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Ligne directrice sur l’admissibilité au droit à pension : Bruxisme

Dernière modification : S.O.
Date de création: Septembre 2023

MPC 30680

ICD-11 DA0E.7

DÉFINITION

Le bruxisme est un terme générique qui regroupe les activités répétitives des muscles masticateurs (muscles de la mâchoire), qui comprennent le serrement et le grincement des dents ainsi que toute activité qui se fait sans contact avec les dents (crispation/poussée de la mandibule) pendant les périodes de sommeil ou de veille.

Le bruxisme est une activité musculaire masticatoire répétitive qui peut se produire de façon épisodique, mais généralement pas de manière régulière.

Le bruxisme du sommeil et le bruxisme éveillé ont différentes étiologies (causes) et comorbidités (autres affections qui peuvent survenir en même temps).

  • Le bruxisme du sommeil est aussi appelé bruxisme nocturne. Il s’agit d’une composante normale de la conduite du sommeil chez les personnes en bonne santé. Le bruxisme du sommeil est une activité musculaire masticatoire rythmique (AMMR) caractérisée par un mouvement latéral de la mâchoire pendant le sommeil. Il ne fait pas partie des troubles de mouvement ou du sommeil.
  • Le bruxisme éveillé est aussi appelé bruxisme diurne. Il s’agit d’un comportement involontaire normal chez les personnes en bonne santé. La plupart des gens n’en sont même pas conscients. Le bruxisme éveillé est une activité musculaire masticatoire qui a lieu pendant la période de veille. Il est caractérisé par un contact répétitif ou soutenu avec les dents (serrement) ou par la crispation ou poussée de la mandibule. Il ne fait pas partie des troubles de mouvement.

Aux fins d’admissibilité au droit à pension d’ACC, le bruxisme comprend un diagnostic de bruxisme du sommeil ou de bruxisme éveillé.

NORME DIAGNOSTIQUE

DIAGNOSTIC : Un diagnostic de bruxisme doit être posé par un dentiste qualifié, à l’exception du bruxisme du sommeil, dont le diagnostic peut également être confirmé par une évaluation polysomnographique.

CONSIDÉRATIONS RELATIVES AU DIAGNOSTIC :

Les éléments de preuve diagnostique à l’appui fournis par le dentiste doivent comprendre la présence de symptômes autodéclarés pertinents ainsi que des résultats d’explorations ou d’examens cliniques, comme ceux de l’évaluation polysomnographique, de l’électromyographie ou d’appareils de détection de la force.

Remarque : L’usure des dents par attrition ne constitue pas un diagnostic de bruxisme. Il s’agit d’un phénomène normal lié à l’âge. Lors d’un examen, la présence d’attrition, en l’absence de tout autre symptôme ou résultat clinique, n’établit pas le diagnostic de bruxisme actuel ou en cours.

ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE

Les muscles responsables du mouvement de la mandibule et de la mastication sont appelés « muscles masticateurs ». Les principaux muscles masticateurs sont :

  • le muscle temporal;
  • le muscle masséter;
  • le muscle ptérygoïdien médial;
  • le muscle ptérygoïdien latéral.

Les muscles temporal (front latéral) et masséter (joue) sont responsables de l’ouverture et de la fermeture de la mâchoire, tandis que les muscles ptérygoïdiens permettent à celle ci de se déplacer de façon latérale.

On croit que les muscles temporaux sont plus souvent associés au grincement des dents, qui se produit habituellement pendant le sommeil, et que les muscles masséters entrent davantage en jeu dans le serrement des dents lors de la période de veille. L’activité musculaire masticatoire principale associée au bruxisme éveillé est la crispation ou la poussée de la mandibule (sans contact avec les dents) et, moins souvent, le serrement des dents.

  • Le bruxisme du sommeil semble être une condition héréditaire. En effet, il existe de solides données probantes indiquant que le bruxisme du sommeil survient plus souvent chez les personnes ayant des antécédents familiaux. De plus, la recherche a démontré que, chez les enfants, plusieurs gènes liés à la biologie de la dopamine semblent être associés au bruxisme du sommeil. Étant donné que le bruxisme diminue avec l’âge, cette diminution concorde avec la réduction du nombre de récepteurs de la dopamine dans le cerveau, qui est également liée à l’âge.
  • On considère le bruxisme du sommeil comme faisant partie du cycle de sommeil normal. La preuve soutient qu’il s’agit d’un phénomène du système nerveux central qui survient par suite de l’activation du système nerveux autonome, qui provoque un microéveil lié au sommeil.

