
Un pays déchiré par la guerre
De juin 1991 à juillet 1992
Après l'éclatement de la Yougoslavie, la communauté internationale entreprend des missions de soutien de la paix dans les Balkans déchirés par la guerre. Le Canada joue un rôle majeur.
Yougoslavie
La Yougoslavie est née après la Première Guerre mondiale, qui a entraîné l'effondrement de l'Empire austro-hongrois. Certains États slaves de la péninsule balkanique ont fusionné pour former le nouveau pays de Yougoslavie. Sa population diversifiée avait divers groupes ethniques et religieux ayant une longue histoire de relations tendues. La Yougoslavie a connu des difficultés pendant la Seconde Guerre mondiale et a lutté contre l'occupation pendant des années. Après que les forces de l'Axe eurent finalement été chassées, la Yougoslavie a repris vie en tant qu'État communiste.
Affaiblissement du communisme
Dans les années 1980, le régime communiste yougoslave a commencé à s'affaiblir. Le président à vie Josip Broz (mieux connu sous le nom de Tito) est décédé en 1980. Cela a porté un dur coup à l'unité du pays. À mesure que les conditions économiques se sont détériorées, la force du communisme dans le monde s'est affaiblie. Pendant ce temps, les vieilles rivalités entre les différents peuples de Yougoslavie prenaient de l'ampleur.

Un couple de vieillards serbes réfugiés cherche des effets personnels dans leur maison détruite. Photo : Ministère de la Défense nationale
Éclatement de la Yougoslavie
Le gouvernement central de la Yougoslavie a perdu sa capacité de maintenir l'unité du pays. Les États qui composaient la Yougoslavie ont exercé des pressions pour devenir leurs propres pays. Les tensions entre les groupes ethniques et religieux ont commencé à s'intensifier. La Slovénie et la Croatie ont déclaré leur indépendance en juin 1991. La guerre civile s'est rapidement propagée dans les Balkans.
Le monde réagit
Le déclenchement des combats a provoqué une réaction internationale. La Slovénie et les forces militaires du reste de la Yougoslavie ont mené une brève guerre pendant l'été 1991. Pour aider à faire respecter un cessez-le-feu, la Mission de surveillance de la Communauté européenne a été mise sur pied. Les officiers des FAC se sont joints à cet effort multinational de soutien de la paix en septembre 1991.
La Force de protection des Nations Unies
Des combats ont éclaté en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. Au début de 1992, la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) a été créée. Elle a protégé les civils dans trois « aires protégées » spéciales de l'ONU en Croatie et a empêché l'entrée d'autres forces militaires. Lorsque le mandat initial de la FORPRONU a pris fin en 1995, sa mission s'était étendue à l'ensemble de la région. Des Casques bleus de douzaines de pays, dont le Canada, ont participé à cet effort.

Sarajevo. Un transport de troupes blindé canadien traverse la fameuse « Sniper Alley » (allée des tireurs embusqués). Photo : Ministère de la Défense nationale
Le rôle du Canada
Le Canada a joué un rôle important dans les efforts de la FORPRONU. Des soldats canadiens se sont rendus dans les Balkans en tant que force de maintien de la paix. Mais ils ont vite découvert qu'il y avait souvent très peu de « paix » à « maintenir ». De nombreux membres des FAC ont essuyé des tirs durant les efforts des Nations Unies dans cette région.
Des missions intenses à Sarajevo
Au printemps 1992, les combats se sont intensifiés en Bosnie-Herzégovine. La FORPRONU a envoyé des troupes dans cette région. Leur but était d'aider les civils pris au piège par les combats et de fournir de l'aide humanitaire. Une grande partie de l'opération consistait à ouvrir l'aéroport de Sarajevo pour que les fournitures puissent y être acheminées par avion. En juillet 1992, alors que les Casques bleus canadiens protégeaient l'aéroport et escortaient les convois de secours, ils ont souvent essuyé des tirs.
Le major-général canadien Lewis MacKenzie a commandé les forces des Nations Unies dans le secteur de Sarajevo. Il a souvent fait les manchettes internationales en faisant de son mieux pour faire connaître au monde la dure réalité. En fin de compte, nos efforts de maintien de la paix ont contribué à maintenir le flux vital de l'aide extérieure.

