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La fierté partie 1

La force francophone

Transcription
La fierté partie 1 La guerre terminée finalement, les WREN (WRCNS) avaient la chance de porter leur uniforme pendant un mois après. Puis quand est venu… Puis une autre WREN et moi, on a pris la croisière pour aller en Alaska puis on a pris le voyage par bateau, in land passage, le passage intérieur. Puis quand est venu le temps que je n'avais plus le droit de porter mon uniforme, j'avais des larmes aux yeux. J'enlevais le casque, je l'ai pleuré, j'enlevais le veston, tout le reste. J'aimais tellement mon uniforme! Puis j'aimais aussi, j'admirais tellement les autres WREN qui étaient avec moi. D'ailleurs, dans notre entraînement de base, j'ai oublié de dire ça à ce moment-là, ils nous avaient dit : Vous êtes des dames, puis bien que vous allez prendre des postes pour libérer les matelots pour aller en service en mer, on veut que vous vous souveniez que vous êtes des dames. Pis c'est ça qu'on a fait. Puis on a porté, dans le temps, on portait des chapeaux et des gants à à toutes nos sorties. Puis tandis que les CWAC, les femmes dans l'armée, on dit que vous remplacez, vous prenez des postes aux hommes. Non, vous êtes des dames, mais vous prenez les postes d'hommes puis on va vous traiter comme des hommes. C'était la grande différence. Puis ils avaient, il fallait qu'elles roulent leur matelas comme les hommes dans les dortoirs puis elles avaient même pas de miroir, mais nous autres, on n'a pas oublié qu'ils voulaient qu'on n'oublie jamais que nous étions des dames. Puis je suis très fière de ça. Puis je suis fière d'avoir été dans la marine puis de ce que j'ai fait durant la guerre puis de toutes les reines que j'ai connues. Puis quiconque était dans les services militaires va vous dire que les relations, les amis qu'ils se sont faits durent pour la vie. On était tellement ensemble dans notre travail, dans la vie sociale, dans tout ce qu'on a fait, dans tout que c'est pas oubliable. Puis même, j'écris encore à plusieurs qui était dans ma, dans ma subdivision.
Description

Mme Laprairie parle de son fort sentiment d’appartenance au WREN (WRCNS).

Victoria LaPrairie

Victoria « Vickie » Wickham est née à Westmount le 15 novembre 1922. Elle fait ses études chez les religieuses où elle apprendra le français. La Seconde Guerre mondiale éclate. Elle s’impliquera en faisant du bénévolat, puis, en 1943, elle s’engagera dans le Service féminin de la Marine royale du Canada. Elle devient donc une WREN, selon le jargon militaire de l’époque (de l’acronyme britannique WRNS – Women’s Royal Naval Service). Elle suivra une formation de base à Gault (Ontario), et elle s’en ira à Saint-Hyacinthe où elle apprendra le métier de signaleur visuel. Mutée à Halifax, elle commencera à exercer officiellement son métier. Elle communique avec les navires utilisant le sémaphore et le projecteur Aldis, évitant ainsi que les messages soient captés par l’ennemi. En 1944, elle sera mutée à Prince-Rupert afin d’y occuper la même fonction. À la fin de la guerre, elle sera démobilisée et retournera à Montréal où elle épousera Rolland Laprairie.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada et Témoignages d'honneur
Durée :
2:41
Personne interviewée :
Victoria LaPrairie
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Branche :
Marine
Unité ou navire :
Service féminin de la Marine royale du Canada (WRCNS)
Occupation :
Signaleur

Droit d’auteur ou de reproduction

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