Des études polysomnographiques ont montré que le bruxisme du sommeil apparaît lors des épisodes de microéveil, qui sont associés à une élévation du rythme cardiaque et de la fréquence respiratoire ainsi qu’à une augmentation de l’activité cérébrale, du serrement de la mâchoire et du tonus musculaire oropharyngé. Ces épisodes sont suivis d’une hausse de l’activité musculaire masticatoire causant le grincement latéral des dents.

Le grincement a habituellement lieu pendant de courtes périodes qui durent de 3 à 10 secondes, jusqu’à 8 à 15 fois par heure, pour un total de 2 à 6 minutes par nuit.

  • On pense que le bruxisme éveillé joue un rôle positif dans la gestion du stress. Bien que l’on en ignore les raisons physiologiques, on croit que l’activité musculaire masticatoire, dont la mastication, est un moyen de soulager la tension et de réduire le stress. Les recherches actuelles montrent que les personnes qui perçoivent les situations comme menaçantes ou stressantes sont plus susceptibles d’être atteintes de bruxisme éveillé.

CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES

Le bruxisme est une affection répandue et il peut causer une tension transitoire ou une sensibilité des muscles masticateurs, ou une inflammation aiguë des parois des articulations qui est accompagnée de symptômes souvent décrits comme des muscles faciaux serrés, fatigués, tendus ou douloureux assortis de douleurs à la mâchoire et d’une difficulté à ouvrir la bouche. Il convient de noter que la mastication de la gomme et le rongement des ongles peuvent causer des symptômes semblables.

Le traitement du bruxisme ou le fait de mâcher moins de gomme contribue à réduire toute douleur musculaire connexe.

Le bruxisme est considéré comme un continuum d’activité musculaire masticatoire répétitive qui peut être neutre, bénéfique ou associé à un résultat négatif, comme suit :

  • Un comportement inoffensif est considéré comme un processus physiologique normal.
  • Il peut s’agir d’un facteur de protection lorsqu’il est associé à un résultat positif pour la santé. Par exemple, améliorer ou rétablir la perméabilité des voies respiratoires supérieures dans le contexte de l’apnée obstructive du sommeil ou comme facteur de soulagement du stress psychologique.
  • Dans de rares situations, le bruxisme peut représenter un facteur de risque pour l’établissement d’autres résultats pour la santé.

Les indicateurs thématiques de bruxisme comprennent les antécédents autodéclarés du patient qui sont fondés sur ses réponses aux entrevues ou aux questionnaires, et, plus récemment, sur son utilisation d’applications pour téléphones intelligents. Dans le cas du bruxisme du sommeil, les déclarations d’un partenaire faisant état de la présence de bruits de grincement de dents réguliers ou fréquents pendant le sommeil sont considérées comme des déclarations de témoins.

Remarque : Les autodéclarations et les déclarations de témoins ne suffisent pas à elles seules à poser un diagnostic.

Les résultats d’un examen clinique effectué par un dentiste qualifié peuvent permettre d’établir un diagnostic de bruxisme probable.

Les signes et les symptômes cliniques du bruxisme (du sommeil ou éveillé) comprennent les suivants :

  • Résultats cliniques extra oraux :
    • Le plus souvent, on décèle une hypertrophie du muscle masséter avec ou sans douleur. La sensibilité musculaire masticatoire est décrite comme étant des muscles faciaux serrés, fatigués, tendus ou douloureux et des joues fatiguées ou endolories lors de la mastication.
    • L’hypertrophie du muscle temporal peut être accompagnée d’une fatigue musculaire et de maux de tête temporaux.
    • Les personnes atteintes de bruxisme éveillé (crispation ou luxation de la mâchoire) ressentent généralement plus de symptômes de douleur ou de fatigue musculaire à la mâchoire à mesure que la journée avance.
    • Les personnes atteintes de bruxisme du sommeil (grincement) ressentent de la fatigue musculaire masticatoire ou de la sensibilité, de la douleur ou des maux de tête au réveil.
  • Résultats cliniques intra oraux :
    • Langue crénelée : Bords ondulés le long des côtés de la langue.
    • Linea alba : Ligne blanche à l’intérieur de la joue où les dents supérieures et inférieures se rencontrent. Il s’agit d’une accumulation de kératine causée par la friction (kératose frictionnelle).
    • Morsicatio buccarum : Type de kératose frictionnelle causée par une irritation ou une blessure chronique à la muqueuse de la joue, le plus souvent causée par des morsures aux joues, mais également documentée chez les personnes atteintes de bruxisme.
    • Sensibilité dentaire généralisée.
  • Les études de soutien menées pour mesurer l’activité musculaire du masséter peuvent nous permettre de confirmer un diagnostic définitif de bruxisme du sommeil. Toutefois, à l’heure actuelle, l’absence d’études de soutien concluantes nous empêche de faire de même pour un diagnostic définitif de bruxisme éveillé.

