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Le jour du Souvenir

La force francophone

Transcription
Le jour du Souvenir Je trouve ça dommage que c’est pas plus… que les journals, les journaux, la presse font pas assez de… Le jour du Souvenir, là, je trouve ça regrettable que la télévision n’en parle presque pas… Les journaux, là, autrefois, je m’en rappelle, la journée du Souvenir, la journée, le Nouvelliste ou les journaux, ils avaient un beau coquelicot sur la page frontispice, puis la guerre, puis… Aujourd’hui, si nous autres on demande pas à un journaliste de nous rencontrer, il se passera rien. Ils vont aller au cénotaphe, puis ils vont poser le cénotaphe puis c’est tout. Mais on parle presque pas, on demande presque pas aux vétérans de se présenter. Aujourd’hui, il y en a de moins en moins, mais on reproche ça quand même. Surtout, surtout au Québec, on est des oubliés. On se promène avec ça, puis les enfants nous demandent où c’est qu’on a pris ça. Tsé, il y a pas d’histoire au Québec. On sait que c’est pas c’est pas un peuple de guerriers qu’on appelle. Mais après ce qui s’est fait en 39-45, me semble que c’est surtout quand on regarde ailleurs, dans les provinces de l’ouest, dans le Nouveau-Brunswick, quand même, j’ai vu du monde, puis j’y ai été faire un tour, c’est, c’est ressenti plus, les anciens combattants qu’au Québec. Au Québec, on est isolés. On parle presque pas de nous autres. Interviewer - Pourquoi vous pensez? Parce que nos gouvernements, ici, c’est toujours l’affaire de, c’est toujours l’affaire du, du, de l’anglais, puis le français, puis l’affaire de la souveraineté. Ça a tué le peu qui restait, on l’a plus. Nos dirigeants se sont pas assez occupé de nous autres. Puis les journaux ont pas embarqué. Les journaux ont lâché comp… . . presque complètement.
Description

M. Raymond donne son opinion au sujet du jour du Souvenir et du manque d’importance accordé à cette journée.

Jacques Raymond

Né à Trois-Rivières, Jacques Raymond a perdu son père alors qu’il était très jeune. Il a été placé à l’orphelinat avec un de ses frères, sa mère ne pouvant s’occuper de ses sept enfants toute seule. À 17 ans, il revient à Trois-Rivières travailler à la Wabasso, une usine de coton. Lorsque la guerre éclate, il reçoit une lettre lui demandant de passer des examens à Longueuil. Il débute sa formation de deux mois à Valleyfield. Il passe six mois dans l’Ouest canadien, où il apprend l’anglais et où il poursuit sa formation. Il part d’Halifax au début de 1943 à bord du Nieuw Amsterdam vers Greenock, en Écosse, pour continuer sa formation. Il participe au débarquement de Normandie avec le Régiment de la Chaudière. Il participe aussi aux batailles de Carpiquet, de Falaise, de Caen et traverse la Belgique et la Hollande. Il se rend même jusqu’en Allemagne. Il est resté onze mois en Europe.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
1:45
Personne interviewée :
Jacques Raymond
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Régiment de la Chaudière
Grade militaire :
Soldat
Occupation :
Fantassin

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