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Mon bénévolat en temps de guerre

La force francophone

Mon bénévolat en temps de guerre

Transcription
MON BÉNÉVOLAT EN TEMPS DE GUERRE Y'avait les Women Volunteer's Corps. On en parle pas beaucoup. C'est vrai qu'on était pas nombreuses, on était 52, ici à Québec. C'tait un peu comme les cadettes. On s'entraînait, on allait faire de l'entraîn'ment, d'la marche à l'Académie commerciale. On était prêts à toute éventualité, ici. On avait suivi des cours d'Ambulance Saint-Jean, puis on était prêts à coucher, à réduire des fractures. QUEL ÉTAIT VOTRE MANDAT C'tait surtout s'occuper des militaires qui v'naient au « Y », aller au Club Alouette – ça, on en entendait pas parler non plus – c'était un club qu'y avait juste en bas d'la côte d'la montagne. Et puis, si y a des militaires qui v'naient, puis y savaient pas écrire, on écrivait pour eux autres. Si y en avait qui voulaient connaître plus la ville, on leur expliquait, on donnait beaucoup d'information, pis, à dix heures, onze heures, ben là, on leur servait un lunch. On faisait des gâteaux, chez nous, pis on les apportait, pis on leur séparait un morceau d'gâteau, pour qu'y mangent un peu avant d'partir. Puis, on était occupées... Au YMCA, c'tait la même chose. Y a des salles, surtout, de militaires... des salles anglaises... des salles comme les églises anglaises. Eux autres, y recevaient... y faisaient des p'tites soirées pour les militaires, là. Y jouaient aux cartes et puis on leur servait un lunch. On remplaçait partout où c'était nécessaire. Quand y avait eu Glenn Ford qui était v'nu à l'Empire, on avait été là comme agents d'sécurité, en plus de placiers. Quand y avait des parades avec l'armée, là, on paradait avec eux autres. Lors d'la journée de Dollard des Ormeaux, on paradait avec eux autres, sur les Plaines. On était bien préparées, franchement là, pis on nous avait habituées, lorsqu'on travaillait, qu'on était en devoir en quelque part, toujours avoir les yeux tout l'tour d'la tête, sentir les gens en arrière de nous. Si jamais, t'sais... quoi faire en cas d'urgence.
Description

Cécile Grimard-Masson raconte son expérience dans le Women’s Voluntary Service, un groupe de bénévoles ayant pour but d’aider civils et militaires là où le besoin se faisait sentir.

Cécile Grimard-Masson

Cécile Grimard-Masson est née à Québec le 20 avril 1924. La guerre éclate et elle s’engage à l`Arsenal de Québec où elle fabriquera des munitions. Au départ simple ouvrière, elle deviendra par la suite mécanicienne et assistante contremaîtresse de son département. Parallèlement à son travail, elle s’engagea comme bénévole dans la Women`s Volontary Service. Puis, elle s’enrôla dans le Service féminin de l’Armée canadienne, plus connu sous l’acronyme anglais de Canadian Women’s Army Corps; CWAC. Elle fit son entraînement à Kitchener (Ontario), puis fût mobilisée à Montréal dans une usine d’équipements militaires. Après la guerre, Mme Grimard-Masson quitta l’armée, se maria et eu sept enfants.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada et Témoignages d'honneur
Durée :
2:41
Personne interviewée :
Cécile Grimard-Masson
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Occupation :
Bénévole

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