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Aviation royale du Canada

Les origines de l'Aviation royale du Canada (ARC) remontent au 1er avril 1924, au moment où s'achevait une réorganisation du corps d'aviation. C'est alors que le suffixe royal a été officiellement adopté. Toutefois, ce n'est qu'en 1936 que fut prise la décision de faire de l'Aviation royale du Canada une force purement militaire. Par suite de cette décision, l'ARC a été dégagée de ses responsabilités civiles, puis réorganisée et constituée en aviation militaire. Trenton, en Ontario, avait été choisie comme principale base d'entraÎnement officielle de l'ARC, lors de son entrée en service en 1931.

À la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, le 1er septembre 1939, les effectifs en temps de paix de l'ARC ne comptaient qu'un total de 23 escadrons. Toutefois, on s'est aperçu au cours du premier mois de guerre qu'il ne serait possible de pleinement doter et mobiliser que 15 escadrons pour joindre à temps les hostilités. On décida alors que 12 escadrons serviraient au pays et 3 seraient basés outre-mer.

Le 19 août 1942, l'ARC s'est trouvée engagée dans le raid de Dieppe. Ce jour-là, on pouvait apercevoir sous le ciel de Dieppe 60 avions de combat de l'ARC, venus appuyer l'opération « Jubilee ». L'ARC a subi 5 pertes à l'issue du raid de Dieppe. Cette opération devait révéler de graves carences au niveau des techniques de soutien terrestre de l'ARC, ce qui donna lieu à la création d'une force aérienne pleinement intégrée, en mesure d'appuyer les grandes offensives.

Après le raid de Dieppe, les aviateurs canadiens ont continué à servir en Afrique du Nord et en Italie, et lors de la bataille de Grande-Bretagne et du débarquement de Normandie. Le 1er janvier 1944, les effectifs de l'ARC ont atteint leur niveau le plus élevé lors de la Seconde Guerre mondiale, avec 215 200 membres dont 15 153 de sexe féminin. À la fin de la guerre, 78 escadrons demeuraient en service, dont 35 avaient servi outre-mer.

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