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Les faits en bref : Mémorial terre-neuvien à Beaumont-Hamel

30 hectares, le site du Mémorial terre-neuvien à Beaumont-Hamel
  • Dans le nord de la France, le Mémorial terre-neuvien à Beaumont-Hamel se situe à neuf kilomètres au nord de la ville d'Albert, dans le département de la Somme.
  • Le Mémorial terre-neuvien à Beaumont-Hamel couvre 30 hectares et est le plus grand des cinq sites commémoratifs terre-neuviens en France et en Belgique qui forment ensemble le sentier du Caribou.
  • On croit que le concept du caribou de bronze du sculpteur Basil Gotto aurait été inspiré en partie par la photographie terre-neuvienne emblématique « Le monarque des huniers » (voir l’image dans notre galerie de photos). Le noble caribou de bronze est l’emblème du Royal Newfoundland Regiment.
  • L’architecte paysager Rudolph H.K. Cochius a incorporé des touches de rappel du pays dans tout son concept. Le Monument du Caribou repose au sommet d’un monticule entouré de rochers et de buissons de Terre-Neuve. Plus de 5 000 arbres de Terre-Neuve (incluant des sapins, des sorbiers des montagnes et des genévriers) ont aussi été plantés le long des frontières du site avant son ouverture en 1925.
  • 820 noms sont inscrits sur trois tablettes de bronze à la base du Monument du Caribou en mémoire de ceux qui sont morts pendant la Première Guerre mondiale et qui n’avaient pas de sépultures connues. La liste comprend 591 membres du Royal Newfoundland Regiment, 114 marins de la Réserve navale royale de Terre-Neuve et 115 marins marchands.
  • Trois cimetières de la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth (page disponible en anglais) se trouvent au Mémorial terre-neuvien à Beaumont-Hamel : le Cimetière n° 2 de Hawthorn Ridge, le Hunter's Cemetery (page disponible en anglais) et le Cimetière du ravin en Y. Près de 700 morts à la guerre sont enterrés ou commémorés à ces sites, dont environ le quart demeurent non identifiés encore aujourd’hui.
  • Situé à mi-chemin dans la zone neutre, l’arbre du danger marquait une zone de tirs particulièrement intenses et le site d’une forte concentration de victimes terre-neuviennes. Après la bataille, les restes brisés et tordus de l’arbre demeurent dressés comme un symbole important de la dévastation causée par les combats. Aujourd’hui, une réplique de l’arbre original se trouve à sa place.
  • Bien que méconnaissable après la bataille, l’arbre du danger était à l’origine un prunier.
  • La majestueuse statue du caribou du Mémorial est estimée peser environ 770 kilos (1 700 livres).
  • Le feld-maréchal Earl Douglas Haig, commandant de la Force expéditionnaire britannique pendant la bataille de la Somme, dévoila officiellement le Mémorial le 7 juin 1925.
  • Avec le Mémorial national du Canada à Vimy, le Mémorial terre-neuvien à Beaumont-Hamel est un des deux seuls lieux historiques nationaux hors du Canada.
  • Le personnage en kilt au sommet du Mémorial de la 51e (Highland) Division fut modelé d’après un vrai soldat de la Première Guerre mondiale. Le sergent-major de compagnie Bob Rowan des Glasgow Highlanders fut l’inspiration du sculpteur George Paulin. Une plaque en gaélique à l’avant du mémorial se lit comme suit : La a'Blair s'math n Cairdean (Il est bon d’avoir des amis le jour de la bataille).
  • Le Mémorial terre-neuvien à Beaumont-Hamel accueille environ 230 000 visiteurs chaque année.

Vous voulez en apprendre davantage sur la bataille de Beaumont-Hamel? Consultez notre site d’apprentissage.

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