    Ces études comprennent les suivantes :

    • Études polysomnographiques : Ces études sont la norme d’excellence en matière d’enregistrement dans les laboratoires de sommeil.

      Les critères de ces études visant à établir le diagnostic du bruxisme du sommeil sont les suivants :

      • Plus de quatre épisodes de bruxisme par heure
      • Plus de six bouffées de bruxisme par épisode ou 25 bouffées de bruxisme par heure de sommeil
      • Au moins deux épisodes caractérisés par un grincement
    • Études électromyographiques : Ces études mesurent la contraction des muscles pendant le sommeil. Elles classent le bruxisme du sommeil en fonction de l’activité musculaire et du signal électromyographique, ainsi que des critères suivants :
      • Contraction tonique de plus de 2 secondes
      • Contraction phasique d’au moins trois muscles pendant 0,25 à 2 secondes séparées par des intervalles
      • Combinaison de contractions phasiques et toniques
    • Appareils de détection de la force par voie orale dotés de capteurs de pression intégrés : Ces appareils servent à consigner la fréquence, la durée et l’intensité des épisodes de serrement ou de grincement des dents.

Bien qu’il existe peu d’études menées à grande échelle sur la population, il est estimé que l’incidence globale du bruxisme se situe entre 5 % et 30 %, sans différence entre les hommes et les femmes. Le bruxisme culmine chez les adolescents et les jeunes adultes. En effet, on note une baisse constante de son incidence chez les patients de plus de 40 ans ainsi qu’un taux d’environ 3 % chez les patients de plus de 60 ans. Des études fondées sur l’autodéclaration menées par le passé indiquent une prévalence moyenne de bruxisme éveillé de 5 % et une prévalence moyenne de bruxisme du sommeil de 17 %, mais au moment de la publication, la prévalence confirmée par un diagnostic est inconnue.

CONSIDÉRATIONS RELATIVES AU DROIT À PENSION

Chaque cas doit être évalué en fonction des données probantes fournies et de son bien fondé. Les listes qui suivent ne sont pas toutes exhaustives.

Les facteurs énumérés à la section A ont été déterminés en fonction d’un examen des preuves médicales comme cause ou aggravation (détérioration permanente) du bruxisme.

A. CAUSES ET/OU AGGRAVATION

Chez les personnes en bonne santé, le bruxisme du sommeil est un élément normal du sommeil, tandis que le bruxisme éveillé est une réponse normale au stress, à la colère, à l’anxiété, à la dépression et aux efforts de concentration. À titre indicatif pour ACC, certaines affections ou certains médicaments peuvent faire en sorte que le bruxisme progresse à un état chronique ou aggraver une affection préexistante.

L’aggravation est une détérioration permanente, entre l’enrôlement et la libération, d’une invalidité découlant d’une blessure ou d’une maladie, selon la politique Invalidité consécutive à une blessure ou maladie non liée au service d’ACC.

Les facteurs autres que ceux énumérés à la section A peuvent être examinés au cas par cas. Les périodes mentionnées ci dessous sont fournies à titre indicatif.

Facteurs : Bruxisme éveillé

  1. Trouble neurologique du mouvement : Être atteint d’un trouble neurologique du mouvement important avant l’apparition clinique ou l’aggravation du bruxisme. Ces troubles comprennent notamment :
    • des troubles parkinsoniens;
    • la paralysie cérébrale.
  2. Affections psychiatriques : Être atteint d’une affection psychiatrique significative sur le plan clinique au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation.
  3. Consommation de médicaments : Traitement par certains médicaments au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation. Le bruxisme éveillé peut être causé ou aggravé par certains inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou certains inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine. Les symptômes se manifestent habituellement dans les deux à quatre semaines suivant l’introduction du médicament ou le titrage de la dose. L’élimination des symptômes a été démontrée grâce à l’ajout de buspirone, à la diminution de la dose du médicament ou à l’interruption du traitement médicamenteux.

Les médicaments qui peuvent causer ou aggraver le bruxisme comprennent :

  • la duloxétine (Cymbalta);
  • la fluoxétine (Prozac);
  • la paroxétine (Paxil);
  • la sertraline (Zoloft);
  • la venlafaxine (Effexor XR).

Remarque : Si l’on déclare qu’un médicament a causé ou aggravé le bruxisme, il faut établir ce qui suit :

  1. La personne recevait le médicament au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation de l’affection.
  2. Le médicament était utilisé pour traiter une affection ouvrant droit à des prestations d’invalidité.
  3. Il est peu probable que le médicament soit remplacé ou cesse d’être fabriqué, ou le médicament est reconnu pour avoir des effets persistants après l’arrêt de sa fabrication (le bruxisme disparaît habituellement lorsque le traitement au moyen des médicaments susmentionnés est interrompu).
  4. La littérature médicale actuelle soutient que le médicament peut entraîner l’apparition clinique ou l’aggravation du bruxisme.

