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Planification logistique du débarquement

Des héros se racontent

Planification logistique du débarquement

Transcription
Ce que le général a fait, il avait nommé un brigadier-général responsable de la formation de l'entraînement de la Division. Moi j'avais laissé mon adjoint responsable pour le ravitaillement parce que, dans les forces d'armées, vous savez, on a toujours un adjoint au cas où on disparaîtrait soudainement. Il faut qu'il y ait toujours quelqu'un qui puisse nous remplacer. Et nous autres, on quittait pendant des périodes, aller à l'Île de Wight pour planifier avec les, surtout l'aviation et la marine allemande; ah bien, que dis-je allemande, anglaise, contre les Allemands. Alors on planifiait et on calculait tout ce qu'il fallait faire comme je vous ai indiqué plus tôt. Sur la grève, il fallait tout établir, toutes les facilités pour durer pendant, quoi, 30 jours au moins et plus, tout l'approvisionnement requis pour la Division. Alors on avait 2 000 troupes anglaises, qu'on appelait du « Beach Group », qui s'occupaient de ça. Alors c'était un travail assez remarquable. Mais il fallait tout planifier dans tous les détails. Et non, ç'a été réussi et puis on a été chanceux. On a eu peut-être le tiers des pertes en blessés et morts qu'on avait calculé. Mais, pour la libération de la Normandie où les pauvres Normands ont perdu presque toutes leur fermes, leur cheptel, leur récoltes; ils ont dû tout reconstruire, les pauvres Normands. Bien, écoutez, on a laissé, nous, là, 5 000 jeunes canadiens d'âges de 18, 19, 20, 21, 22 ans. Rendu à 31 ans, j'ai célébré mon 31e anniversaire après l'invasion. Je commence à prendre de l'âge. C'est sérieux ça, vous savez.
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M. Côté raconte qu’une bonne planification logistique peut sauver des vies...

Ernest Côté

Né le 12 juin 1913, M. Ernest Côté a grandi dans sa ville natale d'Edmonton, en Alberta. Son père, Jean-Léon, a été arpenteur-géomètre ainsi que législateur et fut nommé par la suite sénateur. Sa mère, Cécile (née Gagnon), est restée au foyer pour élever la famille de cinq garçons. Avant la guerre, M. Côté a exercé le droit en Alberta. Il s'est enrôlé dans l'armée à Québec, en novembre 1939. Ses quatre frères ont aussi répondu à l'appel - trois d'entre eux ont servi au Canada, et l'autre outre-mer à titre de pilote. M. Côté a d'abord servi au sein du Royal 22e Régiment à titre de commandant de peloton (lieutenant) et adjudant. De 1943 à 1944, il a été affecté à l'état major de la 3e Division d'infanterie canadienne. Il a été promu au grade de colonel. Il est resté quatre ans et demi en Angleterre, et a débarqué en France le jour J. Il a servi dans le nord-ouest de l'Europe, jusqu'à Nimègue aux Pays-Bas. Il a reçu diverses médailles de campagnes, de même que l'Ordre de l'Empire britannique. M. Côté est demeuré dans les forces armées après la guerre à titre de capitaine-adjudant adjoint et ensuite à titre de général au Quartier général de la Défense nationale. Il a également été 2e 1er secrétaire au ministère des Affaires étrangères, sous-ministre adjoint et sous-ministre au ministère des Affaires du Nord, sous-ministre du ministère des Anciens Combattants, et sous-solliciteur général et ambassadeur du Canada en Finlande. Aujourd'hui, il est bénévole au sein de nombreuses organisations, notamment l'Hôpital Montfort et la Société de géographie royale du Canada. Pendant ses loisirs, M. Côté s'adonne à la pêche et il aime voyager. Il a quatre enfants et quatre petits-enfants.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
02:33
Personne interviewée :
Ernest Côté
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Europe
Branche :
Armée
Grade militaire :
Adjudant

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