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Le raid sur Dieppe partie 1

Le raid sur Dieppe

Le raid sur Dieppe partie 1

Transcription
Une bonne fois, on continue, l’entrainement continuait avec les ingénieurs puis nos TLC là, puis à tous les ingénieurs. Ça continuait ça jusqu’à temps qu’un jour ils nous rembarquent là-dessus. On était parti, par exemple, en camion tout ça, je pense que c’était à Liverpool. On embarque, nos TLC étaient rendus là. Intervieweur : Les TLC, c’est les ? Tank Landing Craft. Ça, le TLC, moi, j’ai déjà eu une interview, j’avais baptisé ça des barges et tout ça parce que TLC c’est tank landing craft. Dans un livre, il y a d’autres mots, en tout cas. Ça, moi, je disais que c’était une barge de débarquement pour équipement lourd surtout. Sur ces barges-là, nous avions, bien entendu là, les ingénieurs, l’infanterie, les Fusiliers Mont-Royal, les chauffeurs de chars d’assaut, Tank Calgary, les observateurs. Les observateurs, eux autres, c’était pour les avions, se reconnaître, pour les avions puis tout ça. Le grand boss qui était là-dessus, j’ai jamais su, il s’appelait le Major (Secouroff). J’ai jamais su s’il était ingénieur ou Calgary Tank Regiment. C’était lui qui était en charge du bateau. Ça fait que là, moi, quand on est reparti, je reçois un ordre que tu t’en vas pas avec ton peloton. Moi mon peloton c’est le peloton 15. Ils ont dit : « Tu t’en vas avec le peloton 13. » J’ai dit : « Tabarouette 13, c’est pas chanceux ça » à moi-même. Bien c’est un ordre, un ordre, je suis caporal. Ça fait que le 19 août 1942 j’étais, c’était la compagnie C toujours, mais dans le peloton 13. Là je ne connaissais pas beaucoup ma section là, c’était nouveau, un peu, pour moi. Puis, ça été un bon changement parce que le peloton 13, il y en a pas mal qui sont revenus là-dessus. Ça fait que c’est ça qui est le hasard de la vie. Nous autres, on part de Liverpool, chacun a sa direction, on traverse la Manche ni plus ni moins.
Description

M. Brisebois décrit la façon dont s’est déroulé le raid sur Dieppe. Au départ, à Liverpool, l'aumônier était présent, et c’est en le voyant qu’il s’est rendu compte que le jour crucial était arrivé.

Antonio Brisebois

Antonio Brisebois est né à Ferme-Neuve, au Québec, le 11 avril 1918. Quelques années plus tard, sa famille est déménagée à Mont-Laurier et c’est là que sa mère est décédée alors qu’il n’avait que 8 ans. Après un certain temps, il a été placé dans un orphelinat à Montréal. Il a terminé sa dixième année. Le travail étant rare, il s’est enrôlé dans l’armée et a fait partie du Régiment des Fusiliers Mont-Royal jusqu’à la fin de la guerre. Après s’être porté volontaire, il a été envoyé outre-mer. Ayant suivi un entraînement intensif en Angleterre, il a éventuellement participé au raid sur Dieppe, en août 1942. Après avoir passé cinq ans outre-mer, il est revenu au Canada, il s’est marié et il a quitté l’armée en 1947. Il a travaillé avec le corps RCEME - Royal Canadian Electrical Mechanical Engineers pendant 25 ans et il a pris sa retraite à l’âge de 60 ans. Il a été récipiendaire de la Croix de Guerre française, C de GF.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
03:08
Personne interviewée :
Antonio Brisebois
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Europe
Campagne :
Dieppe
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Fusiliers Mont-Royal
Grade militaire :
Caporal

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