Remarque : Un médicament peut faire partie d’une famille ou d’un groupe de médicaments. Il peut produire des effets différents de ceux du groupe auquel il appartient. Ce sont les effets du médicament lui-même qui devraient être pris en compte plutôt que ceux du groupe auquel il appartient.

Facteurs : Bruxisme du sommeil

  1. Trouble neurologique du mouvement : Être atteint d’un trouble neurologique du mouvement important avant l’apparition clinique ou l’aggravation du bruxisme. Ces troubles comprennent notamment :
    • des troubles parkinsoniens;
    • la paralysie cérébrale.
  2. Consommation de médicaments : Traitement par certains médicaments au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation. Le bruxisme du sommeil peut être causé ou aggravé par certains inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou certains inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine. Les symptômes se manifestent habituellement dans les deux à quatre semaines suivant l’introduction du médicament ou le titrage de la dose. L’élimination des symptômes a été démontrée grâce à l’ajout de buspirone, à la diminution de la dose du médicament ou à l’interruption du traitement médicamenteux.

    Les médicaments qui peuvent causer ou aggraver le bruxisme comprennent :

    • la duloxétine (Cymbalta);
    • la fluoxétine (Prozac);
    • la paroxétine (Paxil);
    • la sertraline (Zoloft);
    • la venlafaxine (Effexor XR).

    Remarque : Si l’on déclare qu’un médicament a causé ou aggravé le bruxisme, il faut établir ce qui suit :

    1. La personne recevait le médicament au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation du bruxisme.
    2. Le médicament était utilisé pour traiter une affection ouvrant droit à des prestations d’invalidité.
    3. Il est peu probable que le médicament cesse d’être fabriqué, ou le médicament est reconnu pour avoir des effets persistants après l’arrêt de sa fabrication (le bruxisme disparaît habituellement lorsque le traitement au moyen des médicaments susmentionnés est interrompu).
    4. Les renseignements médicaux de la personne et la littérature médicale actuelle soutiennent que le médicament peut entraîner l’apparition clinique ou l’aggravation du bruxisme.

    Remarque : Un médicament peut faire partie d’une famille ou d’un groupe de médicaments. Il peut produire des effets différents de ceux du groupe auquel il appartient. Ce sont les effets du médicament lui-même qui devraient être pris en compte plutôt que ceux du groupe auquel il appartient.

  3. Consommation d’alcool, de tabac et de caféine : L’apparition clinique ou l’aggravation du bruxisme du sommeil est associée positivement à la consommation d’alcool, de tabac et de caféine.
  4. Apnée obstructive du sommeil (AOS): Affection présente au moment de l’apparition clinique ou de l’aggravation du bruxisme du sommeil. Il existe de solides preuves d’une augmentation du bruxisme du sommeil chez les personnes atteintes d’AOS comme facteur de protection pour prévenir l’effondrement ou rétablir la perméabilité des voies respiratoires supérieures.
  5. Trouble neurologique : Être atteint d’un trouble neurologique avant l’apparition clinique ou l’aggravation du bruxisme. Ces troubles comprennent :
    • l’épilepsie;
    • la stimulation de l’activité cérébrale chez les personnes atteintes d’un déclin cognitif.

Remarque : Il n’y a pas suffisamment de données probantes au moment de la publication pour établir, aux fins d’admissibilité au droit à pension, une relation corrélative entre le reflux gastroœsophagien (RGO) et l’apparition clinique ou l’aggravation du bruxisme.

B. AFFECTIONS DONT IL FAUT TENIR COMPTE DANS LE DROIT À PENSION / L’ÉVALUATION

La section B fournit une liste des affections diagnostiquées qu’ACC prend en considération dans la détermination du droit à pension et l’évaluation du bruxisme.

  • Aucune

C. AFFECTIONS COURANTES POUVANT DÉCOULER, EN TOTALITÉ OU EN PARTIE, DU BRUXISME ET/OU DE SON TRAITEMENT

Lorsque le bien fondé du cas et les preuves dentaires indiquent qu’il peut exister une relation corrélative possible liée au bruxisme, il peut être nécessaire de communiquer avec un consultant en prestations d’invalidité ou un conseiller en soins dentaires.

Remarque : Au moment de la publication, les preuves médicales indiquent que le bruxisme ne cause pas ou n’aggrave pas l’érosion ou l’abrasion dentaire.

MOTS CLÉS : Anciens Combattants Canada, prestations d’invalidité, indemnité pour douleur et souffrance, droit à pension, LDADP, ligne directrice, bruxisme, bruxisme du sommeil, bruxisme éveillé.

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