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Continuer malgré les horreurs

La force francophone

Attention!

Cette vidéo contient des scènes au contenu graphique qui pourraient choquer, et est réservée à un auditoire averti.

Continuer malgré les horreurs

Transcription
Continuer malgré les horreurs… On avait quatre tanks je crois, un par compagnie. Quand on a sorti en dehors du village, c’est la plaine, là, là… Il y en a trois qui se sont fait descendre. Ça fait que là oups, ils ont arrêté ça, le, ils ont dit : « il va falloir trouver quelque chose. » Puis là, il y avait un canon ou des canons ils étaient plus loin dans le… j’ai des portraits de ça, ici, dans ça. Et puis là, c’est le lieutenant Moisan du Québec, qui a été désigné par son peloton pour aller capturer ces canons-là. Les canons, quand ils sont installés, ils sont défendus par des, des postes de mitrailleuses, tsé. Fait que fallait que, fallait que… Les tanks pouvaient pas rien faire parce que c’est l’infanterie fallait qui rentre. Fait que ils l’on fait. Le lieutenant Moisan il a été, il a eu une médaille pour ça. Il a été blessé. Il a une balle qui lui a passé dans une, dans une bombe fumigène, là, puis ça a mis le feu à lui. Puis, il a continué l’attaque pareil. Là, il avait vu une chose qui était… À partir d’un moment donné, une bottine, puis le pied était… il était encore dedans. Le canon l’avait fessé, puis lui avait coupé la jambe net. Là, il avait ramassé le gars. Comment continuer à avancer malgré ces horreurs? Faut que tu te fasses une idée, je pense, ça c’est pas mal la personne, je pense qui euh… s’entraîne lui-même pour ça. Parce que, moi j’ai connu un type, qui… C’était un batailleur, on va dire, un dénommé Leclerc, un grand six pieds. C’était un… Là, je l’ai vu à un moment donné, il avait pogné, je sais pas… il avait pogné un choc nerveux. Ils l’ont renvoyé en arrière. Moi je l’ai vu quand il est revenu, que l’attaque se préparait, que je parlais tout à l’heure, l’attaque que je parlais tout à l’heure, que j’ai vu les gars morts, là. Nos canons ont commencé à tirer. Mais ça, c’est pas dangereux, on les entendait même pas. On sait qu’ils viennent d’en arrière, c’est les nôtres. Puis là, lui, il a commencé à… plus capable de retourner...
Description

Un camarade criblé de balles, des compagnons qui frôlent la mort. Comment continuer malgré ces horreurs…

Hermel Pelletier

M. Pelletier travaillait sur une ferme lorsque la guerre a éclaté. Il avait le choix d’y rester, mais il a décidé de s’enrôler en 1943. Après avoir fait sa formation de base à Rimouski et l’avancé à Valcartier, il est envoyé en Angleterre pour compléter sa formation. Il était chargé des mortiers dans son peloton. Il a participé à toute la campagne de Normandie, notamment le jour J et la bataille de l’aéroport de Carpiquet. Il sera blessé à la jambe lors d’un bombardement en Hollande et rapatrié au Canada.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
2:47
Personne interviewée :
Hermel Pelletier
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Hollande/Pays-Bas
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Régiment de la Chaudière
Grade militaire :
Caporal suppléant
Occupation :
Fantassin

Droit d’auteur ou de reproduction

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