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La fierté partie 2

La force francophone

Transcription
LA FIERTÉ (DEUXIÈME PARTIE) Je suis très fière. Dans les parades… Heureusement, j'ai gardé… Beaucoup de WREN (WRCNS) regrettent de ne pas avoir gardé leur uniforme, pensant ne jamais l'utiliser. Mais là, quand on a les grands anniversaires, ça fait des années que je suis dans des parades, puis je suis une des seules qui a gardé son béret naval et je suis surtout fière des lettres ternies. Puis ça c'était un beau doré, là, avant, mais vous voyez comme c'est terni. Parce que ça indique que . j'étais dans la guerre. Si c'était tout beau, là, toutes des lettres nouvelles, ça ne serait pas pareil. Mais d'ailleurs, le béret n'est pas pareil, le casque. Alors c'est ça, je suis surtout fière d'avoir gardé ça. Puis ça, c'est parce que je suis devenue signaleuse en chef puis j'avais droit à une étoile que je pouvais mettre. Puis j'étais fière de ça aussi. Puis je faisais rire les autre. Des fois juste devant mes camarades j'avançais avec le bras un peu avancé pour qu'elles voient pour les faire rire, mais pas dans des parades, comme de raison. Ça, je devrais en avoir une autre. Moi-même, j'avais oublié ce que c'était. Puis c'était le nombre d'années qu'on était dans le service. Puis les médailles quand je vois mes pauvres deux médailles, j'ai vraiment honte. Dans les grands défilés, je vois ces, ces vétérans qui ont deux, même trois rangées de médailles et moi seulement deux, ça veut dire qu'une, c'était qu'on était dans la guerre. L'autre, c'est parce que j'étais un volontaire.
Description

Malgré toutes ces années, Vickie Laprairie a conservé son uniforme. Lors de parades ou événements officiels, elle le porte encore fièrement.

Victoria LaPrairie

Victoria « Vickie » Wickham est née à Westmount le 15 novembre 1922. Elle fait ses études chez les religieuses où elle apprendra le français. La Seconde Guerre mondiale éclate. Elle s’impliquera en faisant du bénévolat, puis, en 1943, elle s’engagera dans le Service féminin de la Marine royale du Canada. Elle devient donc une WREN, selon le jargon militaire de l’époque (de l’acronyme britannique WRNS – Women’s Royal Naval Service). Elle suivra une formation de base à Gault (Ontario), et elle s’en ira à Saint-Hyacinthe où elle apprendra le métier de signaleur visuel. Mutée à Halifax, elle commencera à exercer officiellement son métier. Elle communique avec les navires utilisant le sémaphore et le projecteur Aldis, évitant ainsi que les messages soient captés par l’ennemi. En 1944, elle sera mutée à Prince-Rupert afin d’y occuper la même fonction. À la fin de la guerre, elle sera démobilisée et retournera à Montréal où elle épousera Rolland Laprairie.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada et Témoignages d'honneur
Durée :
2:05
Personne interviewée :
Victoria LaPrairie
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Branche :
Marine
Unité ou navire :
Service féminin de la Marine royale du Canada (WRCNS)
Occupation :
Signaleur

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