La poche de Medak
15 et 16 septembre 1993
Chargés de protéger les civils en Croatie, les membres des Forces armées canadiennes ont essuyé des tirs nourris.
Une paix fragile
Malgré les efforts de la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), la paix est demeurée fragile dans les Balkans au cours des premières années de la mission. La Croatie et la Bosnie-Herzégovine voisine ont été le théâtre de violences particulièrement brutales, se livrant des tirs isolés, des obus et des attaques de petite envergure. À l’été 1993, une grande partie des bombardements effectués par les forces serbes contre l’Armée croate provenait des hauteurs situées près de Medak, en Croatie.

Mission des Nations Unies en Bosnie. Photo : Ministère de la Défense nationale
Mise en place d’un cessez-le-feu
Le 9 septembre 1993, les forces croates ont lancé une offensive pour prendre cette position. Après plusieurs jours de combats intenses, un accord de cessez-le-feu a été conclu. Il exigeait le retrait de toutes les forces en conflit de la zone appelée « poche de Medak » (ou enclave de Medak), que l’Armée croate avait conquise lors de son offensive.
Le 15 septembre 1993, la FORPRONU a déployé des centaines de soldats du 2e Bataillon du Princess Patricia's Canadian Light Infantry, appuyés par des troupes françaises, pour superviser ce retrait. Les forces croates avaient d’autres intentions et les Canadiens ont plutôt essuyé des tirs nourris de mitrailleuses et d’artillerie.
Défendre la paix
Les Canadiens n’ont pas cédé. Ils ont construit une position fortifiée pour résister aux bombardements, ont riposté et ont repoussé les assauts nocturnes de l’infanterie croate. Le lendemain, une conférence de presse improvisée du commandant canadien, le lieutenant-colonel James Calvin, a fait pression sur les Croates pour qu’ils cessent leurs assauts, et les Canadiens ont finalement pu avancer dans l’enclave de Medak.

Des membres du PPCLI montent la garde dans l'éventualité de mouvements dangereux dans la zone. Photo : Ministère de la Défense nationale
Conséquences
Quatre soldats canadiens ont été blessés lors des combats. Malheureusement, l’ONU a trouvé des preuves de nettoyage ethnique de la population serbe par les forces croates dans l’enclave de Medak. L’intervention des troupes de l’ONU a permis d’empêcher de nouveaux massacres.
La bataille de l’enclave de Medak est considérée par beaucoup comme l’engagement le plus difficile auquel nos soldats ont fait face, entre les conflits de Corée et de l’Afghanistan. En reconnaissance de leur bravoure, la gouverneure générale à l’époque, Adrienne Clarkson, a décerné en 2002, la Mention élogieuse du commandant en chef au 2e Bataillon du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry.
Autres contributions de la FORPRONU dans les Balkans
Des milliers de membres des Forces armées canadiennes ont participé aux efforts de la FORPRONU. Presque tous les bataillons d'infanterie et régiments blindés canadiens ont passé du temps dans les Balkans. Les membres des FAC ont joué de nombreux autres rôles importants pendant leur séjour au sein de la FORPRONU. Nos militaires ont fourni des services de génie militaire, de déminage, de soutien logistique, de guerre électronique et de contrôle aérien. Des navires de guerre canadiens ont patrouillé dans la mer Adriatique pour aider l'ONU à bloquer les livraisons d'armes dans la région. Les avions canadiens ont fait respecter les zones d'interdiction des vols de l'ONU et empêché les belligérants d'acheter des armes.
Pendant tout ce temps, les Casques bleus canadiens ont beaucoup aidé la population locale de diverses façons. Par exemple, ils ont protégé les convois d'aide humanitaire et les patients hospitalisés. Ils ont aussi donné bénévolement du temps et de l'argent pour transmettre des fournitures scolaires et réparer des bâtiments endommagés.

