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Les SS de Carpiquet

La force francophone

Transcription
Les SS de Carpiquet L’aéroport de Carpiquet, euh… ça a été, ça a été une chose, une chose une énorme. Ça a été défendu par les SS, puis il y avait des tranchées sur terre, puis eux autres, ils se rendent pas. Moi j’ai vu, dans l’attaque de Carpiquet, là, j’ai vu deux ou trois prisonniers. Là, je sais pas dans mon livre, ils disent qu’il y a pas eu de prisonnier d’un côté comme de l’autre. Ça veut tu dire qu’ils sont morts après ? Parce que je les ai vus… Je le sais pas.. « Les SS ne se rendaient pas. » C’était des jeunes, c’était comme une religion, ça, comme ça, on m’a dit, et eux autres, se rendre c’était un déshonneur. Le contraire, ben, c’était un honneur, ça fait que eux autres, mourir, là, eux autres, là, c’était un peu comme on voit aujourd’hui, les… à Bagdad, puis ces affaires-là. C’était un peu ça eux autres. Fait que, ils se rendaient quand, quand ils avaient plus de munitions, ils étaient encore en vie, puis ces affaires-là. À part de ça, ils se rendaient pas. Supposément que parfois ils jouaient, ils jouaient aux morts, ils nous avaient dit, supposément qu’ils avaient une crème qu’ils mettaient, quand une personne meurt, il devient jaune. Il faisait chaud dans le temps. Il vient jaune, tout de suite, avant de venir noir… Ils nous avaient dit : « si vous êtes pas certains qu’ils sont morts, parce qu’ils faisaient ça tout là, ça a l’air. Couché dans le plancher, savoir qu’il était mort, puis le… tu passais, puis après ça il te tirait dans le dos. Oui, comme à Carpiquet, supposément que, supposément que il y en a qui sont, qui sont morts dans les… les souterrains qu’il y avait là parce qu’ils voulaient pas sortir. Puis dès qu’ils avaient chance de sortir, ils tiraient sur l’autre. Ça, j’ai pas vu ça, mais c’est les ingénieurs, supposément, qui ont (inaudible) ils voulaient pas sortir.
Description

L’aéroport de Carpiquet était défendu par des SS; M. Pelletier nous donne ses impressions sur ces guerriers fanatiques.

Hermel Pelletier

M. Pelletier travaillait sur une ferme lorsque la guerre a éclaté. Il avait le choix d’y rester, mais il a décidé de s’enrôler en 1943. Après avoir fait sa formation de base à Rimouski et l’avancé à Valcartier, il est envoyé en Angleterre pour compléter sa formation. Il était chargé des mortiers dans son peloton. Il a participé à toute la campagne de Normandie, notamment le jour J et la bataille de l’aéroport de Carpiquet. Il sera blessé à la jambe lors d’un bombardement en Hollande et rapatrié au Canada.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
2:38
Personne interviewée :
Hermel Pelletier
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
France
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Régiment de la Chaudière
Grade militaire :
Caporal suppléant
Occupation :
Fantassin

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