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Enrôlement et entraînement

Des héros se racontent

Enrôlement et entraînement

Transcription
Ce qui a décidé, parce que en réalité, je travaillais sur la ferme et mon père avait un terrain à bois. L'hiver, il aimait ça qu'on aille là, il avait un camp là-dessus. Sur les derniers temps, les jeunes de mon âge il n'y en avait plus beaucoup alentours. Le militaire, dans la famille, il n'y en avait pas beaucoup. Il y avait un de mes oncles qui avait été à la guerre en 1914, je crois bien, mais à part de ça, j'ai pas été élevé dans le militaire, je ne connaissais pas ce que c'était en réalité, au juste. Tout le monde était à la guerre, tu parlais de quelqu'un, il est parti. Qu'est-ce qu'on fait ici nous autres? Moi j'ai dit on est aussi bien d'aller faire notre part nous aussi, ça fait que je me suis enrôlé. En 1944, j'avais seulement 18 ans, mais j'ai eu 19. Premièrement, j'avais un frère avant moi qui s'était enrôlé. Mon père aimait pas ça bien bien. Il a voulu le faire sortir parce qu'il était assez jeune dans le temps, mais il n'avait pas réussi, il a continué, il y a été. Mais la réaction des parents quand moi je me suis enrôlé ça n'a pas été si sévère dans le temps. Quand je me suis enrôlé, je me suis enrôlé à Ottawa et je suis allé à Kingston pour commencer. Je pense que c'est ça, Sorel, Sherbrooke, Valcartier. Intervieweur : C'était avec quel régiment? Je n'étais pas dans un régiment du tout. Nous autres on était juste du reinforcement, ça prenait des renforts et c’est là que j'ai su quel régiment j'étais pour être dedans, ça a été le Fusiliers Mont-Royal. Je l'ai pas choisi mais vu que je ne connaissais pas ça bien bien, un ou l'autre ça faisait pas de différence. Intervieweur : C'est un régiment francophone? Ah oui, c'est francophone, au coton, malgré que si il y avait de l'anglais, dans ce temps-là je le comprenais, j'étais bon dans les deux langues, il n'y avait pas de problème. Premièrement, ils t’entraînent à être militaire, un peu, et quand ils disent attention, c'est attention. Mais toutes les instructions, comment maintenir ta carabine, ton fusil, la mitraillette. Il y avait la petite mitraillette, la Sten, qu'ils appelaient, puis la Bren gun, ça c'était tout en français. Intervieweur : Beaucoup d’entraînement physique? Entraînement physique, oui. Premièrement, tu avais ton entraînement physique régulier, mais après ça ils te faisaient faire de l'entraînement comme des obstacle course, ils te faisaient monter dans des choses, courir, puis après que tu avais finis, je ne me rappelle pas comment, il y avait tant de semaines d’entraînement puis à la fin il y avait un final et là c'était classé. En dernier, je pense que c'était 5 miles qu'on courrait avec notre équipement, notre battle dress, nos bottines, les choses pour les grenades, la ceinture, il fallait que tu coures 5 miles. Moi j'ai pas mal bien réussi ça. Il y en a qui n'ont pas réussi bien bien. J'ai bien réussi ça. J'étais deuxième et c'est un dénommé Dupuis qui est arrivé juste avant moi.
Description

M. Gauthier raconte les raisons pour lesquelles il s’est enrôlé, la réaction de ses parents ainsi que son entrainement.

Maurice Gauthier

Maurice Gauthier est né en 1924 à Hull, au Québec. Il a grandi sur une ferme à Cantley, un village irlandais où il a appris l’anglais. M. Gauthier s’est enrôlé en août 1944 à Ottawa. Il a servi avec les Fusiliers Mont-Royal en Belgique, en Allemagne et en Hollande.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Date d’enregistrement :
29 mai 2015
Durée :
4:34
Personne interviewée :
Maurice Gauthier
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Fusiliers Mont-Royal
Grade militaire :
Soldat

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Date de modification :