Les efforts de l’OTAN dans les Balkans
De mars 1999 à avril 2004
Des avions de combat des Forces armées canadiennes participent à des frappes aériennes de l’OTAN au Kosovo. Ils y voient certains des combats les plus acharnés depuis la guerre de Corée.
L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord prend la relève
Le mandat initial de la FORPRONU a pris fin au printemps de 1995. Trois forces multinationales différentes ont pris le relais dans les Balkans. Deux étaient en Macédoine et en Croatie. Une FORPRONU restructurée a poursuivi ses activités en Bosnie-Herzégovine. En décembre, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) avait pris en charge la plupart des fonctions de soutien de la paix dans la région. Les membres des FAC ont continué de servir dans les Balkans, mais dès lors dans le cadre d’une nouvelle mission de l’OTAN.

Un hélicoptère CH146 Griffon du 408e Escadron d'hélicoptères tactiques de la BFC Edmonton survole les ruines d'un ancien château, près de Velika Kladusa (Bosnie-Herzégovine), avec la force d'intervention rapide à son bord. Photo : Ministère de la Défense nationale
Force de mise en œuvre de l’OTAN
L’Accord de paix de Dayton de décembre 1995 a fixé les conditions pour mettre fin aux combats en Bosnie-Herzégovine. Une force multinationale de mise en œuvre de la paix a patrouillé les lignes de cessez-le-feu et les autres frontières. Elle a contribué à assurer la sécurité des citoyens, à aider les forces policières locales et à surveiller les élections. La Force de mise en œuvre a également aidé les réfugiés à retourner chez eux et à rebâtir l’économie.
Plus de 1 000 membres des FAC ont servi au sein de la Force de mise en œuvre dans de nombreux rôles. Cela comprenait un groupe du quartier général, un escadron de reconnaissance, une compagnie d’infanterie mécanisée, un escadron du génie et des éléments de commandement et de soutien.
Force de stabilisation de l’OTAN
La Force de stabilisation a été la phase suivante des efforts de soutien de la paix de l’OTAN en Bosnie Herzégovine. Formée en décembre 1996, elle a vu des troupes multinationales de soutien de la paix patrouiller dans le pays. Elle a contribué à l’établissement d’une paix durable dans ce pays déchiré par la guerre. Son objectif était de participer à la création d’un pays démocratique qui soutiendrait le processus de paix sans l’aide des forces multinationales de soutien de la paix. Quelque 1 200 membres des FAC allaient servir au sein de la Force de stabilisation.

Plongeur des Forces canadiennes à Zgon (Bosnie-Herzégovine). Photo : Ministère de la Défense nationale
Les troubles au Kosovo
En 1998, l’armée serbe et les Albanais locaux ont commencé à se battre au Kosovo. Malgré les tentatives de l’OTAN de faire respecter la paix, la violence s’est poursuivie. L’armée serbe a attaqué à plusieurs reprises des civils albanais au Kosovo. L’OTAN a menacé d’engager une action militaire contre les Serbes si un cessez-le-feu durable n’était pas signé. Lorsque les négociations ont échoué, les forces de l’OTAN ont lancé une campagne aérienne.
Opération Force alliée
L’opération Force alliée était le nom de code donné à la campagne de bombardement de l’OTAN au Kosovo. Son objectif était de chasser l’armée serbe du Kosovo. En mars 1999, le Canada a engagé six chasseurs CF-18, un nombre qui est passé à 18 à la fin de la mission. Les avions de combat canadiens représentaient 10 p. 100 des missions effectuées au Kosovo.

