La plaque du lieutenant Robert Combe a été érigé par la Saskatchewan Heritage Foundation du gouvernement de la Saskatchewan en 1995.
Robert Combe a mérité la Croix de Victoria pour sa bravoure à Acheville, en France, le 3 mai 1917. On considère généralement que la bataille de Vimy s’est terminée à la mi-avril 1917, mais les combats se sont poursuivis pendant des semaines aux abords de la crête. Le 3 mai 1917, le lieutenant Robert Grierson Combe commandait à un petit contingent sur le flanc droit des lignes canadiennes, près de la ville française d’Acheville, à quatre kilomètres environ du village de Vimy. Sous les tirs nourris de l’artillerie ennemie, les Canadiens ont commencé à flancher, les hommes cherchant à s’abriter des tirs de canon. Après avoir refait leurs forces, ils ont poursuivi leur progression, mais ont alors été bombardés par leur propre artillerie. Les lignes canadiennes se sont arrêtées, à l’exception du groupe de Combe, qui avait réuni une poignée de survivants de sa compagnie et s’était lancé à l’assaut des positions ennemies. Son groupe de 6 hommes a pris 250 verges de tranchée et capturé 80 prisonniers. Le lieutenant Combe est resté constamment à la tête de ces assauts répétés. Il a été mortellement blessé au moment où il donnait l’assaut final pour prendre le site tout entier. Il est inhumé dans un endroit inconnu.
Robert Combe est né à Aberdeen, en Écosse, en 1880. Après ses études secondaires, il a entrepris une carrière dans le domaine pharmaceutique, d’abord comme apprenti à Aberdeen et à Londres. Il a immigré au Canada vers 1906 et s’est installé à Moosomin. Il a ouvert sa propre pharmacie deux ans plus tard, à Melville, avant d’en ouvrir une deuxième peu de temps après à Dubuc, avec un associé. Avec sa femme, Jean, M. Combe s’est installé à Melville, où il est vite devenu un chef de file dans les milieux des affaires et du sport. Il s’est enrôlé dès le déclenchement de la guerre, en 1914, et a été envoyé en Angleterre après son entraînement, à titre de major chargé de l’entraînement physique. Comme il souhaitait participer aux combats en France, il a accepté d’être rétrogradé au rang de lieutenant et a été envoyé au front. Sa santé ayant rapidement décliné, il a cependant été renvoyé en Angleterre, en congé de maladie. Une fois rétabli, il est allé rejoindre son unité dans le nord-est de la France.
Jean Combe, qui travaillait comme infirmière en Grande-Bretagne durant la guerre, a été invitée deux fois au palais de Buckingham pour recevoir la Croix de Victoria décernée à son mari à titre posthume. Elle a décliné l’invitation parce qu’elle était elle-même en mauvaise santé. En 1919, le Prince de Galles a remis la Croix de Victoria du lieutenant Combe à sa veuve, au Palais législatif de Regina. Le portrait de Robert Combe se trouve aujourd’hui à la Tour de la Paix, à Ottawa (Ontario), et au musée de Melville. Le gouvernement de la Saskatchewan a donné son nom à un lac du nord de la province, et la filiale de la Légion royale canadienne à Melville a été nommée en son honneur.