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Les vivres en Normandie

Des héros se racontent

Les vivres en Normandie

Transcription
Mais, au point de vue de logistique, il n'y avait plus grand succès encore. C'est que les Allemands avaient un énorme dépôt frigorifié pour leurs rationnements. Ah, le bombardement avait détruit le système de réfrigération. Alors on m'a fait un rapport comme quoi qu'il y avait énormément de bonne nourriture, et comment est-ce qu'on devrait distribuer ça. Alors l'édit a été donné que, une journée de rations pour la 3e; Division canadienne, deuxième journée de rationnement, 3e Division canadienne et les artilleurs, 3e journée, 3e; Division canadienne, les artilleurs et troupes d'appui. Alors là, la troupe a eu boeuf, agneau, porc, tout ce que vous voulez. Les mess des officiers, bien il y avait des pintades et puis des choses comme ça. Alors vous allez me dire qu'ils sont toujours gâtés les officiers - mais oui! Mais vous savez que dans le temps, les Saint Huberts n'avaient pas été créés, et comment voulez-vous nourrir un régiment de 700 hommes? Avec quoi, 400 poulets qu'il faudrait répartir, 500 poulets, ça n'arrivait pas. Alors les pintades allaient aux mess des officiers, et puis la troupe était heureuse d'avoir du bien bon boeuf, du bon porc, et tout ce que vous voulez. Interviewer : Je vous gage que vous aviez les meilleurs cuisiniers aussi, eh? Ah, c'était bon. Ils étaient bons. Leurs cuisiniers avaient été formés à l'école de cuisine militaire des Anglais aussi. On avait pris les soins. Et c'était important ça, vous savez. C'est bien Napoléon qui disait que... Interviewer : L'armée. « L'armée marche sur son estomac. » Et voilà!
Description

M. Côté raconte la distribution de la nourriture après le bombardement d’un dépôt allemand de rationnement.

Ernest Côté

Né le 12 juin 1913, M. Ernest Côté a grandi dans sa ville natale d'Edmonton, en Alberta. Son père, Jean-Léon, a été arpenteur-géomètre ainsi que législateur et fut nommé par la suite sénateur. Sa mère, Cécile (née Gagnon), est restée au foyer pour élever la famille de cinq garçons. Avant la guerre, M. Côté a exercé le droit en Alberta. Il s'est enrôlé dans l'armée à Québec, en novembre 1939. Ses quatre frères ont aussi répondu à l'appel - trois d'entre eux ont servi au Canada, et l'autre outre-mer à titre de pilote. M. Côté a d'abord servi au sein du Royal 22e Régiment à titre de commandant de peloton (lieutenant) et adjudant. De 1943 à 1944, il a été affecté à l'état major de la 3e Division d'infanterie canadienne. Il a été promu au grade de colonel. Il est resté quatre ans et demi en Angleterre, et a débarqué en France le jour J. Il a servi dans le nord-ouest de l'Europe, jusqu'à Nimègue aux Pays-Bas. Il a reçu diverses médailles de campagnes, de même que l'Ordre de l'Empire britannique. M. Côté est demeuré dans les forces armées après la guerre à titre de capitaine-adjudant adjoint et ensuite à titre de général au Quartier général de la Défense nationale. Il a également été 2e 1er secrétaire au ministère des Affaires étrangères, sous-ministre adjoint et sous-ministre au ministère des Affaires du Nord, sous-ministre du ministère des Anciens Combattants, et sous-solliciteur général et ambassadeur du Canada en Finlande. Aujourd'hui, il est bénévole au sein de nombreuses organisations, notamment l'Hôpital Montfort et la Société de géographie royale du Canada. Pendant ses loisirs, M. Côté s'adonne à la pêche et il aime voyager. Il a quatre enfants et quatre petits-enfants.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
02:18
Personne interviewée :
Ernest Côté
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Europe
Branche :
Armée
Unité ou navire :
3e division canadienne
Grade militaire :
Colonel

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