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Billy Bishop

Billy Bishop est l'un des aviateurs les plus célèbres du Canada, remportant 72 victoires pendant la Première Guerre mondiale.

Owen Sound, Ontario


Seconde Guerre mondiale Première Guerre mondiale

Introduction

Billy Bishop est considéré comme le meilleur as canadien de l'aviation de la Première Guerre mondiale, comptant 72 victoires et de nombreuses récompenses. Il a été maréchal de l'air et a reçu de nombreuses médailles. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il a joué un rôle clé dans la mise en œuvre du Programme d'entraînement aérien du Commonwealth britannique.

Le jeune Billy

Quand il était jeune, Bishop avait la réputation d'être un peu bagarreur. Il évitait les sports d'équipe, préférant les activités individuelles comme la natation, l'équitation et le tir. Laissant présager son futur amour de l'aviation, il a piloté, à 15 ans, un « avion » de fortune. Fabriqué avec des draps de lit, des caisses en bois et de la ficelle, il a essayé de le faire voler du troisième étage de sa maison.

Collège militaire royal

Même s'il n'était pas très studieux, il a fréquenté le Collège militaire royal à Kingston. Il a fait état d'une gamme d'efforts, allant du travail acharné à quelques échecs et à la tricherie.

Arrivée en Angleterre

En 1914, il s'est enrôlé dans le régiment de cavalerie Mississauga Horse, puis il a été muté au 7th Canadian Mounted Rifles. Frustré par la boue des tranchées, il a demandé une autre mutation au Royal Flying Corps. Il pensait que la guerre serait beaucoup plus propre dans les airs.

Les premiers vols

Même si Bishop avait fait preuve de grandes capacités sur le champ de tir et qu'il maniait habilement une arme à feu, il a d'abord été observateur. Toutefois, il démontrait un talent pour prendre des photos aériennes et il a donc commencé à donner de la formation dans ce domaine. Pendant sa première mission, il a servi d'observateur aérien pour l'artillerie britannique. Il a continué à travailler à des missions de reconnaissance et à des vols de bombardement sans jamais actionner un fusil.

Devenir pilote

Après s'être blessé au genou lors d'un vol et après que son père ait subi un accident vasculaire cérébral, il a été renvoyé au Canada pour sa convalescence. Avec l'aide de quelques amis influents qu'il s'est fait durant cette pause, il a été accepté pour suivre une formation de pilote à l'École centrale de vol. Peu de temps après avoir reçu son brevet de pilote, il a fait un atterrissage forcé et a reçu l'ordre de reprendre l'entraînement. Heureusement, le major Alan Scott s'est porté garant pour lui et, par hasard, le lendemain même, il a remporté sa première victoire en abattant un avion allemand. Il a eu la permission de rester et par chance, le jour suivant, il a obtenu sa deuxième victoire.

Devenir un as de l'aviation

Bishop était souvent autorisé à partir en mission solo, s'infiltrant profondément en territoire ennemi. Avec son approche sans concession, Bishop a accumulé les victoires, devenant un as. Les Allemands lui ont donné les surnoms de « serviteur de l'enfer » et de « plus grand as de la reconnaissance anglaise ». Il s'est spécialisé dans l'attaque-surprise, en enchaînant victoire après victoire. Il a reçu la Croix militaire pour sa participation à la bataille de la crête de Vimy.

L'ennemi a mis la tête de Bishop à prix, mais son travail acharné l'a mené à acquérir l'Ordre du service distingué avec barrette, la Croix du service distingué dans l'Aviation, ainsi que la Croix de Victoria. Il était considéré comme l'un des meilleurs as de l'aviation de la guerre.

Mariage et promotion

Pendant un congé au Canada, il a épousé sa fiancée de longue date, Margaret Eaton Burden, et a écrit son autobiographie, « Winged Warfare ». De retour en Europe, il a été promu major et a assumé le commandement du 85e Escadron, « The Flying Foxes ».

Icône de recrutement

Billy Bishop était devenu un personnage à part entière dans les activités de recrutement au Canada. On commençait à s'inquiéter de ce qui arriverait au moral sur le front intérieur si quelque chose lui arrivait. Il a été muté et promu au grade de lieutenant-colonel. À la fin de la guerre, il avait remporté 72 victoires aériennes. Certains historiens pensent que le total pourrait être inférieur. Il semblait avoir l'habitude de contourner les règles. Souvent, les victoires lui ont été attribuées en l'absence du besoin habituel de témoins, etc.

Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été nommé le premier maréchal de l'Air par le Canada. Il a été directeur de l'Aviation royale du Canada chargé du recrutement, une tâche qu'il a remarquablement bien accomplie. Sa popularité a mené à un excédent de candidats.

Décès et legs

Bishop a ensuite exploré divers intérêts commerciaux, principalement liés à l'aviation, et a passé la majeure partie de ses derniers jours entre l'Angleterre et le Canada. Les guerres ayant fait des ravages sur sa santé, il mourut en 1956. Bishop et son épouse, Margaret, ont eu un fils, William, et une fille, Margaret, qui sont tous deux devenus d'excellents aviateurs.

Le nom de Bishop a été donné à des rues, des routes, des parcs, une montagne, des bâtiments, des aéroports, et plus encore. Il possède également une longue liste de médailles et de distinctions honorifiques.


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