Ce mémorial est dédié aux morts de la Première Guerre mondiale dont les noms y sont inscrits. Il a été réalisé à Londres et érigé par le conseil de la paroisse anglicane St. Andrew. La guerre de 1914-1918 a imposé dès le début son tribut à Cowichan Station, qui avait été animée d’un élan exceptionnel de ferveur patriotique. Le vitrail dépeint le moment qui a suivi la crucifixion; il a été dessiné et réalisé à Londres, à la mémoire des 13 hommes qui ont sacrifié leur vie au cours de ce conflit. En guise de remerciement et d’offrande à la paix, une nouvelle cloche a été donnée et un clocher a été construit. Entre-temps, le capitaine A. Lane avait remis à la paroisse la base et le pied d’un lutrin récupéré dans les ruines de la cathédrale d’Ypres, en Belgique, frappée par des obus, et le recteur, le rév. F.L. Stephenson, qui avait également fait la guerre, avait offert des fragments de vitraux provenant d’une église bombardée à Reims, en France, qui ont été incorporés aux vitraux des côtés nord et sud de la nef.
La congrégation de l’église St. Andrew’s Anglican Church à Cowichan Station, en Colombie Britannique, choisit, pour son vitrail commémoratif, une scène du Christ crucifié entouré de la Vierge Marie et d’un soldat romain. Dans cette scène, la souffrance du Christ renvoie directement à celle des soldats, et, en rendant hommage aux fidèles morts au combat avec l’image du Christ, le vitrail trace un parallèle clair entre les deux.