Juché au sommet de l'entrée principale du Camp Normandy à Tomislavgrad (Bosnie-Herzégovine), le Soldat Anthony Gruppuso, du Toronto Scottish Regiment, monte la garde au coucher du soleil. Photo : Ministère de la Défense nationale
Cessez-le-feu
La campagne de bombardement de l’OTAN a fait beaucoup de dégâts et a fait des ravages parmi les forces serbes au Kosovo. Dans ses plans pour mettre fin aux bombardements, l’OTAN a déployé des forces terrestres au Kosovo et en Macédoine. En juin, les forces serbes ont accepté un accord de cessez le feu et la Force pour le Kosovo de l’OTAN est entrée en fonction.
Le rôle du Canada au sein de la Force pour le Kosovo
Dans un premier temps, le Canada a affecté environ 800 soldats de soutien de la paix à la Force pour le Kosovo, mais il en a rapidement ajouté 500. Les Canadiens ont aidé à maintenir la paix fragile, ont protégé les civils et ont fourni un soutien en matière de reconnaissance. Les FAC ont déployé un escadron de reconnaissance blindé, un escadron tactique d’hélicoptères, un escadron du génie, un groupement tactique d’infanterie et des éléments de commandement et de soutien logistique.
Ils ont mené des patrouilles et surveillé les activités. Nos soldats ont également réalisé de nombreux projets d’aide humanitaire au Kosovo. Ils ont reconstruit des écoles et des installations médicales endommagées. Ils ont installé de petits ponts et aménagé des aires de jeux pour les enfants de la région.
En décembre 1999, les premiers Canadiens à servir au sein de la Force pour le Kosovo ont été remplacés. En juin 2000, la plupart des militaires canadiens étaient partis.

Les Caporaux Rob Serjeant (à gauche) et Rob Majore nettoient des débris sur une route près de Kiseljak (Bosnie-Herzégovine). Le Sergent Pat Gear, au fond, supervise le travail de l'excavatrice Drott. Photo : Ministère de la Défense nationale
Sur le chemin de la paix
En décembre 2003, la situation en Bosnie s’était améliorée. L’OTAN a réduit la taille de la Force pour le Kosovo et le contingent canadien est tombé à environ 650 personnes en avril 2004. La Force de l’Union européenne a dirigé les troupes multinationales de soutien de la paix à la fin de 2004. Au fur et à mesure que la mission a évolué vers cette nouvelle forme, le nombre de membres des FAC dans le pays a baissé à moins de 85.
Une équipe de liaison et d’observation a dirigé le rôle du Canada au sein de la Force de l’Union européenne. Ces troupes sont restées en contact étroit avec les autorités locales, les services de police, les dirigeants communautaires et les unités de l’armée. Elles ont contribué au développement d’une société pacifique, à la collecte d’armes illégales et à la prévention de la contrebande. Alors qu’une paix durable prenait racine, les FAC ont retiré leurs dernières troupes de Bosnie-Herzégovine en 2007.
Une poignée de membres des FAC sont encore en service dans les Balkans aujourd’hui. La région s’est redressée après les guerres civiles dévastatrices qui ont ravagé l’ex-Yougoslavie au début des années 1990. Près de 40 000 Casques bleus canadiens y ont servi au fil des ans. Ils ont joué un rôle majeur dans la réalisation de cette sécurité et de cette stabilité durement gagnées.

