennent entre autres :

        • Syndrome d'Ehlers-Danlos - caractérisé par l'hyperélasticité de la peau et l'hypermobilité des articulations;
        • Homocystinurie - entraîne des anomalies dans les liaisons croisées du collagène osseux;
        • Ostéogenèse imparfaite - caractérisé par la fragilité osseuse, des sclérotiques bleues et la surdité prématurée. À proprement parler, le trouble du métabolisme osseux associé à l'ostéogenèse imparfaite est l'ostéoporose.
  2. Affections dont il faut tenir compte dans la détermination du droit à pension/l'évaluation

    • ostéomalacie
  3. Affections courantes pouvant découler, en totalité ou en partie, d'une osteoporose et/ou de son traitement

    • fractures au niveau de l'os ostéoporotique

Bibliographie

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