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Sergent (à la retraite) Patrick Gordon

Né le 7 janvier 1984, le sergent (à la retraite) Patrick Gordon a grandi à Saint John, au Nouveau–Brunswick. Pendant son enfance, il écoutait les histoires de son grand-père, Edward Thorne, qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Sergent (à la retraite) Patrick  Gordon

Gordon s’est enrôlé dans l’armée peu après avoir terminé son secondaire; il a commencé son instruction de base le 4 janvier 2004. Après avoir commencé sa carrière en tant que fantassin, il a changé de voie et est devenu membre d’équipage de blindé. Plus tard, il s’est joint au Lord Strathcona’s Horse (Royal Canadians) à Edmonton, en Alberta, où il s’est entraîné pour devenir conducteur de chars.

« Toute ma vie, j’ai voulu devenir soldat. Ça a toujours été quelque chose que je voulais faire. »

Gordon a servi un total de 13 ans dans les Forces armées canadiennes; il a notamment fait trois voyages en Afghanistan (2006, 2008 et 2010). « Toute ma vie, j’ai voulu devenir soldat. Ça a toujours été quelque chose que je voulais faire.» Au cours de son premier voyage, Gordon a aidé à transporter les premiers chars à Kandahar. Après ce voyage, il était incertain de son futur militaire. Son contrat se terminait et il venait tout juste de perdre un de ses camarades. Après mûre réflexion, Gordon ne doutait plus de son engagement envers le service et ses camarades : « Je n’aurais voulu être nulle part ailleurs qu’avec mes camarades du Strathcona’s. »

La deuxième mission de Gordon en Afghanistan s’est avérée très difficile. Au début, son escadron devait réapprovisionner les avant postes situés le long de la rivière Arghandab avant qu’on abandonne l’opération en raison des risques élevés. Gordon et son équipage T23B ont reçu la Mention élogieuse du Chef d’état major de la Défense pour avoir rapidement mené à bien ces missions de réapprovisionnement. En septembre 2008, neuf jours avant son retour au Canada, l’escadron de Gordon dirigeait un grand convoi de véhicules lorsque le véhicule de Gordon a été touché par un engin explosif improvisé. L’explosion a mis hors de combat le canon principal du char et la force de l’explosion a détruit le blindage du véhicule. Le convoi a continué son opération et, plus tard, est arrivé au camp. Quelques jours après l’explosion, Gordon et ses camarades, blessés, ont été transportés à Kandahar en hélicoptère. Peu après, ils sont retournés au Canada.

Pendant sa troisième et dernière mission en Afghanistan, Gordon a eu l’occasion de voir les opérations d’un autre angle. Il a servi de lien entre les Forces armées canadiennes et la base d’opérations avancée, s’assurant que les femmes et les hommes qui servaient dans son régiment recevaient suffisamment de nourriture, de munitions et d’autres fournitures.

Gordon a été libéré des Forces armées canadiennes pour raisons médicales en octobre 2016.

L’an dernier, un des amis de Gordon l’a encouragé à participer aux Warrior Games (compétition sportive entre vétérans). Sans vraiment connaître cette compétition, Gordon décide de soumettre sa candidature. Il a continué de s’entraîner tous les jours pour maintenir sa bonne forme physique.

« J’ai envoyé ma candidature et ils m’ont pris. J’étais très excité. »

À l’approche des Warrior Games, Gordon a été choisi comme Ultimate Champion (champion suprême). En tant que champion suprême d’Équipe Canada, il devait rivaliser dans huit activités sportives et gagner des points selon ses résultats individuels lors des activités. Gordon a donc commencé à s’entraîner intensément pour être à la hauteur de la tâche et de ses adversaires. Bientôt, il a réalisé que ce qui importait le plus pour Équipe Canada était l’expérience et non la compétition comme telle.

« Lorsque je suis arrivé à la compétition, ma mentalité a changé. L’objectif n’était pas de gagner ou de remporter des médailles. C’était de se rendre compte que nous ne sommes pas seuls dans cette bataille. »

Grâce aux Warrior Games, Gordon s’est poussé plus fort et plus loin qu’il n’aurait cru possible. « Lorsque je suis arrivé à la compétition, ma mentalité a changé. L’objectif n’était pas de gagner ou de remporter des médailles. C’était de se rendre compte que nous ne sommes pas seuls dans cette bataille.» La camaraderie présente à la compétition lui a rappelé son service dans le Lord Strathcona’s Horse. Gordon fait l’éloge du programme « Sans limites » qui change la vie des vétérans. Son expérience a contribué à sa croissance personnelle.

En l’honneur de la Semaine des vétérans, le sergent (à la retraite) Patrick Gordon est un de nos Visages de la liberté. Il croit que la Semaine des vétérans est une occasion pour s’arrêter et réfléchir au courage et au sacrifice de ceux qui se sont battus pour notre liberté.


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