La ville de Merritt, en Colombie-Britannique, qui s’appelait auparavant Forksdale, a changé de nom en 1906 en l’honneur du soldat et ingénieur minier William Hamilton Merritt III.
Né en 1855, M. Merritt s’est joint à la Garde du corps du Gouverneur général (appelée auparavant Governor General’s Horse Guards) en 1882 et il a été déployé lors de la rébellion du Nord-Ouest de 1885. Après son retour à Toronto, il a été autorisé à se joindre à un régiment de la Cavalerie britannique qui se trouvait en Égypte, puis il s’est rendu en Afrique du Sud, où il a été nommé commandant d’un escadron du 1er Régiment, Brabant’s Horse, puis il a été commandant adjoint du 2e Régiment pendant la guerre d’Afrique du Sud. À son retour au Canada, il a été nommé commandant adjoint du nouveau 2e Régiment, Bataillon canadien de fusiliers à cheval, en 1901. Il s’est rendu une autre fois en Afrique du Sud au début de 1902 et il est revenu au Canada avec son régiment après la fin du conflit. Durant la période précédant la Première Guerre mondiale, il a œuvré dans le milieu militaire; il a été notamment président de l’Institut royal militaire canadien et de la Canadian Cavalry Association et il a joué un rôle de premier plan lors de la création de la Canadian Defence League. En raison de son âge (59 ans), il n’a pas pu participer à la Première Guerre mondiale, mais il a continué à s’occuper de questions militaires. Il a notamment équipé une unité; il a mis sur pied le Fonds de l’aviation canadienne qui visait à favoriser la création d’un service d’aviation militaire canadien; et il a acheté deux aéronefs qu’il a remis à la Grande?Bretagne. Il est mort de la grippe en 1918 et il fut enterré avec tous les honneurs militaires.