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Mary McPherson

Mary McPherson a 22 ans. Elle est née et a grandi à Thunder Bay, en Ontario, et est membre de la Première Nation Couchiching. Diplômée de l’Université Lakehead, elle étudie actuellement à la faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Passionnée depuis longtemps pour l’art, elle a récemment eu l’occasion de concevoir une pièce de 20 en argent de la Monnaie royale canadienne visant à souligner le 75e anniversaire de la bataille de l’Escaut.

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L’adjudant‑chef (à la retraite) Anton « Tony » Olaf Pearson

La pièce représente un Ojibwé canadien en action à l’automne 1944. On y voit l’insigne de la Première Armée canadienne et l’image d’un fantassin armé d’une mitrailleuse Bren passant devant un moulin tour. L’Escaut est visible à l’arrière plan.


Artiste dans l’âme, Mary s’est inspirée de son défunt oncle, le carabinier Rudolph McPherson. Rudolph a servi au sein des Royal Winnipeg Rifles pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que dépisteur d’artillerie, et il était notamment chargé d’assurer la communication radio en langue ojibwée lors de diverses batailles. Sa vaste connaissance de la langue ojibwée a été essentielle pour ses camarades de guerre.

Mary précise «qu’au moment de son service, Rudolph n’était pas considéré comme un citoyen canadien, mais plutôt comme un Indien inscrit, et même si le rôle qu’il a joué pendant la Seconde Guerre mondiale était principalement lié à la langue ojibwée, sa famille n’avait pas les mêmes droits que les autres Canadiens, et ses frères et sœurs sont entrés dans le régime des pensionnats.»

« Rudolph a donné sa vie afin de se battre pour le bien de l’humanité. »

Rudolph McPherson est mort au combat durant la bataille de Calais le 27 septembre 1944, quelques jours seulement avant le début de la bataille de l’Escaut.

Récemment, Mary a eu l’occasion de visiter la tombe de son oncle Rudolph au cimetière de guerre canadien de Calais, situé dans le Pas de Calais, en France. Mary a effectué ce voyage en France en compagnie de son père. Ce fut pour lui un moment particulièrement émouvant. Malheureusement, Rudolph est décédé avant la naissance de son jeune frère et ils n’ont ainsi jamais eu la chance de se rencontrer. Ce voyage a rappelé à Mary que « Rudolph a donné sa vie afin de se battre pour le bien de l’humanité. ».

« La pièce de monnaie se veut un témoignage de la bravoure des membres de la Première Armée canadienne, mais aussi de l’anticipation qui a dû les animer. »
• Pièce de 20 dollars en argent fin de la Monnaie royale canadienne qui souligne le 75e anniversaire de la bataille de l’Escaut.

Pièce de 20 dollars en argent fin de la Monnaie royale canadienne qui souligne le 75e anniversaire de la bataille de l’Escaut.

Comme en témoigne le thème central illustré sur la pièce de monnaie, Mary s’est grandement inspirée de l’expérience de son oncle Rudolph pendant la Seconde Guerre mondiale.

« La pièce de monnaie se veut un témoignage de la bravoure des membres de la Première Armée canadienne, mais aussi de l’anticipation qui a dû les animer. C’est ce que j’ai voulu immortaliser en m’inspirant de mon oncle et en créant une image fondée sur son expérience. »

Dans l’ensemble, la conception de cette pièce de monnaie a été une expérience formidable pour Mary. « J’ai vraiment apprécié cette occasion de participer au processus de conception. Ce fut un réel honneur d’y prendre part, et communiquer avec mon père tout au long du processus était vraiment important. J’ai beaucoup appris de toute cette expérience. »

Mary McPherson est le Visage de la liberté de cette semaine, un exemple d’une nouvelle génération de Canadiens qui continuent de commémorer et d’honorer les sacrifices des vétérans, anciens et actuels, du Canada. Les actes de ces vétérans nous permettent de mener la vie que nous avons aujourd’hui – dans un pays fort et libre.


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