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Lieutenant(v) Yuna Hur

Yuna Hur se dirigeait vers une carrière en mode. Elle n’avait jamais pensé au service militaire jusqu’à ce qu’un jour, elle accompagne des amis à un centre de recrutement des Forces armées canadiennes (FAC). Cette visite a complètement changé son cheminement de carrière. Onze ans plus tard, elle n’a aucun regret.

Halifax, Nouvelle-Écosse

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S'est enrôlée

2009

Expériences opérationnelles

  • HMCS Winnipeg, 2017-2018

Déploiements

  • BFC Esquimalt, 2015-2018,
  • Ottawa, 2018-2020;
  • BFC Halifax, 2020-aujourd’hui

C’était en 2009. Yuna Hur pensait qu’après l’école secondaire, elle poursuivrait ses études en gestion de la mode afin de devenir entrepreneuse en mode. Elle avait même envoyé une demande d’admission pour étudier la gestion de la mode aux États-Unis. Sa vie a pris un tournant inattendu lorsqu’elle a accompagné des amis dans un centre de recrutement des FAC. « Je ne vais pas mentir, j’ai suivi mes amis et j’ai pensé que l’armée pourrait être une expérience à ajouter sur mon CV », dit-elle.

À titre d’immigrante de première génération de la Corée du Sud sans historique familial de service militaire, le lieutenant Hur n’avait pas une idée précise de ce qu’elle voulait faire dans les FAC. Une brève discussion avec un recruteur à propos de ses objectifs de carrière l’a entraînée sur une nouvelle voie. Elle s’enrôlerait dans la Force aérienne dans le but de devenir agente logistique, contrôleuse aérienne ou pilote.

L’année suivante, elle s’est donc retrouvée à St-Jean-sur-Richelieu, au Québec, pour suivre son instruction de base et pour apprendre le français. Une semaine ne s’était pas encore écoulée qu’à sa grande surprise, on lui a dit qu’il y avait eu une erreur, qu’elle aurait plutôt dû être affectée à la Marine. « Encore à ce jour, je ne suis pas vraiment certaine de ce qui s’est passé. J’ai juste accepté. Je ne connaissais rien de l’armée à ce moment-là. Je faisais simplement acquiescer à tout ce que me disaient ceux qui portaient l’uniforme. »

« Je me suis retrouvée à échouer une année scolaire pendant mes études de premier cycle parce que je ne savais pas comment faire face à l’échec. J’avais quitté la maison de mes parents pour venir au CMR. Ce petit « creux » et le fait de recommencer ma deuxième année m’ont permis de grandir énormément. C’est là que j’ai eu une leçon d’humilité. »

Les quatre années qui ont suivi ont été consacrées à son baccalauréat au Collège militaire royal (CMR). Pendant l’été, elle s’entraînait avec la Marine. Habituée à être une première de classe, elle a frappé un mur lors de sa deuxième année : « Je me suis retrouvée à échouer une année scolaire pendant mes études de premier cycle parce que je ne savais pas comment faire face à l’échec. J’avais quitté la maison de mes parents pour venir au CMR. Ce petit « creux » et le fait de recommencer ma deuxième année m’ont permis de grandir énormément. C’est là que j’ai eu une leçon d’humilité. »

Fabrication de coquelicots à bord du navire.

Fabrication de coquelicots à bord du navire.

Le lieutenant Hur a persévéré en grande partie à cause de ses camarades du CMR et de son premier été, où elle a pu faire l’expérience de la vie à bord d’un navire. « C’est cet été-là que je suis vraiment dit ‘oh, la Marine c’est vraiment plaisant, c’est ça que je veux faire!’ Ce qui m’a fait rester honnêtement, ce sont les gens. » 

En 2015, six ans après s’être enrôlée, elle a officiellement cessé d’être un cadet de la Marine et a gravi les échelons pour devenir lieutenant alors qu’elle travaillait à la BFC Esquimalt, située à Victoria, en Colombie-Britannique. Deux ans plus tard, on l’a envoyée à bord du NCSM Winnipeg alors que le navire naviguait déjà en Asie du Sud-Est. « J’ai reçu un appel. On m’a dit que c’était le temps pour moi de rejoindre le navire, et on m’a demandé à quelle vitesse je pouvais faire mes bagages et me rendre à la première escale. J’ai répondu que je pouvais faire ça rapidement. On m’a donné trois jours. »

Le lieutenant Hur a monté à bord du NCSM Winnipeg à Port Klang, en Malaisie, puis ils ont navigué en direction de pays comme l’Inde, le Sri Lanka, Singapour et la Corée du Sud. Il s’agissait de sa première expérience de déploiement à bord d’un navire.

« Oui, je parle le coréen et l’anglais, mais je ne suis pas médecin. Je me débrouille à peine avec le jargon médical en anglais. J’ai dû réfléchir et agir rapidement. Il s’agissait d’un pays étranger pour moi, et je n’avais pas de guide d’instructions sur la marche à suivre. »

L’un des plus grand défi lors de ce déploiement s’est produit lorsqu’elle a dû coordonner le rapatriement vers le Canada pour des raisons médicales de deux matelots depuis la Corée du sud. Elle devait assurer leur retour à la maison en toute sécurité. « Oui, je parle le coréen et l’anglais, mais je ne suis pas médecin. Je me débrouille à peine avec le jargon médical en anglais. J’ai dû réfléchir et agir rapidement. Il s’agissait d’un pays étranger pour moi, et je n’avais pas de guide d’instructions sur la marche à suivre. »

Après la fin de son premier déploiement à bord du NCSM Winnipeg, elle a été affectée à Ottawa pour acquérir une expérience directe au quartier général. Elle partira à nouveau en mer à l’automne 2021 à bord du NCSM Montréal. Cette fois, elle sera l’agente logistique principale du navire. Elle aimerait plus tard être affectée à Ottawa pour travailler aux opérations militaires interarmées.

Avec courage, intégrité et loyauté, Yuna Hur continue de laisser sa marque. Découvrez d’autres histoires.

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