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Les plumes, les repères et la ceinture

Les plumes, les repères et la ceinture

En 2005, le gouvernement du Canada, en collaboration avec les chefs spirituels autochtones, les anciens combattants et les jeunes, participèrent à la tournée spirituelle autochtone en vue de rendre hommage à plus de 500 Autochtones canadiens morts à la guerre ainsi qu'au millier de membres des Premières Nations, de Métis et d'Inuits qui ont servi au cours de la Première et de la Seconde Guerres mondiales. Un élément important de cette tournée était la cérémonie de rappel à la terre natale qui se voulait une invitation aux esprits à retourner vers leurs terres ancestrales où ils seront accueillis par des proches et des amis, et se verront offrir un lieu de repos.

Une illustration représentant chacun des trois groupes autochtones (membres des Premières Nations, Métis et Inuits) du Canada qui prirent part à la tournée spirituelle autochtone avait eté créé pour cet événement spécial. Voici une explication des différents symboles utilisés dans cette illustration.

Le symbole des Premières Nations : la plume d'aigle

Les Premières Nations vouent le plus grand respect à l'aigle. Celui-ci est considéré être le messager du Créateur et, par conséquent, ses plumes sont très prisées. La plume d'aigle est donc le lien entre le peuple et le Créateur. On rassemble les plumes d'aigle lors d'un rituel. Personne n'a le droit de s'approprier une plume d'aigle, celle-ci devant être remise au porteur.

Le symbole des Inuits : l'inukshuk

Les inuksuit (pluriel d'inukshuk) sont des repères érigés par les Inuits, formés de pierres disposées les unes sur les autres dans des formes particulières. Traditionnellement, ces repères avaient différentes fonctions : une roche placée au dessus d'une autre constituait un pointeur directionnel, indiquant le chemin de la maison; des pierres disposées horizontalement et verticalement formaient une « fenêtre » d'observation; certaines de ses formations indiquaient de bons lieux de pêche, d'autres servaient à détourner les caribous de leur chemin vers un endroit où il serait possible de les abattre dans l'eau. Un inukshuk pouvait également indiquer une cache abritant de la viande, signaler un endroit où une personne pouvait avoir besoin d'aide ou de services ou, encore, accueillir des marques de gratitude.

Le symbole des Métis : la ceinture métisse

Également nommée ceinture de l'Assomption (d'après la ville du Québec où elle était confectionnée), cet accessoire, à la fois coloré et distinctement métis, avait de nombreux usages. Ses bouts en frange servaient d'ensemble de couture d'urgence lorsque les Métis partaient à la chasse au bison. Cette ceinture servait également de porte-clés, de trousse de premiers soins, de débarbouillette, de serviette, de bride d'urgence et de couverture de selle. Dans l'Ouest, le nom de ceinture de l'Assomption est devenu « ceinture métisse ». On raconte que ce changement de nom se serait produit en raison des nombreux voyageurs qui la portaient et qui étaient de sang mêlé, et que la ceinture était très populaire parmi les Métis de la rivière Rouge. De nos jours, la ceinture métisse constitue toujours une partie intégrante des célébrations culturelles des Métis.

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