Sélection de la langue


Recherche sur veterans.gc.ca

Gerald Gowing

Gerald Gowing a été témoin de combats intenses en Corée, y compris la bataille de Kapyong (cote 677), où son régiment a tenu bon. Le régiment a ensuite obtenu une citation présidentielle des États-Unis pour bravoure.

Listowel, Ontario


Guerre de Corée

Gerald Edward Gowing est né en 1931 à Listowel, en Ontario. À l’âge de neuf ans, M. Gowing a été accueilli par la division de Stratford de la Société d’aide à l’enfance parce que sa mère était décédée et que son père était incapable de s’occuper de lui. À la recherche d’aventure et d’un but précis dans la vie, M. Gowing s’est enrôlé dans l’armée en octobre 1950, demandant à servir en Corée. Envoyé à Calgary (Alberta) pour un entraînement de base à la caserne du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry, il n’y est resté que quelques semaines avant de partir outre-mer comme artilleur Bren en renfort. M. Gowing a été témoin de combats intenses en Corée, y compris la bataille de Kapyong (cote 677), pour laquelle le bataillon tout entier a obtenu une citation présidentielle des États-Unis, un honneur très rare pour une unité canadienne. Réticent à revenir au Canada, M. Gowing a quitté la Corée en mai 1952, après la fin de sa mission. Il a quitté l’armée en novembre 1952, mais il est revenu en novembre 1955 pour servir comme signaleur pendant trois ans avant d’être démobilisé.


Entrevue des héros se racontent

Regarder toutes les vidéos des héros se racontent
Sous le feu ennemi - HTML5 Transcription

Intervieweur: Lorsque vous gravissiez ces montagnes boueuses, étiez-vous sous le feu ennemi? Oh, oui. Intervieweur: Alors, cela faisait partie de l’aventure? Oui. Intervieweur: Pouvez-vous m’expliquer, me décrire ce que c’était que de gravir une pente boueuse sans rien pour s’agripper et sous le feu ennemi? C'était comment? C’est assez angoissant, mais nous étions jeunes, alors nous ne... Je suppose que l’endroit où l’on se trouve importe peu lorsqu’on est sous le feu ennemi. Mais pour gravir ces montagnes, nous étions parfois debout, parfois sur le ventre. Et quand on est sous le feu ennemi, c’est effrayant. Ne pensez jamais le contraire. J’avais peur, croyez-moi. On ne sait jamais si on va être touché ou non. On espère ne jamais l’être. Si vous êtes dans une tranchée de tir et qu’un obus de mortier ou quelquechose du genre arrive, vous vous baissez le plus possible. On n’est jamais sûr tant que l’obus n’est pas passé. Vous pouvez l’entendre siffler, mais quand il cesse de siffler, vous ne savez jamais où il se trouve. Mais tant qu’il siffle, qu’il passe au-dessus de nous, il continue son chemin. Dans ces cas-là, on sait qu’on l’a échappé belle pour cette fois. Et quand ils... quand j’étais sous le feu ennemi, parfois les Nord-Coréens et les Chinois faisaient dévaler leurs grenades et d’autres pièces d’équipement vers le bas de la colline. Intervieweur: Soudainement, être jeune, stupide et aventureux semble différent lorsqu’on est sous le feu ennemi? Ouais, tu sais que tu es aventureux, mais tu ne réalises jamais dans quoi tu t’embarques vraiment. La guerre, c’est l’enfer.


Date de modification :