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Les yeux du navire, même la nuit

Des héros se racontent

Les yeux du navire, même la nuit

Transcription
Ma tâche primaire c'était de piloter l'hélicoptère. On avait 3 hélicoptères, on avait 3 équipages pour les piloter aussi. Nous autres, l'hélicoptère, c'est les yeux du navire. On pouvait aller loin pour voir ce qui se passe, travailler comme les yeux de l'hélicoptère. On faisait souvent des vols de nuit, de surveillance autour du navire, autour de l'espace de sécurité. On faisait beaucoup de nuit parce qu'on était équipés avec des lunettes de nuit et d'autres appareils pour voir, des appareils «infrared» pour voir des choses. Nos alliés avaient des hélicoptères, mais des hélicoptères de journée seulement. On faisait une mission ou deux par jour, de trois heures de temps, on surveillait. On surveillait pour des mines, on surveillait pour des terroristes en petits bateaux, on identifiait des autres navires qui rentraient. Avant le combat, il y avait une «blockade», alors il fallait identifier tous les navires qui rentraient et sortaient. Puis on faisait ça la nuit. C’était vraiment bien, pas de lumière, on allait là, puis on était capable de lire le nom du navire, parce que la couleur de peinture, une couleur de peinture peut avoir une température différente d’une autre, so, même avec «infrared», on pouvait clairement lire, personne pouvait nous voir. On allait, on identifiait le navire, on sortait de là, à cinq miles, puis on les appelait à la radio, on dit qui ce qui vous êtes, vous allez où? On savait que notre navire était prêt à lancer le feu si nécessaire, mais on était très vulnérable, mais on faisait notre job, c’était intéressant. Sur un navire, tu peux être pilote d'hélicoptère, mais si le navire prend en feu, il faut tiendre la hose aussi, il faut être prêt à aider l'un et l'autre à ces choses-là. On pratiquait souvent des activités, comme si le navire était frappé par un missile, il fallait sauver le navire, on pratiquait ces choses-là. Il y a beaucoup d'équipement contre le feu. Si on était attaqué avec des minutions chimiques comme le gaz, on avait tout un système où on fermait le bateau. Mais si nous autres on était en vol avec l’hélicoptère, pour rentrer dans le bateau, il fallait rentrer dans une certaine porte. C’était des cuisiniers qui étaient supposés de nous laver, puis d’autres personnes supposées prendre notre linge, le brûler, des choses comme ça. On était, on pratiquait beaucoup d’entraînements puis de combattre ces choses-là.
Description

M. Cormier explique comment il pouvait faire de la surveillance de nuit avec le Sea King et les procédures à suivre si le navire ou son hélicoptère étaient touchés.

Charles Cormier

M. Cormier est né à Moncton le 3 avril 1952. À l'âge de 16 ans, il se joint à la milice et entretient l'idée de devenir officier de char blindé, mais une fois enrôlé pour de bon, il préfère devenir pilote. Après avoir obtenu son brevet de pilote, il est envoyé prendre part à la guerre du Golfe, où il devient pilote d'hélicoptère Sea King. Il y reste jusqu'au jour de la Victoire et revient au Canada le 7 avril 1991. Deux mois plus tard, après 24 ans de service, il quitte les forces et devient inspecteur d'aviation civile pour Transport Canada. Aujourd'hui, en plus de dessiner des plans de procédure d'atterrissage pour les aéroports, il sert également le public en tant que conseiller municipal pour la ville de Dieppe au Nouveau-Brunswick.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Date d’enregistrement :
11 mars 2005
Durée :
2:44
Personne interviewée :
Charles Cormier
Guerre ou mission :
Forces armées canadiennes
Emplacement géographique :
gulf Persique
Campagne :
Guerre du Golfe Persique
Branche :
Aviation
Unité ou navire :
HMCS Protecteur
Grade militaire :
Lieutenant-colonel
Occupation :
Pilote

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