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Sergent (à la retraite) Wendy Jocko

Wendy Jocko, chef des Algonquins de la Première Nation de Pikwakanagan, a toujours su qu’elle voulait s’enrôler dans l’armée. Née à Pembroke, en Ontario, elle est issue d’une longue lignée de guerriers autochtones qui se sont battus pour défendre le Canada et restaurer la paix. Après 23 ans de service dans les Forces armées canadiennes (FAC), Wendy est maintenant la chef des Algonquins de la Première Nation de Pikwakanagan, dirigeant cette communauté pendant la pandémie de COVID-19 et vers la signature d’un traité et d’une entente d’autonomie gouvernementale.

Pembroke, Ontario.

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Balkans

S'est enrôlée

1979

Affectations

  • Edmonton, AB
  • Calgary, AB
  • Chilliwack, CB
  • Petawawa, ON

Expérience opérationnelle

  • 1993: Bosnie
  • 1998 : Croatie

« J e n’avais pas plus de quatre ans que je savais que je voulais devenir soldat », affirme Wendy Jocko, chef des Algonquins de la Première Nation de Pikwakanagan. « Nous habitions à Petawawa à l’époque et j’ai vu un soldat au magasin en face de ma maison. Je l’ai regardé et je me suis dit que je voulais être comme lui lorsque je serais adulte. »

« … ma famille a une longue histoire de service militaire. »

Une autre raison a peut-être incité Wendy à s’enrôler dans les FAC. « Je suis issue d’une longue lignée de guerriers autochtones. » Le premier guerrier connu de sa famille était Constant Pinesi, le grand chef des Algonquins, qui a combattu pendant la guerre de 1812. Quatre de ses oncles ont combattu pendant la Première Guerre mondiale, dont deux d’entre eux sont morts au combat en France. De plus, son père et ses six frères ont servi lors de la Seconde Guerre mondiale. Son fils a suivi les pas de ses prédécesseurs en servant dans le 1er bataillon, The Royal Canadian Regiment. « Ainsi, ma famille a une longue histoire de service militaire. »

Wendy a réalisé ses aspirations lorsqu’elle s’est enrôlée dans les FAC à 19 ans. Lorsqu’elle étudiait à Toronto, un sergent du centre de recrutement local est venu parler aux étudiants. « À ce moment-là, mon désir de m’enrôler dans l’armée a été confirmé. » Wendy est ensuite allée à l’École des recrues des Forces canadiennes Cornwallis. Elle a d’abord été affectée à la Base des Forces canadiennes d’Edmonton en tant que technicienne en approvisionnement, après sa formation de métier. Au cours de sa carrière, elle a servi à Calgary, à Chilliwack et à Petawawa, et elle a effectué deux périodes de service en Bosnie et en Croatie. Wendy avait servi pendant un total de 23 ans lorsqu’elle a pris sa retraite en 2002.

Pendant sa longue carrière militaire, les périodes qu’a passé Wendy en Bosnie ont été marquantes. Elle a servi dans des missions de maintien de la paix de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en 1993 et en 1998. « Lorsqu’on est dans un théâtre de guerre ou dans une mission de maintien de la paix, cette expérience se démarque certainement dans notre mémoire. La dévastation et la misère humaine étaient extrêmement tristes à voir. »

Plaque qui a été décernée à la tante de Wendy pour rendre hommage au service de sa famille.

Plaque qui a été décernée à la tante de Wendy pour rendre hommage au service de sa famille.

Rencontrer les habitants de la région a été très gratifiant pour Wendy. Comme agente locale aux achats, Wendy pouvait quitter le camp de base à Daruvar, en Croatie, pour se rendre à Zagreb, capitale du pays. Sur son chemin, elle passait devant une famille de Roms qui habitait près d’un site d’enfouissement dans un petit logement en contreplaqué. « J’ai aperçu une jeune femme accompagnée de ses enfants et d’une femme âgée. Je trouvais qu’il était malheureux qu’ils vivent tout près d’un site d’enfouissement. J’ai décidé que, avant de partir de là, je leur ferais plaisir. »

« Tisser des liens avec les habitants de la région était une expérience mémorable. Les femmes et les enfants mêlés à des conflits de guerre sont les plus vulnérables. Je suis contente d’avoir pu les aider un peu. »

Malgré la barrière linguistique, Wendy s’est liée d’amitié avec la jeune femme, qui s’appelait Maria. On peut toujours communiquer avec les gens d’une façon ou d’une autre, même si l’on ne parle pas la même langue, que ce soit au moyen du langage corporel ou en étant amical, gentil et chaleureux. Tous les jours, en se rendant à la ville, Wendy arrêtait les voir pour savoir comment ils allaient et, souvent, elle donnait des fruits et du lait aux enfants. « Tisser des liens avec les habitants de la région était une expérience mémorable. Les femmes et les enfants mêlés à des conflits de guerre sont les plus vulnérables. Je suis contente d’avoir pu les aider un peu. La mission en Bosnie a été une expérience qui a considérablement changé ma vie. »

Wendy avec la fille de Maria.

Wendy avec la fille de Maria.

Wendy a pris sa retraite des FAC en 2002. Elle est devenue directrice funéraire et embaumeuse pendant 10 ans lorsqu’elle a habité en Écosse, de 2003 à 2013. Ce nouveau choix de carrière était directement lié à son expérience outre-mer en Bosnie. Pendant son affectation à Zagreb, le 1er bataillon, The Royal Canadian Regiment, a perdu un soldat dans un malheureux accident et la section de Wendy a participé à son rapatriement au Canada.

Wendy est retournée dans la communauté des Algonquins de la Première Nation de Pikwakanagan en 2015. Deux ans plus tard, elle a été désignée par le conseil et a été élue pour une période de trois ans, soit de 2017 à 2020. Il s’agissait de sa deuxième fois en tant que conseillère. Elle l’avait aussi été de 2001 à 2003.

Proposée par le chef sortant, Kirby Whiteduck, Wendy a été élue chef des Algonquins de la Première Nation de Pikwakanagan, en mars 2020. Les enjeux pendant ce mandat comprennent la réaction de la Première Nation à la COVID-19, les négociations concernant le traité et l’autonomie gouvernementale avec et Canada et l’Ontario, ainsi que la poursuite du développement culturel et économique.

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