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Dix faits en bref sur... le coquelicot

  1. La Campagne du coquelicot débute le dernier vendredi d’octobre et se poursuit jusqu’au 11 novembre.
  2. Le coquelicot de boutonnière peut se porter tout au long de la Campagne du coquelicot et doit être enlevé à la fin de la cérémonie du jour du Souvenir. De nombreuses personnes épinglent leur coquelicot sur une couronne ou le déposent au pied du cénotaphe ou du monument en signe de respect à la fin de la cérémonie.
  3. Le coquelicot peut être porté à l’occasion de célébrations commémoratives organisées tout au long de l’année, par exemple à des cérémonies marquant l’anniversaire de batailles importantes, à des services commémoratifs et à d’autres activités similaires. (Les organisateurs d’activités devraient demander conseil à la Légion royale canadienne concernant l’utilisation du coquelicot lors d’activités tenues à des moments autres que durant la Campagne du coquelicot.
  4. La Légion royale canadienne suggère de porter le coquelicot sur le revers gauche du vêtement, le plus près possible du cœur.
  5. Le coquelicot se mit à pousser abondamment en Europe parce que les sols de France et de Belgique avaient été enrichis du calcaire provenant des débris et des décombres créés par les combats de la Première Guerre mondiale. Ces petites fleurs rouges prospéraient aussi autour des tombes des soldats morts au champ d’honneur.
  6. En 1915, John McCrae, un médecin qui servait au sein de l’Artillerie canadienne, mit ce phénomène en évidence dans son célèbre poème In Flanders Fields (Au champ d’honneur).
  7. Le samedi 9 novembre 1918, deux jours avant l’Armistice, Moina Michael travaillait dans la salle de lecture de l’administration centrale des secrétaires de guerre à l’étranger du YMCA à New York, qui était un endroit où les militaires américains rencontraient leurs amis et leurs proches pour dire leurs adieux avant de partir outre-mer. Après avoir lu le poème de McCrae, Moina prit un engagement personnel de porter toujours un coquelicot rouge des Flandres comme un signe du Souvenir et un emblème de l’oriflamme avec tous ceux qui sont morts.
  8. En 1920, Anna Guérin (la dame française aux coquelicots) participait au congrès national de la Légion américaine à titre de représentante du secrétariat du YMCA de la France. Elle fut inspirée par l’idée de Moina Michael d’utiliser le coquelicot comme fleur du Souvenir et elle crut que le coquelicot pourrait également servir à amasser des fonds pour aider les démunis. Elle proposa de fabriquer des coquelicots et de les vendre afin de recueillir des fonds pour les enfants orphelins et d’autres personnes qui avaient grandement souffert des répercussions de la guerre.
  9. En 1921, Mme Guérin se rendit au Canada et convainquit la Great War Veterans Association of Canada (l’ancêtre de la Légion royale canadienne) d’adopter le coquelicot comme symbole du Souvenir dans le cadre de campagnes de financement, et c’est ce que fit l’association le 5 juillet de cette même année.
  10. Aujourd’hui, la Campagne du coquelicot figure parmi les principaux programmes de la Légion royale canadienne. Les fonds recueillis viennent en aide directement aux vétérans en difficulté financière et servent aussi à financer l’achat d’appareils médicaux, la recherche médicale, la prestation de services à domicile, le maintien d’établissements de soins de longue durée et divers autres projets.
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