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En attendant Falaise

Des héros se racontent

En attendant Falaise

Transcription
... par la suite on s'est sauvé, nous autres. On n'a pas duré longtemps. On a été au sud de Bény-Sur-Mer - ça c'est un nom, c'est là où est-ce qu'il y a un grand cimetière - on était au sud de ça, dans un champs de pommiers. Puis on a été là... Le temps qu'on était là, j'ai été au cimetière, moi. Puis ils aviont commencé à enterrer quand j'ai été là. C'était des civilliens qui travaillaient là. Puis là, après ça on a été à une section... c'est pareil... c'était pas tous nous autres... une section, puis il y avait une section d'un autre régiment à coté, à Bailleul, pour modifier ou faire des changes à des self-propelled guns américains qui s'appelaient des « Priest ». Puis ils voulaient tous les changer pour faire, tu sais, un des troop carriers. Ça c'était pour faire... quand qui ils ont fait la poussée contre... entre Caen et Falaise, puis on a arrivé à Falaise là, c'était pour ça. Alors on était là, puis le temps qu'on était là ils nous ont donné [...] une semaine pour faire... puis ils ont fait dans cinq jours. Puis moi, dans ce temps-là, je travaillais 20 à 21 heures par jours, pour cinq jours. Intervieweuse : « Qu'est-ce que vous faisiez ? » Faire à manger. Intervieweuse : « Pour tout le monde ? » Parce que tous ceux-là qui travaillaient là [...] ils travaillaient aussitôt qu'il faisait claire. C'était dans le mois de juillet ça. Ils travaillaient aussitôt qu'il faisait claire assez pour travailler, puis là arrêtaient seulement quand il faisait trop noir pour travailler. Ça fait qu'il y avait quatre pleins repas par jour. Il y avait un repas - ben nous autres on était obligé de donner un repas avant qu'il faisait claire, puis un repas après qu'il faisait noir le soir. Ça fait ça nous tenait... 20 heures, 21 heures par jour. Puis quand on a eu fini, j'ai [...] on avait abrillé [...] avec un le manger puis tout ça avec un tarpaulin. Quand on a été fini là, moi je m'ai laissé aller à terre puis je m'ai couché right là. C'est là où-ce que je couchais! Je ne m'ai pas shavé pour cinq jours. Intervieweuse : « Au Mon Dieu ! » Dans l'army on était supposé d'être shavé. Cinq jours... pas vu une lame... [...] pas vu en tout.
Description

M. Arsenault a dû nourrir les ingénieurs préparant les véhicules nécessaires à la bataille de Falaise et ce, presque sans arrêt pendant cinq jours!

Joseph Albert Gérard Arsenault

M. Arsenault est né à Mont-Carmel (Î.-P.-É.) le 8 mai 1919. En 1942, à l'âge de 23 ans, il se rend à Charlottetown pour s'enrôler dans l'armée canadienne. À Kingston, M. Arsenault est affecté à la cuisine du Corps royal canadien des ingénieurs électriciens et mécaniciens. Par la suite, M. Arsenault est envoyé à Brockville pour se joindre au Corps royal canadien des ingénieurs électriciens et mécaniciens avec une troupe de chars d'assaut. Il s'est rendu à Halifax pour prendre le bateau vers l'Angleterre. M. Arsenault est allé en Normandie à la suite du jour J. D'ailleurs, il a passé Noël en Hollande deux années de fil avant de retourner à l'Î.-P.-É. en 1946.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
03:02
Personne interviewée :
Joseph Albert Gérard Arsenault
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
France
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Corps royal canadien des ingénieurs électriciens et mécaniciens, 2nd Tank Troop Workshop
Occupation :
Cuisinier

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