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Samuel Moses « Moe » Hurwitz

Joueur de hockey exceptionnel, Moe Hurwitz a néanmoins refusé une épreuve de sélection pour les Bruins de Boston au début de la Seconde Guerre mondiale pour servir dans l’armée canadienne à l’étranger.

Lachine, Quebec


Seconde Guerre mondiale
Samuel Moses “Moe” Hurwitz

Table des matières


  1. Biographie
  2. Lieu de participation

Biographie

Samuel Moses (Moe) Hurwitz est né en 1919 d’une famille juive de 13 enfants ayant immigré à Lachine, au Québec. Joueur de hockey exceptionnel, il refusa néanmoins un essai avec les Bruins de Boston au début de la Seconde Guerre mondiale, faisant remarquer : « Je n’ai pas le temps de jouer au hockey quand des millions de mes frères sont tués en Europe ». Samuel Hurwitz s’enrôla dans l’Armée canadienne au mois de juin 1940 et servit dans le corps blindé. Il ne se faisait pas d’illusions concernant cet engagement, en disant sinistrement à son frère avant de partir à l’étranger : « Je ne reviendrai pas. Je vais être tué ».

Le sergent Hurwitz s’entraîna au Canada pendant deux ans et passa deux autres années au Royaume-Uni avant que son unité, The Canadian Grenadier Guards (rebaptisée plus tard le 22e Régiment blindé), ait enfin la chance de participer aux combats. Débarqués en France lors de la bataille de Normandie en juillet 1944, ces hommes furent lancés au combat lors de la poussée des Alliés vers le sud depuis Caen en direction de Falaise. Dès le début, le fougueux sergent fit du courage son identité, tout comme lorsqu’il sauta de son char, surnommé « Géraldine », pour débusquer les tireurs d’élite ennemis dans un village français tenu par les Allemands. Samuel Hurwitz poursuivit cet acte courageux de bravade pendant la bataille de l’Escaut où, lorsqu’à lui seul, se rua vers une position mitrailleuse allemande dans une ferme hollandaise, renversant la résistance ennemie et faisant 23 prisonniers.

Le sergent Hurwitz reçut la Médaille militaire et la Médaille de conduite distinguée pour son héroïsme durant la guerre, mais il perdit la vie à la fin octobre 1944 à la suite d’une attaque dans le sud de la Hollande. Il fut abattu dans le dos et capturé, et succomba à ses blessures dans un hôpital de campagne allemand quelques jours plus tard. Le sergent Hurwitz n’avait que 25 ans; il fut inhumé au cimetière de guerre canadien de Bergen-Op-Zoom, aux Pays-Bas.


Lieu de participation

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