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Bienvenue dans ma cuisine

Des héros se racontent

Bienvenue dans ma cuisine

Transcription
Encore dans ce temps-là on avait... des boîtes de manger, puis ces boîtes de manger-là, une boîte était pour tant d'hommes pour une journée. Ça fait que nous autres, à cause qu'on était... parce que j'ai été des fois moi à partir avec une de ces sections, puis aller. Puis on portait le manger pour le nombre qu'il y avait là, pour la journée. Quand on était tous ensemble, tous venaient [avec] les boîtes, puis là on rouvrait des boîtes, puis on rouvrait des boîtes. Puis on faisait chauffer-ci, puis on faisait chauffer ça. Puis on avait des... c'était comme une grosse welding torch, tu vois... on pompait, on mettait la gaz dedans, puis on pompait ça. Puis là, on avait des stands en fer. On mettait ça là, puis la flamme, ça se fourrait en dessous. Ça faisait un manière d'un poêle. Intervieweuse : « Avec les torches? » Ouais, avec les torches sur le boute. Pour chauffer de l'eau, faire du thé, pour faire chauffer. Puis dans ces choses-là, dans ces boîtes-là, il y avait des... on les connaissait par une lettre qui il y avait dessus. Si c'était des « A », on savait quoi est-ce qui il y avait en dedans. Puis si c'était des « B », on savait quoi est-ce qui il y avait en dedans. Puis c'était pas la même chose. But c'était tout de quoi, de la nourriture de même. Il y en avait astheure [maintenant] qui avait un paquet de cigarettes, ou il y en avait, peut-être ben les mêmes aussi... Il y en avait d'autres, une petite can, tu rouvrais la petite can, puis c'était tous des petits candy, des hard mix là. Toutes sortes de quoi de même... on divisait ça. Intervieweuse : « Parce-ce que c'était tout dans des boîtes de conserves. » Ouais, des boîtes de conserves. Puis il y avait d'autres choses aussi. Il y avait des... comment est-ce qu'on dirait ça, dehydrated potatoes? Intervieweuse : Ahh, des patates déshydratées, des patates en flocons! Ouais, ouais. Ouais, ouais. Non, dehydrated était en poudre... c'est en poudre, ouais. Intervieweuse : Puis là vous mettiez de l'eau dedans, puis ça faisait des patates machées? Intervieweuse : C'est ça? Oui? Ils voulont essayer de faire sur l'Île astheure [maintenant].
Description

M. Arsenault décrit le fonctionnement d’une cuisine militaire en campagne.

Joseph Albert Gérard Arsenault

M. Arsenault est né à Mont-Carmel (Î.-P.-É.) le 8 mai 1919. En 1942, à l'âge de 23 ans, il se rend à Charlottetown pour s'enrôler dans l'armée canadienne. À Kingston, M. Arsenault est affecté à la cuisine du Corps royal canadien des ingénieurs électriciens et mécaniciens. Par la suite, M. Arsenault est envoyé à Brockville pour se joindre au Corps royal canadien des ingénieurs électriciens et mécaniciens avec une troupe de chars d'assaut. Il s'est rendu à Halifax pour prendre le bateau vers l'Angleterre. M. Arsenault est allé en Normandie à la suite du jour J. D'ailleurs, il a passé Noël en Hollande deux années de fil avant de retourner à l'Î.-P.-É. en 1946.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
02:42
Personne interviewée :
Joseph Albert Gérard Arsenault
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
France
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Corps royal canadien des ingénieurs électriciens et mécaniciens, 2nd Tank Troop Workshop
Occupation :
Cuisinier

Droit d’auteur ou de reproduction

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