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Dieppe

Des héros se racontent

Attention!

Cette vidéo contient des scènes au contenu graphique qui pourraient choquer, et est réservée à un auditoire averti.

Transcription
D'abord, on avait pensé que Dieppe serait un succès, ce qui n'était pas. J'étais au corps d'armée à ce moment-là, et on n'était pas au courant des préparatifs d'aucune façon. Ça a été un massacre, et ça a été dur, et on n'en savait pas toujours trop la cause et j'avoue que ce n'est qu'après la guerre, pour ma part, que je me suis rendu compte comment ça ne pouvait pas réussir quand j'ai marché les galets sur les plages, sur la plage de Dieppe, quasiment pas moyen de marcher là-dedans. Les camions, les tanks, ne pouvaient pas passer là-dedans. Alors, j'ai eu l'impression nette que c'était quelque chose qui avait été lancé par nos, en particulier le - quel était son nom - le commandant anglais, marin... Interviewer : Mountbatten? Mountbatten, que c'est Mountbatten qui avait eu l'idée, et qu'on n'avait pas eu le choix de planifier quoi que ce soit. C'était un désastre. Il est possible aussi, qu'au point de vue politique, que Churchill et ses Alliés voulaient montrer aux Russes qu'on faisait tout ce qu'on pouvait puis que c'était impossible, c'était véritablement un endroit impossible pour faire l'invasion. Remarquez que, lors de l'invasion véritable, les Américains ont dû faire un assaut sur un rock semblable où ils ont eu de lourdes pertes. Mais les pertes des Américains, je crois, de ce secteur, si j'ai bien compris les choses, provenaient du fait que les Allemands, le 6 juin, dans leur secteur, faisaient un exercice anti-invasion, mais pas avec des cartouches blanches. Alors là, les Américains ont beaucoup souffert.
Description

Bien qu’il n’y ait pas participé lui-même, M. Côté nous parle des répercussions du raid de Dieppe.

Ernest Côté

Né le 12 juin 1913, M. Ernest Côté a grandi dans sa ville natale d'Edmonton, en Alberta. Son père, Jean-Léon, a été arpenteur-géomètre ainsi que législateur et fut nommé par la suite sénateur. Sa mère, Cécile (née Gagnon), est restée au foyer pour élever la famille de cinq garçons. Avant la guerre, M. Côté a exercé le droit en Alberta. Il s'est enrôlé dans l'armée à Québec, en novembre 1939. Ses quatre frères ont aussi répondu à l'appel - trois d'entre eux ont servi au Canada, et l'autre outre-mer à titre de pilote. M. Côté a d'abord servi au sein du Royal 22e Régiment à titre de commandant de peloton (lieutenant) et adjudant. De 1943 à 1944, il a été affecté à l'état major de la 3e Division d'infanterie canadienne. Il a été promu au grade de colonel. Il est resté quatre ans et demi en Angleterre, et a débarqué en France le jour J. Il a servi dans le nord-ouest de l'Europe, jusqu'à Nimègue aux Pays-Bas. Il a reçu diverses médailles de campagnes, de même que l'Ordre de l'Empire britannique. M. Côté est demeuré dans les forces armées après la guerre à titre de capitaine-adjudant adjoint et ensuite à titre de général au Quartier général de la Défense nationale. Il a également été 2e 1er secrétaire au ministère des Affaires étrangères, sous-ministre adjoint et sous-ministre au ministère des Affaires du Nord, sous-ministre du ministère des Anciens Combattants, et sous-solliciteur général et ambassadeur du Canada en Finlande. Aujourd'hui, il est bénévole au sein de nombreuses organisations, notamment l'Hôpital Montfort et la Société de géographie royale du Canada. Pendant ses loisirs, M. Côté s'adonne à la pêche et il aime voyager. Il a quatre enfants et quatre petits-enfants.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
02:32
Personne interviewée :
Ernest Côté
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
France
Campagne :
Dieppe
Branche :
Armée
Grade militaire :
Lieutenant-colonel
Occupation :
Infanterie

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