La plaque située à l’entrée Crerar du Collège militaire royal du Canada a été offerte par la classe de 1935 en octobre 1985. Elle est dédiée à la mémoire de l’honorable général H.D.G. Crerar PC, CH, CB, DSO, CD, ADC (gén), numéro d’étudiant 749. DCL, LLD, DScMil.
La plaque située à l’entrée Crerar du Collège militaire royal du Canada a été offerte par la classe de 1935 en octobre?1985. Elle est dédiée à la mémoire du général H.D.G. Crerar.
Henry Duncan Graham Crerar est né à Hamilton, en Ontario, le 28?avril?1888. Il a fait ses études au Collège militaire royal de Kingston, en Ontario, de 1906 à 1909. Pendant la Première Guerre mondiale, il a servi avec distinction en tant qu’officier de l’artillerie de campagne canadienne sur les champs de bataille de la France et de la Flandre et a été décoré de l’Ordre du service distingué.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Crerar a été brigadier général d’état-major au quartier général militaire canadien à Londres, puis chef d’état-major général à Ottawa, où il a amélioré l’efficacité du quartier général de la Défense nationale, mis sur pied des programmes de recrutement et de formation d’urgence pour la défense territoriale ainsi qu’un programme d’instruction pour les officiers et les soldats appelés à servir outre-mer.
En 1941, Crerar est retourné en Angleterre et a été nommé officier général commandant du 1er?Corps canadien. Il a été au cœur de la crise qui a suivi le raid sur Dieppe et a tiré les leçons de cet échec. En mars?1944, il a pris le commandement de la Première Armée canadienne, en remplacement du général McNaughton.
Sous le commandement de Crerar, la Première Armée canadienne a joué un rôle majeur dans la bataille de la percée de Falaise en août?1944. En raison d’une grave maladie, Crerar a été temporairement remplacé par le major-général Guy?Simonds pendant la bataille de l’Escaut. En février?1945, Crerar est de retour et, pendant la campagne de Rhénanie, il se retrouve à la tête d’une armée de 450?000?hommes, dont des unités alliées sous le commandement de la Première Armée canadienne. Après la guerre, il a été chargé du processus de démobilisation.