Les mortiers

Des héros se racontent

Les mortiers

Transcription

Interviewer : Ça doit être assez difficile de... d’avoir quand même... ça doit être quelqu’un que vous vous fiez à... La raison qu’il s’est fait tuer c’est parce-que... c’est peut-être un peu de ma faute. C’est que les mortiers ils « shellaient », et puis si le mortier il siffle, ça veut dire qu’il dépasse et si il arrête de siffler pis il commence à faire « ffffffffff », ça ça veut dire qu’il va tomber et puis moi je disais... c’était des mortiers de notre coté qui tiraient pour pas lui faire peur. Fait que il a entendu siffler... il a entendu le mortier... mais s’il l’a vu il s’est pas jeté à terre. Moi j’étais à terre. Je me suis fait frapper sur le menton, ici une petite... mais rien de grave.

Description

M. Joanisse explique les circonstances de la mort de son aide coréen.

Marcel Joanisse

Originaire de Hull, M. Marcel Joanisse connaissait bien le contexte de la guerre. Son père et son frère avaient participé aux deux grandes guerres. Il décida donc d’imiter ses pairs et servir son pays en joignant l’armée en 1950. Il partit pour la Corée en 1952.

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