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Début de la guerre du Golfe le 16 janvier 1991

Des héros se racontent

Début de la guerre du Golfe le 16 janvier 1991

Transcription
Le 16 de janvier, les Américains ont débuté le combat. Jusqu’à ce temps-là c’était en réalité c’était une blockade, où on met de la pression, c’est une blockade classique. Mais le 16 de janvier, après les, on savait que quelque chose était pour arriver. Cette soirée-là, les Américains ont envoyé 400 missiles. On avait toujours peur. La force que les Américains ont rentré là puis on détruit en réalité l’aviation, puis tous les systèmes de communication et les systèmes d’intelligence. Alors l’ennemi, ou Saddam Hussein, il n'avait plus de forces crédibles. Mais on avait toujours peur qu'il était prêt à sacrifier tout son pays, à lâcher des missiles nucléaires, des missiles chimiques. Même après ce temps-là, il avait lancé des missiles contre Israël. Alors l’inconnu, c’était toujours l’inconnu. Jusqu’à temps que la guerre terrestre qui est venue, je crois qu'ils ont débuté vers la fin de février, ils ont rentré puis ça a duré comme quatre jours. Finalement on était plus confortable mais comme je disais, c’est l’inconnu. Heureusement, ça a bien été avec un minimum de perte de vie mais les munitions comme ça, c'est épeurant. On a toujours pensé une victoire. Ah oui, oui, oui, sans doute, sans doute. Nos alliés, comme j’ai dit, les Américains, les Britanniques, étaient tellement puissants. J'ai vu, surtout des forces aériennes, je rentrais souvent à l'aéroport de Bahreïn, Dubaï, puis on voyait, la force était immense. Heureusement, les Américains ont espéré jusqu’à temps que des forces suffisantes étaient en place, même les forces trois fois qui étaient nécessaires pour l’affaire étaient en place. Et comme je dis, quand, on appelle ça «air superiority», elle était complète. On voyait tout. Moi j’avais le temps des fois, je regardais les rapports d’intelligence. Ils suivaient chaque camion dans le pays d’Iraq, tous les jours. Alors ça, c’est impressionnant et puissant. Comme je dis, surtout, on avait peur que peut-être un homme fou aurait pu peser un piton, changer l’histoire.
Description

M. Cormier parle du début de la guerre du Golfe le 16 janvier 1991. Bien que les Alliés avaient des forces et des équipements en très grand nombre, la peur d’une attaque nucléaire était réelle.

Charles Cormier

M. Cormier est né à Moncton le 3 avril 1952. À l'âge de 16 ans, il se joint à la milice et entretient l'idée de devenir officier de char blindé, mais une fois enrôlé pour de bon, il préfère devenir pilote. Après avoir obtenu son brevet de pilote, il est envoyé prendre part à la guerre du Golfe, où il devient pilote d'hélicoptère Sea King. Il y reste jusqu'au jour de la Victoire et revient au Canada le 7 avril 1991. Deux mois plus tard, après 24 ans de service, il quitte les forces et devient inspecteur d'aviation civile pour Transport Canada. Aujourd'hui, en plus de dessiner des plans de procédure d'atterrissage pour les aéroports, il sert également le public en tant que conseiller municipal pour la ville de Dieppe au Nouveau-Brunswick.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Date d’enregistrement :
11 mars 2005
Durée :
3:05
Personne interviewée :
Charles Cormier
Guerre ou mission :
Forces armées canadiennes
Emplacement géographique :
gulf Persique
Campagne :
Guerre du Golfe Persique
Branche :
Aviation
Unité ou navire :
HMCS Protecteur
Grade militaire :
Lieutenant-colonel
Occupation :
Pilote

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