En 1919, la collectivité de Gravenhurst a convenu d’ériger un monument en hommage aux soldats tombés au combat au cours de la Grande Guerre. Le Women’s Institute s’est adressé au Conseil en 1923, a collecté des fonds, embauché un homme pour dessiner le plan du monument et un maçon l’a construit.
Le Women Institue a embauché Bert Hawker, un vétéran, pour dessiner deux piliers qui seraient érigés sur le trottoir de l’entrée de l’opéra/mairie/bureaux du conseil municipal. Les piliers mesuraient neuf pieds de haut, étaient faits de granit de Muskoka rose et comportaient une lampe fixée à leur sommet de sorte que les noms qui y étaient gravés ne soient jamais dans l’obscurité. Chaque pilier portait une plaque de pierre sur laquelle était gravé le nom des soldats tombés au combat connus à l’époque – 16 hommes. Neil Christenson, un maçon dont les deux fils ont combattu à la Première Guerre mondiale et en sont revenus, a créé les deux piliers de pierre. Le projet a été achevé en 1923.
En 1970, les piliers ont été désassemblés et les pierres et les plaques ont servi à la création d’un nouveau monument érigé en retrait du trottoir principal, s’étendant entre l’opéra et la bibliothèque Carnegie et comportant une plaque de bronze supplémentaire sur laquelle a été gravé le nom des soldats tombés à la Seconde Guerre mondiale.
En 2000, le Mur commémoratif a été désassemblé, les plaques ont été rangées dans la salle des fournaises de la Légion et un nouveau monument a été créé. D’autres noms ont été ajoutés à la liste des soldats tombés à la Première Guerre mondiale. Les noms ajoutés n’étaient pas ceux d’hommes originaires de Gravenhurst, mais plutôt d’hommes décédés durant leur traitement contre la tuberculose dans l’un des trois sanatoriums en fonction pendant ou après la Première Guerre mondiale. Ces hommes avaient été inhumés ici, habituellement parce que leur famille n’était pas au Canada, il n’avait pas été possible de trouver leur famille, ou leur famille n’avait pas les moyens de payer pour que la dépouille soit ramenée au pays. Vingt-six noms sont maintenant gravés sur le monument.