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Lieutenant de vaisseau (à la retraite) Sylvain Bouliane

Comme son père avait servi dans l’Aviation royale du Canada pendant la Seconde Guerre mondiale, Sylvain Bouliane, natif de Montréal, était impatient de servir notre nation. Après s’être joint aux Cadets de la Marine à l’âge de 13 ans, il a entamé une carrière de 25 ans en tant que membre des Forces armées canadiennes quatre ans plus tard.

Ci-dessous, il décrit son premier déploiement à l’étranger en Égypte en tant que gardien de la paix de l’ONU – dans ses propres mots.

Dieppe (Nouveau-Brunswick)

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Portrait du lieutenant de vaisseau (à la retraite) Sylvain Bouliane en uniforme et portant un béret bleu de gardien de la paix, le drapeau canadien apparaissant en arrière-plan

S'est enrôlée

1972

Affectations

  • 1974 à 1979 : BFC Cold Lake
  • 1979 à 1981 : BFC Montréal, Camp Farnham
  • 1981 à 1985 : BFC Lahr
  • 1985 à 1987 : BFC Montréal, St-Hubert
  • 1987 à 1989 : BFC Montréal, Longue-Pointe
  • 1989 à 1996 : BFC Edmonton

Déploiements

  • 1976 : SFC Alert
  • 1978 : CCFUNUMO en Égypte
  • 1995 à 1996 : FORPRONU en Croatie/Bosnie

Pourquoi avez-vous été envoyé en Égypte? Que saviez-vous au sujet de la mission?

J’ai été envoyé en Égypte comme gardien de la paix pour faire partie du Contingent canadien de la Force d’urgence des Nations Unies au Moyen-Orient dans le cadre de l’opération Danaca. J’y suis resté de mai à novembre 1978. Mon rôle principal était de maintenir les installations du camp, ainsi que certains postes avancés éloignés dans la péninsule du Sinaï.

Je connaissais un peu les missions des FAC dans le monde, y compris au Moyen-Orient, à la suite de l’instruction de base. Cette mission était la deuxième tentative pour assurer le maintien de la paix entre les Égyptiens et les Israéliens pour les opérations et le contrôle du canal de Suez. Cette controverse a commencé après que l’Égypte a fermé le canal de Suez au début de la guerre des Six Jours le 5 juin 1967. Le canal est resté fermé pendant exactement huit ans, rouvrant le 5 juin 1975. Notre mission canadienne à l’ONU s’est terminée en octobre 1979.

Quel a été le plus grand défi ou difficulté auquel vous avez été confronté pendant votre service?

Le lieutenant-colonel Sylvain Bouliane se tenant debout dans une enceinte gardée lors d’un déploiement outre-mer, vêtu de son uniforme de gardien de la paix.

J’ai dû relever de nombreux défis lors de mes missions, notamment les odeurs étrangères, la compréhension des modes de vie locaux, la tolérance aux températures quotidiennes excessives et la communication entre une abondance de langues différentes en raison du personnel militaire étranger. Mais je les ai surmontés en me montrant inventif. Étant d’une nature sociable, je me suis lié d’amitié avec beaucoup de gens de cultures différentes. Mes interactions quotidiennes avec les habitants ont également facilité l’apprentissage de la langue locale et de leurs modes de vie.

Quel est le meilleur souvenir que vous gardez de votre service?

J’ai eu la chance de participer à des visites touristiques organisées par notre contingent, ce qui m’a permis de me rendre en Terre sainte (Jérusalem, Bethléem, Nazareth, Israël, les pyramides de Gaza, Le Caire, Tel-Aviv et plus encore). J’ai aussi traversé une tempête de sable dans le désert et j’ai atterri dans un champ de mines.

Pouvez-vous résumer votre séjour en Égypte en quelques phrases?

Le lieutenant-colonel Sylvain Bouliane se tenant debout, vêtu de son uniforme de gardien de la paix.

L’Égypte est un pays très actif où l’on a l’impression que le temps est demeuré figé pendant quelques siècles à certains endroits. Je suis toujours fasciné par les visiteurs du monde entier qui visitent les anciens temples et pyramides là-bas. Le mélange de cultures était également fascinant.

Finalement, qu’aimeriez-vous que les Canadiens sachent sur vous et vos expériences en tant que gardien de la paix canadien?

Les gardiens de la paix canadiens étaient bien reconnus par tous les pays qui connaissaient le Canada. J’étais heureux de faire partie de cette mission, et j’aime parler de la cause des vétérans dans les écoles et les groupes de personnes âgées.


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