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L’âpreté du métier

La force francophone

L’âpreté du métier

Transcription
L’âpreté du métier À Halifax, il y avait deux tours, au-dessus du bureau de poste puis au-dessus d'un bureau d'administration au port, au centre de la ville. Puis c'est là que j'ai connu la marine marchande puis les marins qui faisaient partie. Puis Londres... Pas seulement Londres : l'Angleterre avait tellement été bombardée qu'il y avait beaucoup de pénuries, surtout de viandes puis d'autres choses. Alors notre gouvernement a décidé d'utiliser ou de commander des, des navires marchands pour envoyer tout ce qui manquait en Angleterre. Puis ils faisaient, ils étaient des navires en convois. Puis quand je faisais... J'étais au devoir de minuit à 4h00, je voyais, des fois, 75 à 80 navires qui passaient silencieusement avant l'aube. Puis je disais une prière, parce que je savais que les sous-marins nazis les attendaient à peine à 15 milles en dehors du port. Puis beaucoup, malheureusement, au début ont été coulés. Puis d'autres revenaient. Ils avaient été... Il y avait des trous dans le côté de ces navires-là, puis il y avait des blessés à bord. Puis je connais des WREN (WRCNS) qui travaillaient dans les hôpitaux puis ils nous ont dit que ces pauvres marins étaient brûlés ou gravement blessés. Puis on prenait des messages. Nos devoirs, c'est quand ils rentraient dans le port, on prenait leurs messages puis souvent, ils nous disaient : On a besoin d'ambulances. On a des blessés à bord
Description

Un beau témoignage sur le travail dangereux et héroïque des marins de la marine marchande.

Victoria LaPrairie

Victoria « Vickie » Wickham est née à Westmount le 15 novembre 1922. Elle fait ses études chez les religieuses où elle apprendra le français. La Seconde Guerre mondiale éclate. Elle s’impliquera en faisant du bénévolat, puis, en 1943, elle s’engagera dans le Service féminin de la Marine royale du Canada. Elle devient donc une WREN, selon le jargon militaire de l’époque (de l’acronyme britannique WRNS – Women’s Royal Naval Service). Elle suivra une formation de base à Gault (Ontario), et elle s’en ira à Saint-Hyacinthe où elle apprendra le métier de signaleur visuel. Mutée à Halifax, elle commencera à exercer officiellement son métier. Elle communique avec les navires utilisant le sémaphore et le projecteur Aldis, évitant ainsi que les messages soient captés par l’ennemi. En 1944, elle sera mutée à Prince-Rupert afin d’y occuper la même fonction. À la fin de la guerre, elle sera démobilisée et retournera à Montréal où elle épousera Rolland Laprairie.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada et Témoignages d'honneur
Durée :
2:08
Personne interviewée :
Victoria LaPrairie
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Branche :
Marine
Unité ou navire :
Service féminin de la Marine royale du Canada (WRCNS)
Occupation :
Signaleur

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