Cénotaphe de Millet

Ce mémorial a été érigé par le Village de Millet et la Légion royale canadienne à la mémoire des combattants originaires de l'endroit morts durant les Première et Seconde Guerres mondiales et en souvenir de la guerre de Corée. Il a été construit en juin 1947 à la mémoire des combattants de Millet et du district. Le tumulus a été érigé en juin 1947 par les membres de la filiale no 229 de la Légion royale canadienne, sous la direction de leur président fondateur, Gerry Scott. Il se trouvait au départ à l’angle de la 52e Rue et de la 47e Avenue, à l’endroit où la salle de la Légion s’élevait sur un terrain loué. Le cénotaphe se composait d’une colonne de pierre effilée, de forme carrée, ornée de deux colonnes à l’avant. À l’expiration du bail visant le terrain, la Légion a trouvé un nouvel emplacement pour sa salle, mais le monument a été installé à l’angle de la 52e Rue et de la 50e Avenue, où se trouve aujourd’hui un terrain vacant. Le tumulus a été lourdement endommagé au cours de ce déménagement, et un monument similaire a été construit en bois recouvert de pierres tranchées. Au fil des années, le cénotaphe a servi de lieu de rencontre pour les cérémonies du jour du Souvenir. Aujourd’hui, ces cérémonies ont toutefois lieu à l’intérieur en raison de l’âge avancé des anciens combattants. Le tumulus a été placé à cet endroit en 1973. L’absence de colonnes est la seule différence entre le cénotaphe original et celui-ci. Les coûts d’entretien du tumulus ont été minimes, puisque seuls quelques travaux de maçonnerie ont été nécessaires à l’occasion. La salle de la Légion de Millet a été rasée par un incendie le 7 avril 1997, et elle devrait être reconstruite sur le terrain où s’élève le cénotaphe. Ainsi, ces deux éléments seraient à nouveau réunis. Tous les documents sur l’histoire du tumulus et les événements qui s’y rattachent ont disparu dans l’incendie, avec les autres objets recueillis auprès des anciens combattants. La collecte d’information se poursuit, mais pour le moment, le tumulus est le seul souvenir qu’il reste aux membres de la Légion.