Policiers militaires des Forces armées canadiennes se préparant pour des patrouilles à Zgon en Bosnie-Herzégovine. (Photo : Caporal-chef Bernie Tessier. Ministère de la Défense nationale ZN2004-003-003)
Sacrifices
Les Canadiens peuvent être fiers de la réputation de notre pays dans le monde en tant que force de paix, mais cela a un prix. Environ 130 Canadiens sont morts au cours d’opérations internationales de soutien de la paix. Dans les Balkans, 23 de nos militaires ont perdu la vie et beaucoup d’autres ont été blessés.
Les blessures des gardiens de la paix ne sont pas toujours causées par des tirs hostiles, des mines terrestres ou des accidents. Parfois, les cicatrices du service sont psychologiques. Les efforts militaires du Canada dans les Balkans ont été particulièrement difficiles pour nos soldats. Les crimes de guerre et les atrocités commis contre la population civile ont été horribles. Le fait d’être témoin de brutalité de cette ampleur contre des êtres humains a de profondes répercussions.
Galerie de photos
Le Maître de 2e classe Spike Bullen inspecte les conduites de ravitaillement à bord du NCSM Protecteur. Le 10 octobre 1990. Photo : Ministère de la Défense nationale ISC91-4083
Le Caporal-chef Logan, avec l'aide d'un interprète, fournit de l'aide humanitaire comme de la farine et des marmites pour cuisiner, à des aînés qui sont revenus dans la région de Glamoc. Photo : Ministère de la Défense nationale
Les Caporaux Darrell Houle et Daniel Proulx, signaleurs canadiens, montant la garde devant la porte principale du Camp Polom en Croatie. Photo : Ministère de la Défense nationale
Opération Harmony, Sarajevo. Convoi d'aide humanitaire. Photo : Ministère de la Défense nationale
Sarajevo. Un transport de troupes blindé canadien traverse la fameuse « Sniper Alley » (allée des tireurs embusqués). Photo : Ministère de la Défense nationale
Opération Harmony, Sarajevo. Le Soldat Pierre Lévesque à l'aéroport de Sarajevo. Photo : Ministère de la Défense nationale
Une jeep conduite par le Sergent Robert Huard, du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment, arrive au dépotoir où vivent les familles de Daruvar (Croatie). Photo : Ministère de la Défense nationale
Au moyen d'un miroir, le Sergent Éric Bernier, du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment, inspecte le dessous d'un véhicule au point de contrôle à la sortie de Lipik (Croatie). Photo : Ministère de la Défense nationale
Un couple de vieillards serbes réfugiés cherche des effets personnels dans leur maison détruite. Photo : Ministère de la Défense nationale
Des membres du PPCLI montent la garde dans l'éventualité de mouvements dangereux dans la zone. Photo : Ministère de la Défense nationale
Srebrenica. Des milliers de réfugiés ont tenté de trouver un logement dans une ville qui abrite en temps normal une population trois fois moindre. Photo : Ministère de la Défense nationale
Le Caporal Richard Néron assure la sécurité à un poste d'observation à Srebrenica. Photo : Ministère de la Défense nationale
Les Caporaux Rob Serjeant (à gauche) et Rob Majore nettoient des débris sur une route près de Kiseljak (Bosnie-Herzégovine). Le Sergent Pat Gear, au fond, supervise le travail de l'excavatrice Drott. Photo : Ministère de la Défense nationale
Le Major Hillary Jaeger, le Sergent Danny Noyes et le Caporal Phil Fewer, de l'équipe chirurgicale de campagne du second bataillon canadien, traitent une personne blessée par un tir de mortier avant son transport vers l'hôpital du Camp Visoko. Photo : Ministère de la Défense nationale
Patrouille de la SFOR au centre-ville de Drvar (Bosnie). Photo : Ministère de la Défense nationale
Un hélicoptère CH146 Griffon du 408e Escadron d'hélicoptères tactiques de la BFC Edmonton survole les ruines d'un ancien château, près de Velika Kladusa (Bosnie-Herzégovine), avec la force d'intervention rapide à son bord. Photo : Ministère de la Défense nationale
Plongeur des Forces canadiennes à Zgon (Bosnie-Herzégovine). Photo : Ministère de la Défense nationale
1991
La violence éclate alors que le gouvernement communiste de la Yougoslavie s'effondre.
Septembre 1991
Des Casques bleus des Forces armées canadiennes (FAC) se joignent à la Mission de surveillance de la Communauté européenne dans les Balkans.
Début 1992
La Force de protection des Nations Unies commence ses opérations dans les Balkans.
15-16 septembre 1993
Les membres des FAC sont témoins d'une action intense dans la poche de Medak en Croatie.
Décembre 1995
L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) lance sa Force de mise en œuvre en Bosnie-Herzégovine.
Décembre 1996
L'OTAN lance ses efforts de soutien de la paix par la Force de stabilisation en Bosnie Herzégovine.
1999
Des pilotes canadiens mènent des missions de combat au-dessus du Kosovo. La Force pour le Kosovo y commence sa mission.
2004
Le dernier grand contingent des FAC quitte les Balkans, mais les Casques bleus canadiens demeurent sur place.