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Support des Forces dans la réadaptation

Des héros se racontent - Forces armées canadiennes

Support des Forces dans la réadaptation

Transcription
Est-ce que les Forces vous supportent dans tout ça? Oui, j’ai vraiment pas un mot à dire. J’ai été vraiment choyé encore une fois, parce que la ROTO 307, Simon Mailloux, ils étaient passés avant nous à Valcartier. Le réseau de soutien, le système d’aide était très bien établi. Il y avait un système de transport sur la base qui venait nous chercher, nous amenait à nos rendez-vous, nous amenait à nos traitements, nous ramenait à la maison. Madeleine pouvait s’occuper des enfants, de la famille, moi j’étais pris en charge. Il y avait un système où les Forces armées canadiennes se rendaient avec nous au centre de réhabilitation, l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec, l’IRDPQ, ils se rendaient là avec nous, ils parlaient avec les gens qui nous fournissaient les soins, si l’Institut manquait de ressources ou quelque chose, les Forces armées canadiennes suppléaient. Vraiment, on était bien pris en charge. Un souvenir qui m’a marqué, du début du traitement, on commence par un système de sac gonflable pour essayer de réduire l’inflammation dans le moignon. On est assis sur une table et il y a un sac gonflable qui met de la pression et qui l’enlève et on attend. Je regarde dans le lit à côté de moi et il y a un monsieur d’un certain âge, il me regarde et il dit, ça fait combien de temps que tu es amputé? Je lui dit, ça faisait deux semaines et demie, à l’époque. J’ai vu son visage changer un petit peu. Lui, ça faisait six mois qu’il attendait pour entrer là, pour son traitement. Ça m’a vraiment marqué, à quel point les Forces armées canadiennes s’assuraient qu’on puisse avoir les soins rapides, les bons soins. Ça a été le même thème tout au long de la réadaptation. Une fois que les instituts civils m’avaient donné ce que eux avaient à me donner, les Forces armées canadiennes m’ont ramené sur la base avec leurs physios et leurs kynésiologues et on a continué l’entraînement pour la course, pour les entraînements divers, et vraiment, j’ai aucune plainte à faire. C’est quand même spectaculaire, vous avez assez rapidement recouvré la santé? Oui, j’étais jeune, en forme, j’avais les ressources, j’avais le soutien de ma famille, j’avais le soutien des Forces armées canadiennes et puis j’avais la volonté. Tout ça, ça m’aidait à avoir la volonté de faire les efforts, d’investir le temps. Quand on a le temps et on a l’effort, les progrès sont rapides. Environ 9 mois après l’amputation, j’ai réussi pour la première fois à courir mon premier kilomètre. C’était un but assez important pour moi. Au bout de deux ans, j’avais couru mon premier demi-marathon, on avait eu une autre fille, j’avais fait ma maîtrise. C’est d’investir le temps et après ça, ça se passe assez vite.
Description

Monsieur Lapointe parle du support reçu lors de sa réadaptation.

Blaise Lapointe

Monsieur Lapointe est né à Red Deer en Alberta. Il a étudié dans l’Ouest canadien et aux États-Unis, avant de s’enrôler avec le programme ROTP. Il a fait sa formation universitaire et militaire à Saint-Jean-sur-Richelieu, à Kingston et à Gagetown. Monsieur Lapointe a d’abord été posté au 5 RGC à Valcartier comme officier du génie. Il a servi entre autres au Québec, en Alberta, en Ontario et au Nouveau-Brunswick, de même qu’en Afghanistan et au Népal. Au moment de l’entrevue en 2018, il était Major et était toujours en service avec les Forces armées canadiennes.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Date d’enregistrement :
27 septembre 2018
Durée :
4:23
Personne interviewée :
Blaise Lapointe
Guerre ou mission :
Forces armées canadiennes
Emplacement géographique :
Canada
Grade militaire :
Major
Occupation :
Combat Engineer

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Date de modification :