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Le Canada se souvient - Édition 2007 - Page 4

L'origine des « Casques bleus »

Soldats canadiens arrivant en Égypte en 1956.

Photo : ONU

La première force de maintien de la paix des Nations Unies (ONU), envoyée en Égypte en 1956, a réussi avec succès à éviter que la crise de Suez ne dégénère en guerre massive. Mais cela n'a pas été facile. Les forces des Nations Unies envoyées là ont dû déployer beaucoup d'efforts et recourir à leurs talents d'innovateurs pour régler ce conflit.

L'Égypte a hésité à accepter l'envoi de troupes canadiennes par les Nations Unies. Le Canada possède des liens historiques étroits avec la Grande-Bretagne, qui était l'un des pays impliqués au départ dans la crise de Suez. De plus, la similitude entre les uniformes de l'armée canadienne et ceux de l'armée britannique et le fait que nous prévoyions envoyer un bataillon nommé Queen's Own Rifles alimentaient la méfiance de l'Égypte. Mais en fin de compte, les troupes canadiennes y sont allées et ont su fournir un soutien administratif, logistique et de génie des plus nécessaires.

Pour se distinguer des autres à titre de membres du contingent international, les forces canadiennes et les autres forces de l'ONU ont peint les véhicules et les casques en bleu. Ce faisant, ils ont créé ce qui est devenu le symbole le plus connu du personnel chargé du maintien de la paix des Nations Unies : les Casques bleus.

Les Casques bleus des Nations Unies remportent le Prix Nobel de la paix

Medaille canadienne du maintien de la paix.

Photo : MDN

En 1988, le Prix Nobel de la paix a été décerné à tout le personnel ayant servi dans le cadre des efforts de maintien de la paix des Nations Unies au fil des années. Des milliers de membres des Forces canadiennes, comme ceux qui ont servi dans des endroits tels que l'Égypte, le Congo, Chypre et le plateau du Golan, ont été honorés pour les efforts qu'ils ont déployés dans le but de mettre fin aux effusions de sang et promouvoir la paix dans des zones troublées du globe. Ce prix a inspiré la création de la Médaille canadienne du maintien de la paix du Canada en 2000. Elle est attribuée aux Canadiens qui ont servi dans le cadre d'une opération internationale de maintien de la paix.

Les poupées Izzy - La tradition se poursuit

Poupees Izzy portant le beret bleu de l'ONU.

Photo : Don de la famille Isfeld

Les membres des Forces canadiennes ont risqué leur vie de nombreuses fois dans le cadre d'opérations de maintien de la paix à l'étranger. Le Caporal-chef Mark Isfeld, un ingénieur de la Colombie-Britannique dont l'une des fonctions était le déminage en Croatie, est mort le 21 juin 1994 lors de l'explosion d'une mine. C'était sa troisième période de service dans le cadre d'une mission de maintien de la paix en trois ans.

Isfeld était connu pour sa distribution de petites poupées faites à la main à l'effigie des Casques bleus aux jeunes vivant dans les zones de conflit où il servait. Après son décès, d'autres soldats ont poursuivi son oeuvre et ont baptisé les poupées « Izzy ».

La guerre froide

Avion de patrouille Argus et sous-marin des Forces canadiennes.

Photo : MDN

La guerre froide a débuté presque au même moment où prenait fin la Seconde Guerre mondiale. Le rideau de fer est descendu sur l'Europe et a séparé les pays communistes dominés par l'Union soviétique à l'Est et les pays démocratiques (dont le Canada) à l'Ouest.

Cet affrontement s'appelait guerre froide, parce qu'il n'y a jamais eu de combats directs entre les principales forces. Elles se livraient plutôt des luttes de pouvoir sur le plan des affaires internationales, et les deux parties ont vite possédé d'importants stocks d'armes nucléaires. La situation a ouvert la voie à une épreuve de force tendue qui a duré plusieurs décennies.

Des sous-marins et des bombardiers soviétiques ont exploré secrètement nos eaux côtières et les limites de notre espace aérien. Pendant la guerre froide, des navires et des avions canadiens patrouillaient en permanence nos frontières. Des dizaines de milliers de membres du personnel des Forces canadiennes étaient déployés en Europe de l'Ouest pour affronter les troupes communistes déployées en Europe de l'Est. Les membres des Forces canadiennes sont demeurés en alerte pendant des décennies, prêts pour une attaque qui n'a jamais eu lieu.

Digger le chien sur le plateau du Golan

Digger le chien.

Photo : Caméra de combat des Forces canadiennes/IS2002-2790a

Servir loin du Canada dans des missions internationales de maintien de la paix n'est pas toujours facile pour les membres des Forces canadiennes. Appelés à relever des défis de taille, ils apportent parfois avec eux quelque chose de la maison pour que la situation leur soit plus supportable.Voilà pourquoi ils emmènent parfois un animal de compagnie.

Digger le chien a été la mascotte officielle du peloton de maintenance des Forces canadiennes servant dans le cadre de la contribution de longue date du Canada à la mission des Nations Unies (ONU) sur le plateau du Golan en Syrie. Cette adorable bête a été élevée au rang honoraire de sergent. Digger a répondu à l'appel pendant plus de 20 périodes de service dans la zone tampon entre Israël et la Syrie, une zone où la tension était palpable.

Les membres des Forces canadiennes sont arrivés sur le plateau du Golan en 1974 dans le cadre d'une mission des Nations Unies pour superviser et surveiller le cessez-le-feu entre la Syrie et Israël. Les Canadiens y ont servi en grand nombre jusqu'en 2006, et y servent encore, bien qu'en petit nombre.

Pour en savoir plus...

Les Canadiens soulignent des anniversaires spéciaux en 2007, pour la bataille de Passchendaele, le raid sur Dieppe et la bataille de la crête de Vimy. Visitez le site Web d'Anciens Combattants Canada, pour en connaître d'avantage sur ces importants chapitres de l'histoire de notre pays et sur les Canadiens qui y étaient!

La soirée du hockey en Afghanistan

Partie de hockey-balle en Afghanistan.

Photo : Caméra de combat des Forces canadiennes/IS2006-1163

Il y a peu de sports plus canadiens que le hockey. Où que soient les membres des Forces canadiennes dans le monde, le hockey n'est pas très loin. À Kandahar, en Afghanistan, où la tempèrature atteint souvent 40°C, les soldats canadiens ont troqué la patinoire de glace pour un terrain de hockey-balle. Treize équipes forment une ligue qui se dispute des parties trois fois par semaine.

Cet aspect de la vie quotidienne des Canadiens aide ceux qui servent loin de chez eux à surmonter les difficultés de ce déploiement.

Dans le monde entier

Ce numéro du journal Le Canada se souvient souligne les sacrifices et les réalisations de nombreux Canadiens participant à des opérations militaires partout dans le monde. Pouvez-vous trouver les endroits dans le monde où ils sont allés?

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