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Des héros se racontent

Transcription
Interviewer : La guerre a duré quand même assez longtemps, est-ce que vous aviez une idée quand est-ce que ça allait finir, si ça allait durer un autre dix ans, si...? Bien on avait des, des... des fois, on avait des petites nouvelles d’un bord à l’autre. On savait que c’était pas pour finir tout de suite. On savait que c’était pour durer longtemps. Puis on savait que l’entraînement que les forces qu’il y avaient outre-mer étaient entraînées pour le faire. Il y avait des... apparemment des plans d’attaquer la France. Et puis... ça retardait pour différentes raisons. On sait pas pourquoi. C’est rien que des pourparlers qu’on avait nous autres pis ces affaires là. Et puis on savait qu’avant que le coup soit donné, que... la première fois qu’ils ont fait à Dieppe ça n’a pas marché. Dans ce temps-là, on a entendu parler que c’était pour durer un autre trois, quatre ans. Ça n’a pas duré trois, quatre ans, mais ça a duré un bon deux ans et demi pareil. Mais apparemment que c’était... c’est les nouvelles qu’on recevait ça. Interviewer : Comment... C’était quoi le sentiment au Canada quand on entendait une nouvelle... quand on entendait qu’est-ce qui s’est passé à Dieppe? Bien on... les nouvelles qu’on avaient c’est que quand... la France avait tombée, ça c’était... pas si mal. On s’est dit « Bien coudonc, y’avait la ligne Maginot, ça n’a pas de bons sens ça pour entrer. » Puis là bien on a su que les Allemands ont passé alentour de la ligne puis on rentré par la France puis les Français, des villages avaient reçu les Allemands comme ils pensaient que c’étaient des soldats cana... français. Puis ils les avaient reçu avec les bras ouverts, fait que ils ont pu pénétrer en France plus facilement. Pis quand on vu que ça c’était fait, la Pologne puis la Yougoslovaquie (sic) pis ces place-là... on a pensé que c’était pour... qu’on aurait de la misère à gagner la guerre. On était pas capable. Interviewer : Est-ce que vous pensiez que la Grande-Bretagne allait tomber? On était pas mal certain que c’était pour tomber.
Description

M. Garceau ne croyait pas que les Alliés pouvaient gagner la guerre.

Gaston Garceau

Né à Hull (Québec) M. Garceau fait partie d’une famille de 10 enfants dont 6 joindront les forces armées canadiennes. Après s’être enrôlé dans l’Aviation Royale canadienne, M. Garceau subit un accident au doigt qui l’oblige à faire sa carrière militaire dans le domaine de l’administration, au Canada. Il ne verra pas le front ou même l’Europe avant de devenir président national de la Légion canadienne après la Seconde Guerre mondiale.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
2:20
Personne interviewée :
Gaston Garceau
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Branche :
Aviation

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