La capsule, de plus près
La capsule commémorative
Ils sont nos pères, nos frères, nos mères et nos soeurs, nos voisins… nos héros.
Les vétérans canadiens. Leur courage, leur service et leur sacrifice ne seront jamais oubliés.
Le 11 novembre, souvenons-nous d’eux.
Le raid sur Dieppe
Un des chapitres les plus sombres de l'histoire militaire canadienne a été le raid de Dieppe pendant la Seconde Guerre mondiale. Les leçons durement apprises à Dieppe joueront un rôle déterminant dans la réussite d'actions subséquentes des Alliés lors des débarquements sur les plages de Normandie.
Dans les tranchées
Une guerre de tranchées est souvent ce qui nous vient à l’esprit quand on pense à la Première Guerre mondiale. Dès le début de la guerre, les soldats se rendirent compte qu’il valait mieux creuser le sol s’ils voulaient survivre dans un champ de bataille mortel balayé par les balles des francs-tireurs, de puissantes mitrailleuses, des feux d’artillerie. Autant les Alliés que les Allemands vivaient dans des tranchées répugnantes et envahies de vermines le long de la ligne de front qui bougea très peu au cours du conflit.
Passchendaele
En 1917 dans une région boueuse de la Belgique, des Canadiens ont surmonté des difficultés inimaginables pour prendre le village dévasté de Passchendaele. La réussite de la bataille amère de Passchendaele tient à l’héroïsme des hommes qui sont parvenus à franchir les zones ennemies malgré la résistance farouche qu’on leur opposait.
Femmes d’infanterie
Les Canadiennes ont joué un rôle important dans les opérations militaires de notre pays au fil des ans. S’inspirant du travail avant-gardiste des infirmières militaires qui avaient porté secours aux malades et aux blessés durant la guerre d’Afrique du Sud et la Première Guerre mondiale, les femmes assumèrent divers rôles durant la Seconde Guerre mondiale. Quelque 50 000 femmes s’enrôlèrent, dont les membres du Service féminin de l’Armée canadienne qui apparaissent sur la photo.
Péniche de débarquement alliée
La Seconde Guerre mondiale fut un conflit d’envergure massive et les Canadiens prirent part aux débarquements amphibies de grande envergure entrepris par les forces alliées en Italie et en France. Débarquer le long d’un littoral bien défendu face à un ennemi puissant est l’une des opérations les plus complexes et les plus dangereuses qui soit. Malgré tout, les Alliés réussirent leurs débarquements sur les plages de la Sicile, du sud de l’Italie continentale et de la Normandie.
Tommy Prince
Les Canadiens d’origine autochtone ont une longue et fière tradition de service militaire. Tommy Prince, du Manitoba, est l’un des soldats autochtones les plus connus de notre pays. En tout, il a reçu 11 médailles pour son service durant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée, dont la Médaille militaire pour la bravoure dont il a fait preuve durant son service avec la première brigade de service spécial, communément appelée la brigade du diable, en Italie en 1944.
Gardiens de la paix canadiens
Les compétences et le courage des membres des Forces armées canadiennes qui ont servi dans des opérations internationales de maintien de la paix leur ont valu une réputation enviable de par le monde. Parmi les nombreux rôles exigeants qu’ils ont assumés durant ces opérations, ils ont surveillé le respect de cessez-le-feu; patrouillé des zones tampons; servi d’intermédiaire entre des factions opposées; déblayé des champs de mines; enquêté des crimes de guerre; protégé des réfugiés; et fourni de l’aide humanitaire.
Les Canadiens en Afghanistan
Plus de 40 000 membres des Forces armées canadiennes ont servi sur terre, en mer et dans les airs en Afghanistan entre 2001 et 2014. Il s’agit du déploiement militaire à l’étranger le plus important de notre pays depuis les dernières années. Malheureusement, 158 braves militaires canadiens sont morts au nom de la paix et de la liberté du peuple afghan.
Mémorial canadien à Passchendaele
Sur les pentes surplombant les paisibles champs qui, aujourd'hui, forment la vallée de la Ravebeek, ce mémorial canadien de champ de bataille se dresse à l'endroit même de la « ferme de la crête » où les soldats canadiens se heurtèrent à l'une des plus violentes résistances qu'ils connaîtraient pendant la guerre. Un gros bloc de granit canadien, érigé dans un bosquet d'érables et entouré d'une basse haie de houx, porte cette inscription :
APRÈS AVOIR FRANCHI SOUS UN FEU MEURTRIER LA REDOUTABLE FONDRIÈRE QU'ÉTAIT ALORS CE VALLON, L'ARMÉE CANADIENNES' EMPARA DE CETTE CRÊTE ET S'Y MAINTINT OCTOBRE - NOVEMBRE 1917
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