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L’Atlantique nord était un lien vital

Des héros se racontent

L’Atlantique nord était un lien vital

Transcription
Je pense qu'on a pas mal fait le tour, d'une guerre spéciale. L'Atlantique nord, c'est spécial. On peut l'appeler la bataille de l'Atlantique nord, tu sais, il y a eu beaucoup, on parle d'Europe, de Rommel, des généraux, de Patton, l'éclat, des victoires éclatantes. Mais l'Atlantique nord, il n'y en a pas de victoires éclatantes, tu sais, c'est de la routine. C’était de la routine, mais une routine indispensable. Intervieweur : Comme vous avez dit, une guerre silencieuse? Une guerre silencieuse, puis c'était la colonne vertébrale de la communication. Mais par contre, c'est pas populaire, c'est pas une chose qu'on parle, qu'on entend parler. Intervieweur : Vous avez participé à maintenir ce lien vital entre l'Amérique et l'Europe en guerre. Ce lien vital, c'est ça, justement. Avec la Marine, la Marine marchande, qui a travaillé à maintenir ces lignes là, parce qu'eux autres, ils y ont goûté. Nous autres, au moins on revenait à la base, on se couchait, puis il n'y avait plus de roulis de tangage. Eux autres, c'est dur, marin, ça arrête pas! Nous autres, ça arrêtait au moins, il y avait un arrêt. Je pense que ces hommes-là on vécu des conditions pénibles. Nous autres, c'était juste dur, le temps qu'on volait, en ce sens que c'était rough mais on revenait dans une base, on revenait chez nous, tu sais. Fait que c'est différent. Intervieweur : Mais vous avez vécu vos propres difficultés, vous avez vécu vos propres moments où vous avez eu peur et puis vous avez permis de maintenir ce lien vital. C'est ça, c'est le service qu'on a rendu à la Couronne. C'est ça, de maintenir ce lien vital. En somme ça été ça le rôle de l'Atlantique nord, de cette bataille-là, de maintenir un lien vital, coûte que coûte.
Description

M. Bruneau réaffirme que la bataille à laquelle il a participé était une guerre silencieuse, une guerre de patience et surtout une guerre où il fallait maintenir le lien vital entre l’Amérique et l’Europe, coûte que coûte.

Gustave Bruneau

Monsieur Bruneau est né à Québec, le 17 février 1921. Enfant, il était fasciné par les avions, ayant lu des livres de la guerre de 1914-1918 où il était fait mention des héros de l’aviation. Il allait souvent voir les avions à l’aéroport de Sainte-Foy. Adolescent, alors qu’il fréquentait un collège franco-américain à Berthierville, il a fait la rencontre d’étudiants Américains qui ne parlaient que d’aviation, ce qui l’a motivé encore plus à poursuivre sa passion. Au déclenchement de la guerre, il essaie de s’enrôler, mais il est refusé car il est trop jeune. Il s’est finalement enrôlé en août 1940 avec la permission de sa mère et a servi jusqu’à la fin de la guerre, le 8 août 1945. Il était radiotélégraphiste dans un équipage qui protégeait les convois du haut des airs contre les redoutables sous-marins allemands. Il fut basé à Dartmouth et à Sydney, en Nouvelle-Écosse et après avoir complété son tour d’opération, soit 1000 heures de vol, il a agi comme opérateur radar à Pennfield Ridge, au Nouveau-Brunswick. Monsieur Bruneau était le seul Canadien français de son escadrille.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Date d’enregistrement :
3 décembre 2013
Durée :
2:31
Personne interviewée :
Gustave Bruneau
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Campagne :
Coastal Command
Branche :
Aviation
Occupation :
Télégraphiste

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