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La Marine s’occupe de son monde

Des héros se racontent

La Marine s’occupe de son monde

Transcription
J’étais en mer sur le Lauzon. On était en haute mer en pratique et puis on était près des Bermudes. Ils reçoivent un message que ma mère était rentrée à l’hôpital, une opération d’urgence pour un rein pis elle était près... entre la vie et la mort. Tout de suite la bateau c’est en allé aux Bermudes. On a accosté là, pis ils m’ont embarqué sur un jet de l’Air Force américaine. Ils m’ont amené à New York. J’ai embarqué sur un avion... Trans Canada dans ce temps-là, pis ils m’ont amené ici à Ottawa, pis c’est les MP qui m’ont attendu. Durant la nuit, il m’ont embarqué puis il m’ont amené à l’Hôpital Général. Pis les soeurs voulaient pas déranger ma mère c’était la nuit. Pis là elle se faisait opérer le matin de bonheur. Là il a sorti son gun le MP, il a dit à la soeur, il dit « Il va-tu voir sa mère à soir ? » La soeur a dit oui. Il a remis son gun là, mais ça c’est une histoire vraie, une histoire vécue. Ça fait que... bon, il y a d’autres gars qui ont des histoires comme ça, mais moi c’est la mienne, la mienne, mon histoire. C’est fascinant de voir comment ce que la marine, ils prennent soin de leurs hommes. Tu sais, ils prennent soin parce que t’es là pour faire une job mais ils prennent soin de toi aussi. Ils prennent soin de ta famille. Tu sais... ça c’est fascinant ça ce côté là. Interviewer : Est-ce que vous croyez que c’est quelque chose qui se faisait pendant la première ou deuxième guerre ? Je pense que la première guerre c’était pas bien organisé comme ça, je pense pas. J’ai entendu bien des histoires, mais la marine ça a toujours été spécial. Tu sais, c’est toujours un corps spécial à comparer de l’Air Force pis de l’armée, l’armée de terre. La marine a toujours été plus spéciale. Je sais que, après la deuxième guerre... bien durant la deuxième guerre, mon beau père, le mari de ma mère, il me racontait comment ce que c’est, que c’était bien pis... c’était vraiment... Il a été là six ans là lui, donc il s’est vraiment amusé. J’ai des photos de lui sur le bateau pis tout ça, donc lui a trouvé ça vraiment intéressant. C’est pour ça que c’est m’a intéressé moi. Moi j’ai trouvé vraiment intéressant mon temps que j’ai fait la marine. Ça m’a aidé pour le restant de ma vie moi. Tu sais, la discipline puis toutes ses affaires-là, ça aide tout le monde, ça t’aide toujours. On sort toujours gagnant. C’est ça que je veux dire...
Description

M. Lachapelle raconte que la Marine royale du Canada traite très bien ses marins et leur permet aussi de s’occuper de leur famille.

Maurice Lachapelle

Maurice Lachapelle est né à Gracefield, Québec, en 1939. Impressionné par les nombreuses médailles de son beau-père, monsieur Lachapelle suit les pas de celui-ci et s’engage dans la réserve de la marine où il pousuit des études en dessin industriel. Il y reste deux ans. Par la suite, ayant atteint l’âge de dix-sept ans, il rejoint la marine active en tant que matelot, première classe, et entreprend des études en génie mécanique. La Guerre froide l’amène à bord du NCSM Lauzon, navire à la recherche de forces soviétiques dans les eaux du fleuve Saint-Laurent. Passionné par la marine, il dévoue volontairement de son temps libre à entreprendre diverses tâches. C’est à bord du NCSM Bonaventure qu’il participe à la mission de paix United Nations Emergency Force (UNEF) qui a pour but la supervision du retrait des troupes françaises, britanniques et israéliennes du désert du Sinai lors du conflit du canal de Suez, Égypte.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
2:45
Personne interviewée :
Maurice Lachapelle
Guerre ou mission :
Forces armées canadiennes
Branche :
Marine
Occupation :
Mécanicien

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