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Mary Laura Wong

Mary Laura Wong (Mah) s'est enrôlée dans le CWAC (Service féminin de l'Armée canadienne) à Vancouver, en Colombie-Britannique, où elle a travaillé comme télétypiste.

Salmon Arm, Colombie-Britannique

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Seconde Guerre mondiale
Mary Laura Wong

Table des matières


  1. Vidéo
  2. Lieu de service

Vidéo

Cette vidéo n'est disponible qu'en anglais. La transcription en français se trouve ci-dessous.

HTML5 Transcription

[Larry Wong (Intervieweur):] Mary Laura Mah est née à Salmon Arm, en Colombie-Britannique.

Et elle s'est engagée dans l'armée à Vancouver. Affectée à la caserne qui occupait le vieil Hôtel

Vancouver, elle travaillait comme télétypiste.

Pourquoi vous êtes-vous enrôlée dans l’armée?

[Mary Laura Wong (Interviewée)] Je rêvais de m'engager dans les Forces armées. Je voulais entrer dans la Force aérienne, mais elle avait déjà

épuisé son quota de femmes. Et la Marine ne m'intéressait pas, car je ne supportais pas les bas noirs qu'on

portait à l'époque (rires). Je me suis donc engagée dans l'Armée de terre et lorsque j'y suis allée, le type qui

était là m'a dit, « Tu es trop jeune, tu n'as pas dix-huit ans. » Je lui ai alors répondu, « Je reviendrai demain

avec mon acte de naissance », et il n'arrivait pas à croire que j'en avais dix-neuf.Enfin bref,je suis sortie

et il m'ont envoyée à. La formation de base se déroulait à Kitchener, parce qu'ils venaient de fermer le

camp de l'Alberta, et je suis donc venue à Kitchener pour effectuer ma formation de base. Après la formation

de base, ils m'ont envoyée suivre un cours pour devenir commis. Et après le cours de commis, une fois ce

cours fini, la sergente d'état-major m'a dit, « Je veux que tu sois professeure. » Je dis, « Professeure? »,

« Oui, je veux. tu es très douée », elle dit, « Je veux que tu enseignes la dactylographie. », « Oh non, non, non,

pas moi. » Je dis, « Vous m'imaginez, moi qui suis si petite, me tenir là debout en train de donner un cours

à tous ces adultes? » Elle me dit (rires), « Ta taille n'a aucune importance, ce qui compte c'est ce que tu

as là-haut », et j'ai ri. Bref, c'est tombé à l'eau et on m'a envoyée à Vancouver, et on m'a affectée à

Vancouver au vieil Hôtel Vancouver. Là-bas, j'étais dans le Corps royal canadien des transmissions.

[Larry:] Oui et vous. que faisiez-vous au sein de cette unité?

[Laura:] J'étais une. j'étais télétypiste, et., et, parce que nous travaillions par quarts,

nous occupions le 14e étage du vieil Hôtel Vancouver, à l'exception d'une extrémité qui servait d'infirmerie.

[Larry:] Donc, vous ne passiez pas la nuit à l'hôtel?

[Laura:] Si, si nous y habitions.

[Larry:] Ah, vraiment.

[Laura:] Oui, nous avion nos. nos repas, le reste et les

cuisiniers. Lorsque nous devions faire le quart de nuit, de minuit à huit heures, les cuisiniers préparaient un

repas spécialement pour nous à vingt-trois heures, avant que nous allions travailler. Et j'ai bien peur d'avoir été

excessivement choyée là-bas (rires). Les cuisiniers me disaient, « Laura, j'ai quelque chose de spécial pour toi »,

et à la confiserie on savait que j'aimais les Cherry Blossoms, et lorsque les Cherry Blossoms étaient livrés,

le type qui travaillait là me disait, « Laura, j'ai des Cherry Blossoms pour toi. » (rires) Et il m'arrivait donc

parfois. il me laissait en acheter assez pour toutes les filles dans. qui étaient. dans le Corps des transmissions.

[Larry:] Étiez-vous la seule fille chinoise de l'armée ou, à une échelle plus réduite, de la caserne de Vancouver?

[Laura:] Oui, oui, oui.

[Larry:] Comment ça s'est passé à l'époque?

[Laura:] Merveilleusement bien, j'ai passé des moments inoubliables.

[Larry:] Ah oui, vraiment?

[Laura:] Tout le monde était très sympathique, gentil et bon avec moi, oui vraiment.

[Larry:] Vous n'avez jamais été confrontée à la discrimination raciale?

[Laura:] Non, aucune discrimination raciale d'acune sorte.

[Larry:] Et avez-vous par hasard travaillé sur des documents secrets ou quoi que ce soit de ce genre?

[Laura:] Oh, et bien, il y avait ces colonels et ces gros bonnets qui venaient et. et nous. Je me mettais sur la machine

d'Ottawa et je tapais ce qu'ils me dictaient, et., et ils. nous attendions que la réponse arrive et puis elle arrivait.

Je restais ainsi, je pense, environ une demie-heure avec eux. Oui, c'est ça.

[Larry:] Après la guerre, Mary a été choisie

pour devenir l'une des trois premières Sino-Canadiennes à recevoir la citoyenneté canadienne, en février 1947.

Mary Laura Wong et deux amies tenant leur certificat de citoyenneté canadienne


Lieu de service

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