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C’était l’infanterie ou rien

Des héros se racontent

C’était l’infanterie ou rien

Transcription
Les premiers jours, les premières semaines c’est l’entrainement de base, donc pour ma part, on était seulement des artilleurs et puis des gars de l’infanterie. C’était l’entrainement de base. Ensuite de ça, il y a eu l’entrainement de qualification de soldat qu’ils appellent, et on a fini ça par le cours de métier, qui pour ma part était soldat d’infanterie. Toute ma formation je l’ai passée, pour ce qui est du cours de base, je l’ai faite à Lévis, au régiment de réserve là-bas, et puis pour ce qui est des deux autres cours, soit la qualification de soldat et le PP1 pour les fantassins, j’ai fait ça sur la base militaire à Valcartier. Donc, est-ce que vous pouvez m’expliquer un petit peu, quand j’entends « réserve », pour moi, ça veut dire à temps partiel, mais la réserve, est-ce que c’est ce que ça veut dire? En fait oui, la réserve, c’est normalement à temps partiel, c’est sûr que tu peux pas avoir des contrats de classe C qu’ils appellent, si je me trompe pas, ça fait quand même un petit bout, je ne suis plus familier avec ces termes-là. Ce que ça veut dire c’est que tu t’en vas avec des réguliers pour, soit des missions, soit des contrats spécifiques. Dans le fond, les Forces armées canadiennes t’emploient à ce moment-là à temps plein au lieu de t’employer à temps partiel. L’entrainement vraiment avec les Forces armées canadiennes ça a été plus de fin de semaine, aussi le soir, on avait un soir par semaine dans les régiments de réserve. C’est sûr que c’est beaucoup moins intense que ce que font les réguliers par rapport au fait qu’on a moins de temps pour le faire. J’étais dans la réserve et en même temps, moi j’étais aux études. J’ai continué mes études en même temps que je faisais la réserve la fin de semaine et de soir. Dans les cours de base, c’est sûr qu’on apprend vraiment ce qui est armes légères, personnelles, parce que les cours de base, comme je le disais tout à l’heure, ça peut être plusieurs métiers ensemble, donc si tu es médic, tu n’as pas nécessairement besoin d’être qualifié sur une mitrailleuse lourde. Par après, quand tu vas faire tes cours de métier, c’est là que tu apprends vraiment plus, ce qui est par rapport à ton métier. Donc les patrouilles, les attaques, les positions défensives, les champs de tirs qui sont avec plusieurs armes, ça peut être soit la grenade, lance-grenade, les armes antichars, ça peut être les mitrailleuses légères, les mitrailleuses lourdes, les mines Claymore, tous ces genres de trucs là qu’on apprend au cours de fantassin, en fait. Donc vous, quand vous vous êtes enrôlé, c’est ça que vous vouliez faire, est-ce qu’il y avait d’autres métiers qui auraient pu vous tenter, ou votre idée était faite avant d’entrer? Honnêtement, non, moi j’avais une seule idée en tête, tout ce que je voulais faire c’était l’infanterie. J’avais pas d’autre choix dans lequel je me voyais aller, donc ça a vraiment été une décision unanime, c’était l’infanterie ou rien. En fait, mon rôle avec les Forces armées, au début c’était l’entrainement, en fait ça a toujours été l’entrainement. C’est un petit peu comme quand tu es pompier, tu t’entraines à éteindre des feux, mais le jour où est-ce que tu es déployé, pour nous c’est des déploiements, pour eux c’est quand ils ont des « calls » pour éteindre un feu. Les Forces armées canadiennes, c’est constamment de l’entrainement par rapport à tes tâches que tu as à effectuer. Dans le fond, ça a pas mal été ça ma carrière, de l’entrainement et des tâches connexes.
Description

M. Lehoux explique son rôle dans la réserve et comment l’entrainement s’est déroulé. Il confie qu’il a toujours voulu faire partie de l’infanterie.

Antoine Lehoux

Monsieur Lehoux est né en 1993 à Thetford Mines, au Québec. Dès son tout jeune âge, il écoutait des films sur l’armée et était inspiré par les valeurs militaires. Il s’est enrôlé à 16 ans et rêvait de faire carrière dans les Forces armées canadiennes. En raison de son jeune âge, M. Lehoux s’est d’abord entrainé comme réserviste, poursuivant ses études. Un grave accident lors du jour du Souvenir en 2013 l’a contraint à quitter les Forces armées canadiennes après 5 années de service.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Date d’enregistrement :
5 décembre 2017
Durée :
3:53
Personne interviewée :
Antoine Lehoux
Guerre ou mission :
Forces armées canadiennes
Emplacement géographique :
Canada
Branche :
Forces Canadiennes
Unité ou navire :
Régiment de la Chaudière
Grade militaire :
Soldat

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